Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

OMG! T.3: Réponds-moi vite !
OMG! T.3: Réponds-moi vite !
OMG! T.3: Réponds-moi vite !
Livre électronique257 pages2 heures

OMG! T.3: Réponds-moi vite !

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Iris Lépine a menti à Jacob, qui est maintenant fâché contre elle. De plus, la vitre de son iPod est cassée. Sa vie est finie. F-I-N-I-E !
Pourtant, le beau Benoît, celui qui l'a embrassée dans le hall de l'école, se retrouve chez elle pour visionner un film « de filles » en sa compagnie…
— Tu as du chocolat ou du pop-corn ? s'informe-t-il, appuyé contre le comptoir. Tant qu'à écouter un film « plate », aussi bien se bourrer la face de cochonneries !
Sûrement pas, la jeune fille étant plutôt du genre crème glacée et petits fruits !
— Ou des chips ? enchaîne-t-il devant l'hésitation de son amie.
— Ah ça oui ! On a des chips ! clame-t-elle en brandissant un sac à saveur de poutine devant ses yeux.
— On regarde le film sur quelle télé ? qu'il demande, le nez dans le sac de croustilles pour en humer l'odeur dégueulasse.
Mais alors ? Il s'attend à quoi, monsieur Benoît ? Pas question qu'il voit sa chambre. Il sera confiné au salon.
Le film commence à peine que le garçon soupire déjà. Elle le fusille du regard ; il roule des yeux.
La soirée va être longue. Si seulement son iPod n'était pas foutu !
LangueFrançais
Date de sortie18 mai 2016
ISBN9782895856566
OMG! T.3: Réponds-moi vite !

En savoir plus sur Catherine Bourgault

Auteurs associés

Lié à OMG! T.3

Livres électroniques liés

Pour les enfants pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur OMG! T.3

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    OMG! T.3 - Catherine Bourgault

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et

    Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Bourgault, Catherine, 1981-

    OMG !

    Sommaire : 3. Réponds-moi vite !

    Pour les jeunes.

    ISBN 978-2-89585-656-6 (vol. 3)

    I. Bourgault, Catherine, 1981- . Réponds-moi vite ! II. Titre.

    PS8603.O946O43 2015 jC843’.6 C2015-941131-9

    PS9603.O946O43 2015

    © 2016 Les Éditeurs réunis (LÉR).

    Image de couverture : Géraldine Charette

    Les Éditeurs réunis bénéficient du soutien financier de la SODEC

    et du Programme de crédit d’impôt du gouvernement du Québec.

    Nous remercions le Conseil des Arts du Canada

    de l’aide accordée à notre programme de publication.

    ReconnaissanceCanada.tif

    Édition :

    LES ÉDITEURS RÉUNIS

    lesediteursreunis.com

    Distribution au Canada :

    PROLOGUE

    prologue.ca

    LogoFB.tif Suivez Les Éditeurs réunis sur Facebook.

    Imprimé au Québec (Canada)

    Dépôt légal : 2016

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    Bibliothèque nationale de France

    OMG3_page_titre.jpg

    De la même auteure

    Romans jeunesse :

    OMG ! – tome 1. « Écris-moi si tu peux ! », août 2015.

    OMG ! – tome 2. « Écris-moi encore s.v.p. ! », novembre 2015.

    Le Club des Girls – tome 1. Un bal vraiment pas rêvé !, avril 2014.

    Le Club des Girls – tome 2. Ennemies jurées !, octobre 2014.

    Le Club des Girls – tome 3. Un week-end en ville, janvier 2015.

    Le Club des Girls – tome 4. Un été sur la coche !, juin 2015.

    Autres titres :

    Es-tu au régime ? Moi non plus !, septembre 2015.

    Comment arranger son homme, mars 2015.

    Sortie de filles – tome 1. Parce que tout peut changer en une soirée…, octobre 2013.

    Sortie de filles – tome 2. L’enterrement de vie de jeune fille,

    mars 2014.

    Sortie de filles – tome 3. La fin de semaine de camping,

    août 2014.

    Blanc maculé d’une ombre – tome 1, mars 2012.

    Blanc maculé d’une ombre – tome 2, novembre 2012.

    Blanc maculé d’une ombre – tome 3, septembre 2013.

    13334.png Catherine Bourgault – Auteure

    13328.png cath_bourgault

    À Cendrillon.

    Prologue

    À : Jacob Cloutier

    De : Iris Lépine

    Objet : Mes excuses

    Jacob,

    J’ai reçu ton iPod en cadeau d’anniversaire. Je savais seulement que ma mère l’avait acheté d’un client au restaurant où elle travaille. Je me suis vite rendu compte qu’il n’avait pas été réinitialisé. J’ai voulu savoir à qui il appartenait… Par hasard, j’ai découvert que tu en étais l’ancien propriétaire, à cause de ton surnom Sandman. C’est d’ailleurs la raison de mon départ précipité de la fête chez Jo : quelqu’un venait de t’appeler ainsi. Ç’avait été tout un choc…

    Je n’ai pas eu le courage de te dire la vérité. C’est peut-être lâche de ma part. Je voulais quand même te redonner tes photos, tes vidéos… Voilà pourquoi je t’ai envoyé des messages sous le pseudonyme de Cendrillon. Ça n’aurait pas dû aller si loin. Je m’en veux.

    J’aime beaucoup passer du temps avec toi. Merci pour la décoration de ma chambre. Je l’adore !

    Réponds-moi vite !

    Iris

    P.-S. – Benoît m’a surprise avec son baiser. Je ne voulais pas qu’il m’embrasse !

    J’envoie le message, puis referme le couvercle de l’ordinateur d’un coup sec. J’ai eu les mains moites toute la journée en pensant au courriel que je ferais parvenir à Jacob. Il m’a fallu faire plusieurs brouillons… Je ne sais même plus si c’est une bonne idée de lui avoir écrit. Je croyais que je me sentirais mieux après l’envoi du courriel, mais c’est encore pire ! À partir de maintenant, je vivrai dans l’attente d’une réponse de sa part.

    — Iris ! crie mon frère du salon. Benoît est arrivé !

    Oh ! Il est déjà dix-neuf heures ! Je suis étonnée que mon partenaire de théâtre soit venu. Je regarderai Cendrillon avec Benoît Giguère. Toute une soirée en perspective…

    1

    La vengeance d’Iris

    Benoît Giguère est debout dans l’entrée avec son manteau noir, qui lui donne des allures de boxeur, et sa tuque rouge. Il s’est pointé chez moi malgré une fin de tempête qui ralentit toute la ville. Je ne croyais pas qu’il viendrait pour de vrai… J’avais même oublié notre rendez-vous ! Il secoue ses bottes sur notre tapis usé, faisant tomber de la neige sur le plancher. Je marche dessus. Eurk ! Mon bas est mouillé. J’avais demandé à Benoît de passer à la maison, car il m’en devait une : il m’avait barbouillé le visage de crème fouettée pendant que je dormais lors de notre nuit de camping à l’école. À cause de la tempête, nous n’avions pu rentrer à la maison. Tous les membres de la troupe de théâtre avaient dormi sur la scène de l’auditorium, couchés sur des matelas du gymnase. Nous avions mangé des sandwichs au jambon et veillé à la lueur des bougies. Privée d’électricité, la ville était plongée dans le noir, les routes étaient fermées… Un temps de crise !

    Donc, comme je le disais, je voulais me venger de Benoît : je l’obligerais à regarder Cendrillon. Le vrai film, avec l’actrice Lily James. C’est si romantique… Et le prince est juste trop beau ! Mon DVD commence à être usé tellement je le fais jouer ; il fige à quelques endroits. Mais je soupçonne mon frère de sabotage. Sam hurle chaque fois que je l’écoute !

    Au fond, pour Benoît et moi, voir le film est un passage obligé, puisque nous devons apprendre la chorégraphie

    de la danse de la scène de bal. Monsieur Denis, le prof de français responsable des activités théâtrales, l’exige. C’est lui qui a eu l’idée de nous faire jouer Cendrillon au théâtre. Il veut aussi que je développe une complicité avec Benoît. La belle affaire ! Benoît est mon prince charmant dans la pièce. Bon, je ne sais pas encore s’il est capable d’être charmant, mais c’est lui qui tient le rôle principal. Moi, je suis Cendrillon.

    Benoît échange une poignée de main avec Sam. Ah tiens ! Ils semblent déjà bien se connaître, ces deux-là. Rien de surprenant là-dedans. Sam est ami avec tout le monde… et tout le monde veut être son ami.

    — Tu vas te taper Cendrillon avec nous ? rigole Benoît en enfonçant sa tuque dans la poche de son manteau.

    Affichant une expression d’horreur, Sam lève les mains.

    — Ark ! Es-tu tombé sur la tête ? Ma sœur le regarde trois fois par semaine, alors je le connais par cœur ! Ouache ! Bonne chance !

    Trois fois ? Il exagère… Je le visionne une fois par mois, peut-être deux. Ou trois. C’est le film idéal pour un vendredi soir lorsque toutes les copines sont occupées avec leurs chums. Moi, je m’invente une histoire d’amour. Avec un doudou et des bleuets dans de la crème fouettée, c’est une soirée trop parfaite. Les petits bonheurs sont partout !

    Je toussote pour rappeler ma présence. Et pour inciter mon frère à cesser de dire des niaiseries. Les deux garçons tournent la tête dans ma direction en même temps. Je remarque qu’ils sont de la même grandeur.

    — Salut, Iris ! lance Benoît.

    Oh là là ! Il a presque l’air heureux de perdre sa soirée à regarder Cendrillon avec moi ! Son sourire paraît sincère. Il ne ressemble pas au sourire en coin un peu baveux qui me donne chaque fois envie de tordre le cou à ce garçon. Moi, j’ai l’air bête, je le sais. J’avais tellement oublié que Benoît venait ce soir que j’ai encore sur le dos mon chandail à capuchon usé à la corde sur lequel est écrit « U.S.A. » en grosses lettres blanches. Je le garde pour les journées pyjama, quand je me sens moche et déprimée. Exactement comme aujourd’hui. Mes pantoufles à tête de mouton complètent l’ensemble. Un look qui reflète parfaitement mon état d’âme actuel… Jacob est fâché parce que je lui ai menti, la vitre de mon iPod est cassée…

    Ma vie est finie. F-I-N-I-E.

    Alors le fait que Benoît Giguère vienne chez moi pour regarder Cendrillon me semble plutôt irréel. Surtout que je n’arrive pas à oublier qu’il m’a embrassée ce matin dans le hall de l’école. Qu’est-ce qui lui avait pris de faire ça ? ! Et pourquoi avait-il fallu que Jacob surgisse à ce moment-là ? C’est le genre de choses qui arrive seulement dans les films !

    Ma vie est un film. Pas drôle du tout, en plus.

    — J’ai apporté du thé glacé, annonce Benoît en sortant une bouteille de son manteau.

    J’émets un faible « merci » entre mes lèvres. Sait-il que c’est ma boisson préférée ou est-ce un hasard ? Une lueur au fond de ses pupilles me laisse deviner qu’il connaît ma passion pour le thé glacé. Cette chouette attention tombe pile, car j’ai besoin de réconfort.

    Mon frère ouvre la porte de la garde-robe de l’entrée. Elle est si bondée qu’une paire de gants et un parapluie lui atterrissent sur la tête. Il les rattrape de justesse, puis les lance sur la tablette avant de prendre son manteau. Ensuite, il change de tuque. L’hiver, il en a une pour l’extérieur et une autre pour l’intérieur. C’est pathétique, son histoire d’amour avec les tuques. Pff ! Il peut bien rire de moi avec le film Cendrillon !

    Stressée, j’arrondis les yeux et demande :

    — Qu’est-ce que tu fais, Sam ?

    Il ne me laissera quand même pas seule avec lui ? Benoît Giguère est si… imprévisible ! Il est gentil et, la seconde d’après, il est snob et détestable. On ne sait jamais quand il nous toisera de son air hautain. Ce soir, je n’ai pas l’énergie nécessaire pour gérer ça !

    — Je vous laisse avec la belle Cendrillon. Je vais aller regarder quelque chose de plus cool ailleurs !

    Woh ! Il ne peut pas me faire ça ! Maman travaille, ce qui signifie que je serai complètement seule avec un garçon à la maison. Avec Benoît ! Au moins, si je savais que Sam s’en va chez Emma – elle habite de l’autre côté de la rue –, je serais plus rassurée. Je pourrais aller le rejoindre si Benoît râle trop contre le film. Mais je viens de me rappeler qu’Emma et Sam se sont disputés. Malheureusement, c’est un peu à cause de moi… Ce n’est pas simple quand ton frère sort avec ta meilleure amie !

    Les bottes détachées aux pieds et le manteau à moitié fermé, Sam a déjà une main sur la poignée.

    — Bonne soirée ! dit-il.

    Il se sauve !

    — Hé ! Où tu vas ? m’écrié-je comme une enfant de deux ans que sa mère abandonne avec un étranger.

    Moi aussi, je veux mettre mon manteau et m’enfuir !

    — Chez Jacob ! lance mon frère avant de refermer la porte.

    Boum ! Sam disparaît dans une bourrasque de vent. Le silence envahit la maison. Je me force à sourire. Benoît est planté sur le tapis avec sa bouteille de thé glacé à la main.

    2

    Glaçons et croustilles à saveur de poutine

    Je n’invite pas Benoît à me suivre, mais il prend l’initiative. Dans la cuisine, je plonge la tête dans le congélateur du frigo pour trouver des glaçons. Ma mère en garde toujours dans un bac bleu. Le thé glacé, c’est meilleur avec de la glace. Je repousse une boîte de croquettes de poulet et le contenant de crème glacée. J’étire le temps. Me retrouver seule avec Benoît me stresse et l’air froid me fait du bien. J’inspire un bon coup… Eurk ! Ça pue là-dedans ! Ça sent la peinture ! Selon Jacob, pour conserver un pinceau sans avoir à le nettoyer, il suffit de l’envelopper dans un sac de plastique et de le mettre au congélateur. On peut donc le réutiliser facilement pour les retouches de la même couleur. Peut-être que ça fonctionne, mais on ne doit pas laisser le pinceau trop longtemps au froid ; sinon l’odeur imprègne tout.

    Je trouve les glaçons. Super ! Il en reste six, ce qui est parfait. J’espère qu’ils ne goûteront pas la peinture. Je frappe le bac de plastique contre le comptoir, mais les cubes de glace refusent de sortir. Ils sont collés ! J’y mets un peu plus de vigueur et tortille le contenant de tous les côtés, sous le regard amusé de Benoît. Mon compagnon, qui tient encore la bouteille de thé glacé, semble se demander pourquoi je me donne tant de mal. Il dépose la bouteille sur le comptoir entre les deux verres que j’ai sortis avant de m’attaquer au bac. Il m’arrache des mains le contenant, le passe quelques secondes sous l’eau chaude du robinet. Comme par magie, les glaçons déboulent sur le comptoir.

    Bon ! Merci…

    Mes doigts sont aussi gelés que les glaçons. Je veux laisser tomber les cubes dans les verres, mais je me mets à jongler avec. Deux d’entre eux se retrouvent sur le plancher et un autre atterrit dans mon chandail ! Comment a-t-il fait pour entrer dans la minuscule ouverture de mon col ? Oh my God ! C’est froid ! Devant Benoît, je fouille dans mon chandail pour en sortir au plus vite le glaçon qui me gèle le ventre. OK, je me calme. C’est seulement Benoît Giguère. Merde, c’est Benoît Giguère ! Le malaise entre nous est palpable. Avec ce gars-là, je ne sais pas à quoi m’en tenir. Ai-je affaire au garçon gentil qui prend ma défense devant les pas fines de la troupe de théâtre ? À celui qui a replacé la couverture sur mes épaules durant la soirée de camping improvisée et qui m’a embrassée dans le couloir de l’école ? Ou au petit baveux qui se pense plus important que tout le monde et qui a exigé que je lui apprenne à danser pour la scène de bal ?

    Je laisse deux glaçons à Benoît, me réservant le dernier.

    Je lance les autres dans l’évier. Si ce n’était que de moi, je les aurais passés quelques secondes sous le robinet, puis hop ! dans le thé glacé. Ma mère n’aime pas qu’on gaspille. Je sais que ce n’est pas comme ça ailleurs. Par exemple, chez Emma, madame Nantel jette à la poubelle la nourriture qui touche le sol… Ouf ! Ici, on regarde s’il y a une poussière ou un cheveu sur les aliments, on souffle un peu et on avale sans protester. Nous ne sommes jamais malades et personne n’est mort.

    — Tu as du chocolat ou du pop-corn ? s’informe Benoît, appuyé contre le comptoir. Tant qu’à écouter un film « plate », aussi bien se bourrer la face de cochonneries !

    Euh… Y a-t-il des collations dignes d’une soirée cinéma, ici ? Je suis du genre crème glacée, petits fruits… avec du sirop d’érable ou de la crème fouettée. À la limite, nous avons des bretzels ! C’est la collation préférée de maman. Mais je doute que Benoît apprécie les bâtonnets salés. Je balbutie des « ish ! », des « oh ! » et des « arf ! ».

    — Au pire, des chips ? lance Benoît devant ma confusion.

    Sans l’ombre d’un doute, son sourcil levé et son ton signifient : « Vous n’êtes vraiment pas cool si vous ne mangez pas de cochonneries. » Il mériterait que je lui serve des bretzels ! Au moins, pendant qu’il croquerait les bâtonnets, cela lui fermerait le clapet. Mais je n’irai pas jusque-là. La soirée est jeune et je dois encore

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1