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Tu peux toujours rêver
Tu peux toujours rêver
Tu peux toujours rêver
Livre électronique149 pages1 heure

Tu peux toujours rêver

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À propos de ce livre électronique

Mon amie Amélie et moi allions avoir la plus belle des soirées pyjamas. Nous allions veiller tard, manger des s’mores, échanger des secrets… et ne PAS frapper sur mon miroir magique. Il n’allait PAS nous transporter dans un autre conte de fées. Mais le miroir a TOUT DE MÊME fini par nous transporter, mon frère Jonah et moi, dans l’histoire de La Belle au bois dormant et, cette fois-ci, Amélie est venue avec nous! Au moment où Amélie se pique le doigt sur le fuseau, je sais que nous allons avoir des ennuis.
LangueFrançais
Date de sortie13 août 2014
ISBN9782897521066
Tu peux toujours rêver
Auteur

Sarah Mlynowski

Sarah Mlynowski is the bestselling author of Ten Things We Did (and Probably Shouldn’t Have); I See London, I See France; Don’t Even Think About It; Think Twice; Milkrun; Fishbowl; Bras & Broomsticks; the Whatever After series; and more. Her books have been translated into twenty-nine languages and optioned to Hollywood. Sarah was born in Montreal but now lives and writes in New York City. Visit her at www.sarahm.com and find her everywhere @sarahmlynowski.

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    Aperçu du livre

    Tu peux toujours rêver - Sarah Mlynowski

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    À ma petite famille magique:

    Chloe-bear, Anabellers et papa.

    Vous êtes mon rêve devenu réalité.

    Copyright © 2014 Sarah Mlynowski

    Titre original anglais : Whatever After: Dream on

    Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

    Cette publication est publiée en accord avec Scholastic Inc., New York, NY

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Traduction : Jo-Ann Dussault

    Révision linguistique : Marie Louise Héroux

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe

    Conception de la couverture : Matthieu Fortin

    Illustration de la couverture : © 2013 Helen Huang

    Mise en pages : Matthieu Fortin

    ISBN papier 978-2-89752-104-2

    ISBN PDF numérique 978-2-89752-105-9

    ISBN ePub 978-2-89752-106-6

    Première impression : 2014

    Dépôt légal : 2014

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

    Téléphone : 450-929-0296

    Télécopieur : 450-929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Imprimé au Canada

    43599.png

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Mlynowski, Sarah

    [Dream on. Français]

    Tu peux toujours rêver

    (Il était une fois… ; 4)

    Traduction de : Dream on.

    Pour les jeunes de 9 ans et plus.

    ISBN 978-2-89752-104-2

    I. Dussault, Jo-Ann. II. Titre. III. Titre : Dream on. Français.

    PS8576.L95F3414 2014 jC813’.54 C2014-941410-2

    PS9576.L95F3414 2014

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    * Chapitre un *

    OpenerDelivery.psd

    Pas question de dormir à une soirée pyjama

    C ’est samedi soir et ma nouvelle meilleure amie, Amélie, va rester à coucher.

    Nous sommes dans le sous-sol. Elle m’apprend une chorégraphie que sa sœur lui a montrée. Pied droit devant, pied gauche devant, les bras dans les airs et tourne ! Nous répétons devant le miroir. Nous nous améliorons beaucoup.

    C’est ma première soirée pyjama depuis que je suis déménagée à Smithville.

    J’ai invité ma première meilleure amie de Smithville.

    En fait, j’ai deux meilleures amies, Amélie et Maxime. Mais je ne peux inviter qu’une personne à la fois à une soirée pyjama étant donné que je n’ai qu’un lit gigogne. Et, selon maman, recevoir deux enfants à une soirée pyjama, c’est trop. Je vais inviter Maxime la prochaine fois.

    Je suis tout excitée. Je crois que je vais avoir de la difficulté avec la partie « dodo » de la soirée pyjama. Mais qui dort vraiment lors d’une soirée pyjama ? Nous sommes censées veiller toute la nuit et nous murmurer des secrets. Et nous faufiler dans la cuisine et préparer des s’mores¹ si on a les ingrédients et je les ai. Je les ai achetés à l’épicerie mercredi pour que nous en fassions.

    De toute manière, il n’est pas question de dormir à ma soirée pyjama. Ça va être la fête !

    Soudain, les lumières du sous-sol se mettent à clignoter.

    — Qu’est-ce que c’est ? demande Amélie en regardant autour d’elle.

    — Je ne sais pas, je lui réponds en sentant mon estomac se serrer.

    Je jette un regard nerveux au miroir. C’est un miroir antique qui fait deux fois ma taille. Le cadre est en pierre et il est orné de petites fées munies d’une baguette magique. Et il est également magique. (Je vous donne plus de détails dans quelques secondes.)

    J’entends mon frère de sept ans qui rigole du haut de l’escalier.

    — Jonah ! je crie. Arrête de jouer avec les lumières !

    Tout devient noir dans le sous-sol.

    — Allume les lumières immédiatement ! je gueule. Mamannnn ! Dis-lui d’arrêter !

    Les lumières se rallument. Et j’entends plus de petits rires.

    — Désolée que mon frère soit aussi pénible, je grommelle.

    Amélie hausse les épaules.

    — Pas de problème. Les jeunes frères sont si mignons.

    Seule une personne qui n’a pas de jeune frère dirait que les jeunes frères sont mignons.

    Amélie a une sœur aînée vraiment trop COOL qui s’appelle Delphine.

    Delphine enseigne à Amélie des chorégraphies ; elle lui prête ses anneaux et elle lui montre comment appliquer de l’ombre à paupières verte. Delphine ne fait pas clignoter les lumières pour agacer sa sœur.

    — Où en étions-nous ? je demande en reprenant ma position.

    J’aperçois nos reflets dans le miroir. Les cheveux d’Amélie sont blond vénitien et très frisés. Delphine lui a montré comment les aplatir avec du gel. Mes cheveux bruns sont bouclés et ternes. Nos pyjamas sont un autre exemple des différences entre nous. Amélie porte un bas de pyjama noir super cool et un haut scintillant (il appartenait auparavant à Delphine). Mon pyjama neuf est joli — il y a des pattes de chien imprimées dessus —, mais il fait bébé à côté de celui d’Amélie.

    Amélie remarque que je fixe nos reflets dans le miroir. Elle porte du vernis à ongles vert pastel.

    — Il y a quelque chose d’étrange à propos du miroir, tu ne trouves pas ? commente-t-elle en effleurant le verre lisse du miroir.

    — Que veux-tu dire ? je lui demande, même si je suis d’accord avec elle.

    Bien entendu que je pense comme elle.

    Voici ce que je peux vous dire à propos de notre miroir :

    • Une fée nommée Marie-Rose habite à l’intérieur.

    • Quand on frappe trois fois sur le miroir, le reflet à l’intérieur se met à tourbillonner, à émettre des sifflements et à devenir mauve.

    • Il nous avale et nous transporte dans un conte de fées.

    Dire que le miroir est étrange est un gros euphémisme.

    Amélie plisse son nez.

    — On dirait qu’il nous regarde. C’est un miroir hanté !

    Je pousse un petit rire forcé et j’essaie de changer de sujet.

    — As-tu faim ? Je suis affamée. Allons en haut. Aimes-tu les s’mores ?

    — Bien entendu, répond-elle. Qui n’aime pas les s’mores ? Mais je veux d’abord appeler ma sœur pour lui dire salut.

    Elle prend son téléphone cellulaire sur le bureau.

    Amélie traîne son téléphone partout. Il y a des brillants jaunes dessus. Elle a droit à des textos illimités. Seuls quelques élèves dans notre classe ont un téléphone cellulaire, alors on ne peut pas dire qu’elle peut envoyer des textos à tout le monde, mais à certaines personnes.

    Je ne peux envoyer de textos à personne.

    Je ne peux pas décorer notre technologie avec des brillants.

    Je ne peux appeler personne.

    En fait, je peux appeler les gens à partir de notre ligne téléphonique à la maison, mais je ne peux pas les appeler quand je suis ailleurs. Je ne peux pas les appeler de la voiture. Je ne peux pas les appeler de l’école. Je ne peux pas les appeler du parc.

    Je n’ai pas de téléphone cellulaire.

    J’aimerais tellement avoir un téléphone cellulaire.

    Maxime n’a pas de téléphone cellulaire non plus, mais cela ne me console pas. Et de plus, elle a deux jeunes frères. DEUX ! Non mais, vous imaginez ? Deux Jonah ? J’en frémis.

    Téléphone cellulaire ou pas, il n’est pas question que je laisse Amélie seule dans le sous-sol. C’est trop dangereux avec mon miroir magique.

    — La réception n’est pas très bonne ici, je mens. Viens en haut.

    En fait, je n’ai aucune idée si c’est un mensonge parce que je n’ai pas de téléphone CELLULAIRE. Elle me suit dans l’escalier et je l’entraîne dans le salon pour qu’elle puisse faire son appel.

    — Je vais commencer à préparer les s’mores. Viens me rejoindre quand tu auras fini ton appel.

    — Où est Amélie ? demande ma mère au moment où je pénètre dans la cuisine.

    Elle est en train de vider le lave-vaisselle.

    — Elle fait un appel. Avec son téléphone cellulaire.

    Maman se contente de sourire.

    Je m’assois sur la table de la cuisine et je fais balancer mes jambes.

    — Pourrais-je avoir un téléphone cellulaire ?

    Maman éclate de rire et va ranger une pile d’assiettes.

    — Pas question.

    — Mais j’en ai besoin, je lui explique.

    — Tu n’en as pas besoin, réplique-t-elle. Tu en veux un.

    — J’en veux un et j’en ai besoin.

    — Pourquoi en as-tu besoin ?

    — Pour envoyer des textos ! Pour rester en contact ! Afin que tu saches en tout temps où je suis !

    Maman esquisse un sourire en coin.

    — Je sais en tout temps où tu es.

    De toute évidence, elle ignore tout du miroir dans le sous-sol. (Ou de la façon dont il m’a transportée aux royaumes de Zamel, de Tersée et de la Moutarde.)

    — Tu pourras en avoir un…

    Mon cœur bondit dans ma poitrine.

    — Vraiment ?

    — Oui. Quand tu seras plus grande.

    — Pourquoi

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