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La plus belle du royaume
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Livre électronique172 pages2 heures

La plus belle du royaume

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À propos de ce livre électronique

Il était une fois l’histoire de deux enfants normaux: mon frère et moi. Mais cela a vite changé. Nous avons été avalés par le miroir de notre sous-sol et transportés par magie dans le conte de fées de Blanche-Neige. Je sais, cela peut sembler complètement fou, mais c’est vrai. Mais, attendez… Nous sommes des héros! Nous avons empêché Blanche-Neige de manger la pomme empoisonnée. Hourra! À moins que non. Si Blanche-Neige ne meurt pas, elle n’épousera pas son prince. Et elle ne vivra pas heureuse jusqu’à la fin des temps. Oups!
LangueFrançais
Date de sortie30 sept. 2013
ISBN9782897332945
La plus belle du royaume
Auteur

Sarah Mlynowski

Sarah Mlynowski is the bestselling author of Ten Things We Did (and Probably Shouldn’t Have); I See London, I See France; Don’t Even Think About It; Think Twice; Milkrun; Fishbowl; Bras & Broomsticks; the Whatever After series; and more. Her books have been translated into twenty-nine languages and optioned to Hollywood. Sarah was born in Montreal but now lives and writes in New York City. Visit her at www.sarahm.com and find her everywhere @sarahmlynowski.

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    Aperçu du livre

    La plus belle du royaume - Sarah Mlynowski

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    Pour Jessica Braun

    P. S. Lis ! (à tout jamais !)

    Copyright © 2012 Sarah Mlynowski

    Titre original anglais : Whatever After: Fairest of All

    Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

    Cette publication est publiée en accord avec Scholastic Inc., New York, NY

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Traduction : Jo-Ann Dussault

    Révision linguistique : Marie Louise Héroux

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe

    Conception de la couverture : Matthieu Fortin

    Photo de la couverture : © 2012 Helen Huang

    Mise en pages : Sébastien Michaud

    ISBN papier 978-2-89733-292-1

    ISBN PDF numérique 978-2-89733-293-8

    ISBN ePub 978-2-89733-294-5

    Première impression : 2013

    Dépôt légal : 2013

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

    Téléphone : 450-929-0296

    Télécopieur : 450-929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

    43599.png

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Mlynowski, Sarah

    [Fairest of All. Français]

    La plus belle du royaume

    (Il était une fois… ; 1)

    Traduction de : Fairest of all.

    Pour les jeunes de 9 ans et plus.

    ISBN 978-2-89733-292-1

    I. Dussault, Jo-Ann. II. Titre. III. Titre : Fairest of All. Français.

    PS8576.L95F3514 2013 jC813’.54 C2013-941805-9

    PS9576.L95F3514 2013

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    * Prologue *

    110075.jpg

    Ce n’est pas une blague

    I l était une fois une fille qui avait une vie normale.

    Puis, le miroir de notre sous-sol nous a avalés, mon frère et moi.

    Vous croyez que je plaisante ? Vous croyez que j’invente cette histoire ? Vous le croyez, n’est-ce pas ?

    Vous vous dites, hum ! Abby, les miroirs n’ont pas l’habitude d’avaler les gens. Les miroirs sont simplement accrochés au mur et reflètent les choses.

    Eh bien, vous vous trompez. TELLEMENT.

    Tout ce que je vais vous raconter est la vérité, rien que la vérité. Je n’invente rien. Et je ne suis pas une menteuse ou une folle qui croit qu’elle dit la vérité alors qu’en fait, c’est faux. Je suis une personne très rationnelle. Et juste. Il le faut bien puisque que je vais être juge quand je serai grande. Je vais d’abord être avocate, puis je vais devenir juge parce qu’il faut d’abord être avocat. C’est la règle.

    Mais oui. Je suis une fille de dix ans extrêmement logique, extrêmement pratique, extrêmement non folle et dont la vie est devenue complètement déchaînée après que ses parents l’aient obligée à déménager à Smithville.

    Vous ne me croyez toujours pas ? Vous allez me croire quand vous entendrez les faits. Vous allez me croire quand vous entendrez toute l’histoire.

    Commençons par le début…

    * Chapitre un *

    110218.jpg

    Le commencement

    L a cloche sonne. C’est l’heure de la récréation et les élèves de ma nouvelle classe de cinquième année décident qu’ils veulent jouer à la tague. Nous tirons au sort : am, stram, gram, pique et pique et colégram … et c’est moi la tague. Moi, la nouvelle élève. Super !

    Vraiment pas.

    Je me couvre les yeux pour laisser aux autres une avance de dix secondes (bon d’accord, cinq secondes), puis je cours vers la clôture. J’aperçois aussitôt Penny, qui est très grande. Du moins, plus grande que moi. Il faut dire que tout le monde est plus grand que moi. Elle porte aussi un chandail orange fluo qu’il est difficile de rater. Je ne connais pas le nom de tous les élèves, mais Penny est facile à retenir parce qu’elle porte toujours une queue de cheval remontée très haut derrière sa tête et je ne peux m’empêcher de penser à un poney : le poney de Penny, le poney de Penny, le poney de Penny.

    Je me précipite vers elle et je lui donne une tape sur le coude.

    — C’est toi la tague, Poney ! Je veux dire Penny.

    Elle me regarde d’un air bizarre.

    — Euh, non. Je suis glacée.

    Hein ? Il ne fait pas si froid que ça. De plus, son chandail orange a l’air vraiment chaud.

    — Quoi ? je lui demande.

    Penny plisse son front.

    — Tu m’as touchée. Je suis glacée.

    — Nooooon, dis-je lentement. J’étais la tague. Je t’ai touchée et c’est toi maintenant qui l’es. C’est toi qui dois toucher quelqu’un pour qu’il devienne la tague. D’où le nom du jeu.

    — La tague doit toucher à toutes les personnes, explique Penny.

    Son ton laisse suggérer qu’elle en sait plus que moi sur le jeu de la tague et mes joues deviennent rouges. Parce qu’elle se trompe.

    — Quand tu es touchée, tu deviens glacée et la dernière personne à être touchée devient la tague. On appelle ça jouer à tague glacée. Tu comprends ?

    La DERNIÈRE personne qui est touchée devient la tague ? Si tu es la dernière personne à être touchée, cela signifie que tu es le meilleur joueur. Si tu es le meilleur joueur, tu devrais pouvoir danser de joie pendant que les autres te lancent des confettis. Tu ne devrais pas être la tague parce que ce n’est pas une récompense.

    Je suis découragée. Je vais devoir être la tague jusqu’à ce que je touche au dernier élève de cinquième année ou qu’il soit glacé. Décidément, ce jeu va être très, très, TRÈS long.

    C’est que, voyez-vous, il s’agit d’un nouveau départ pour moi et j’essaie d’avoir l’esprit ouvert face à ma nouvelle école. Mais comment y parvenir quand les gens ici font TOUT de travers ?

    Permettez-moi de vous exposer mon cas.

    1. Tout le monde à Smithville appelle un Coke, un Pepsi ou une Orange Crush une liqueur. N’est-ce pas ridicule ? Il faut dire boisson gazeuse. Elle a des bulles. Un Coke pétille sur la langue. Ce n’est pas une liqueur. Il ne contient pas d’alcool.

    2. Ici, les gens ne savent pas comment faire un sandwich au beurre d’arachide et à la banane. La bonne façon de le faire est de trancher la banane et de disposer les tranches, de préférence en rangées, sur le beurre d’arachide. Mais les élèves de ma nouvelle école écrasent la banane et ils mélangent une cuillerée de beurre d’arachide avec la banane écrasée, puis ils étendent cette mixture pâteuse sur leur pain. Non, mais, quelle idée ?

    3. Et maintenant, au lieu de jouer à la tague, ils veulent jouer à « Ouh ! Jouons à être tous figés comme des statues pendant qu’Abby court dans tous les sens ».

    Mesdames et messieurs du jury :

    Je n’appelle pas une boisson gazeuse une liqueur.

    Je ne veux pas manger de la purée de banane.

    Je ne veux pas être la tague.

    — Je suis assez certaine que ma façon de jouer est la bonne, dis-je, la gorge serrée.

    J’ai raison. Je le sais.

    — Non, affirme-t-elle. Je suis glacée. Et tu devrais te grouiller parce que ça va devenir encore plus difficile.

    Je retiens à peine mes larmes. Je ne veux pas que les choses deviennent plus difficiles. Je veux que ce soit comme c’est supposé être. Normal !

    — Non merci, je lui lance.

    J’essaie de maîtriser ma voix pour ne pas laisser voir que j’ai envie de pleurer. Mais je donne peut-être l’impression que je suis froissée. Ou précieuse. Ou une enfant gâtée.

    — Tu abandonnes ? demande Penny, les sourcils froncés. Juste parce qu’on ne joue pas à ta façon ?

    — Non, je suis juste… fatiguée.

    Je ne mens pas. Je suis fatiguée. Je suis fatiguée que tout soit différent. Pourquoi les choses ne peuvent-elles pas être comme avant ?

    Je me dirige vers Mme Goldman, l’enseignante chargée de surveiller la récréation. Je lui demande si je peux aller à la bibliothèque.

    — Tu veux dire à la médiathèque, non ?

    Je me sens encore plus découragée. Ils n’appellent même pas une bibliothèque une bibliothèque, ici ?

    Mais dès que j’entre dans la médiathèque, le monde s’améliore un peu. Je prends une profonde respiration. Ahhh !

    Peut-être qu’à Smithville, une pièce emplie de livres s’appelle une médiathèque, mais elle a la même odeur que la bibliothèque de mon ancienne école… normale. Une odeur de renfermé. De poussière. De papier.

    Les livres sur les étagères de la bibliothèque — de la médiathèque, misère — sont des livres que je reconnais. Ce sont des livres que j’ai dévorés à de nombreuses reprises. Des tonnes de reprises.

    Je pousse un soupir de soulagement parce que, vous savez quoi ? Peu importe combien de fois vous les lisez, les histoires demeurent toujours les mêmes.

    Je tiens mon amour des livres de ma mamie. Elle avait l’habitude de me faire la lecture. Elle est professeur de littérature à une université de Chicago, l’endroit normal où nous vivions avant.

    Je ressens une douleur vive dans le ventre quand je pense à mon ancienne maison. À mes amis, au loin, là-bas. À ma mamie. Aux sandwiches au beurre d’arachide et à la banane préparés de la bonne façon.

    Puis, je chasse ces pensées moroses de ma tête et je caresse la rangée de livres du bout de mon doigt. Mon doigt s’arrête. Il repose sur une collection de contes de fées, là où le bien est le bien, et le mal est le mal, et où les filles de cinquième année rationnelles et pratiques ne se retrouvent jamais à être la tague à tout jamais.

    Je respire mieux. Parfait.

    * Chapitre deux *

    110567.jpg

    Mon éveil brutal

    C e soir-là, je rêve à mes anciens amis. Nous jouons à la tague de la bonne façon quand quelqu’un m’appelle.

    — Abby ! Abby ! Abby !

    J’entrouvre un œil. C’est Jonah, mon frère de sept ans, alors je tire mon couvre-lit

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