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Si la pantoufle te va
Si la pantoufle te va
Si la pantoufle te va
Livre électronique160 pages1 heure

Si la pantoufle te va

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À propos de ce livre électronique

Cette fois-ci, le miroir magique nous a transportés, mon frère et moi, dans le conte de fées de Cendrillon. Malheureusement, Cendrillon s’est foulé la cheville et son pied est très enflé. Elle ne pourra pas enfiler la pantoufle de verre et le prince ne saura pas qu’elle lui était destinée. Et tout cela, à cause de Jonah et moi! Nous devons aider Cendrillon et sauver la situation avant que l’horloge sonne les douze coups de minuit et que les chances d’assister à une fin heureuse s’évanouissent… à tout jamais!
LangueFrançais
Date de sortie30 sept. 2013
ISBN9782897332976
Si la pantoufle te va
Auteur

Sarah Mlynowski

Sarah Mlynowski is the bestselling author of Ten Things We Did (and Probably Shouldn’t Have); I See London, I See France; Don’t Even Think About It; Think Twice; Milkrun; Fishbowl; Bras & Broomsticks; the Whatever After series; and more. Her books have been translated into twenty-nine languages and optioned to Hollywood. Sarah was born in Montreal but now lives and writes in New York City. Visit her at www.sarahm.com and find her everywhere @sarahmlynowski.

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    Aperçu du livre

    Si la pantoufle te va - Sarah Mlynowski

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    Pour mes complices dans le crime, Lauren Myracle et Emily Jenkins.

    Copyright © 2013 Sarah Mlynowski

    Titre original anglais : Whatever After: If the Shoe Fits

    Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

    Cette publication est publiée en accord avec Scholastic Inc., New York, NY

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Traduction : Jo-Ann Dussault

    Révision linguistique : Marie Louise Héroux

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe

    Conception de la couverture : Matthieu Fortin

    Photo de la couverture : © 2013 Helen Huang

    Mise en pages : Sébastien Michaud

    ISBN papier 978-2-89733-295-2

    ISBN PDF numérique 978-2-89733-296-9

    ISBN ePub 978-2-89733-297-6

    Première impression : 2013

    Dépôt légal : 2013

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

    Téléphone : 450-929-0296

    Télécopieur : 450-929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

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    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Mlynowski, Sarah

    [If the shoe fits. Français]

    Si la pantoufle te va

    (Il était une fois… ; 2)

    Traduction de : If the shoe fits

    Pour les jeunes de 9 ans et plus.

    ISBN 978-2-89733-295-2

    I. Dussault, Jo-Ann. II. Titre. III. Titre : If the shoe fits. Français.

    PS8576.L95I314 2013 jC813’.54 C2013-941806-7

    PS9576.L95I314 2013

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    * Chapitre un *

    ifTheShoeFitsOpenerArtDeliveryMay9.jpg

    Je crois que mon miroir magique est brisé…

    I l y a un miroir magique dans mon sous-sol et je vais l’utiliser.

    Jonah agite ses mains devant le miroir.

    — Tu es prête ?

    — Oh oui !

    Je suis vraiment prête. Cela fait trois jours que j’essaie. Il y a quatre nuits, Jonah et moi avons acciden­tellement été aspirés par le miroir et nous avons atterri dans le conte de fées de Blanche-Neige. En fait, nous avons atterri dans le royaume de Zamel. Cela rime avec chamelle. C’est là que Blanche-Neige vit.

    Si j’avais su que nous allions aboutir au royaume de Zamel, je n’aurais jamais porté un pyjama et des pantoufles. J’aurais porté un jean, un joli chandail et des chaussures sport. Mais ce n’est que longtemps après que nous ayons déjà bousillé l’histoire de Blanche que j’ai su où nous étions.

    Mais ne vous inquiétez pas ! Tout s’est bien terminé. La fin a été différente, mais tout de même agréable.

    J’ai cependant laissé mon pyjama et mes pantoufles chez Blanche. Les pantoufles étaient de toute façon usées, mais c’était mon pyjama préféré. Blanche me l’avait emprunté, une nuit, et elle m’avait prêté une jupe et un bustier. Ce n’est pas seulement parce que je veux récupérer mon pyjama que je souhaite aller chez Blanche. Je veux aussi savoir pourquoi Marie-Rose, la personne qui vit dans notre miroir magique, nous a transportés là-bas, Jonah et moi. Il doit bien y avoir une raison, non ? Et pourquoi le miroir magique dans la chambre de Blanche nous a-t-il dit de ne pas raconter à nos parents ce qui était arrivé ?

    Jonah et moi avons décidé d’éclaircir toute cette histoire.

    Quand nous étions allés au royaume de Zamel, le miroir nous avait aspirés à minuit, alors le soir après notre retour, j’ai mis le réveil à 23 h 51. Puis, j’ai enfilé un jean. Un sweat-shirt. Des chaussures sport. Je suis allée réveiller mon petit frère, Jonah. Il a enfilé un jean. Un sweat-shirt. Des chaussures sport. Nous avons descendu l’escalier sur la pointe des pieds pour nous rendre au sous-sol et nous avons refermé la porte derrière nous.

    Jonah a donné un coup sur le miroir. Puis, il a frappé de nouveau. Et encore un autre coup. Il a frappé à trois reprises, exactement comme la première fois.

    Mais cela n’a pas fonctionné.

    Nous sommes demeurés debout devant le miroir, mais rien ne s’est produit.

    Pas de tourbillon. Pas de sifflements. Le miroir n’a pas ouvert sa grande bouche pour nous avaler.

    La nuit suivante, nous avons essayé de nouveau. Un peu avant minuit, nous nous sommes levés. Nous avons enfilé un jean. Un sweat-shirt. Des chaussures sport. Nous sommes descendus dans le sous-sol sur la pointe des pieds. Et nous avons frappé sur le miroir à trois reprises.

    Rien, rien, toujours rien !

    Ce soir, c’est notre troisième tentative. Tout le monde sait que le chiffre trois est symbolique. Surtout quand il est question des contes de fées.

    Alors me voici, dans le sous-sol. Encore une fois.

    Jonah lève de nouveau son poing devant le miroir. Encore une fois.

    — Je suis prête.

    Je me prépare à traverser de l’autre côté du miroir. C’est parti ! Cela va fonctionner. Je le sais.

    Jonah frappe le miroir.

    Une fois.

    Deux fois.

    Trois fois.

    Pas de tourbillon. Pas de sifflements. Rien.

    Frustrée, je tape du pied.

    — Je ne comprends pas !

    Jonah pousse un soupir de déception et laisse tomber son bras maigre.

    — Crois-tu qu’il est brisé ?

    J’examine le miroir antique. Il a la même apparence qu’il avait la première fois que nous l’avons traversé. Il fait deux fois ma taille. Le verre est clair et lisse. Le cadre est en pierre et il est orné de petites fées ailées et munies d’une baguette magique. Et il est fixé au mur avec des gros boulons lourds comme ceux de Frankenstein. Nous sommes déménagés à Smithville — dans notre nouvelle maison — il y a quelques mois et le propriétaire précédent avait laissé ce miroir. Avant, il me faisait peur. J’imagine qu’il me fait toujours peur.

    Mais il ne me fait pas seulement peur. Il est aussi amusant. Il est magique.

    — Il n’a pas l’air brisé, dis-je en voyant le reflet de mon frère et le mien dans la glace.

    Les cheveux bruns de Jonah sont courts et ébouriffés. Ils vont dans toutes les directions. Les miens tombent sur mes épaules ; ils sont ondulés, mais bien coiffés.

    — Laisse-moi essayer, je lui propose.

    Je frappe une fois. Deux fois. Trois fois.

    La pièce demeure silencieuse.

    — Allô ? Marie-Rose ? Es-tu là ?

    Je sais que j’ai dit que Marie-Rose vivait dans le miroir, mais, honnêtement, je n’en suis pas certaine. Tout ce que je sais, c’est que Marie-Rose a quelque chose à voir avec le miroir. Du moins, c’est ce que je crois. Je n’en sais pas davantage.

    — Nous avons peut-être imaginé toute cette histoire, dis-je en soupirant.

    — Absolument pas, réplique Jonah. Nous étions là-bas. Je le sais. Nous avons rencontré Blanche ! Nous avons mangé ses sandwiches au ragoût ! Miam ! J’aimerais bien que maman et papa en fassent un soir.

    Je renifle bruyamment. D’abord, les sandwiches au ragoût de Blanche étaient dégueulasses. Et puis la probabilité que maman et papa essaient une nouvelle recette un de ces jours est pratiquement nulle. Comme une sur un zilliard. Cela fait des semaines qu’ils n’ont pas cuisiné. Nous avons commandé de la pizza les deux, non, les trois derniers soirs.

    Comprenez-moi bien, j’aime la pizza. Y a-t-il un enfant de dix ans qui n’aime pas la pizza ? Y a-t-il un adulte qui n’aime pas la pizza ? Jonah ADORE la pizza, même s’il insiste pour tremper la croûte dans du ketchup, ce qui est vraiment dégueulasse. Mais trois soirs de suite, c’est un peu exagéré. Cuisiner, c’est trop difficile ? Pourquoi pas un pain de viande ? Une salade ?

    Avant notre déménagement à Smithville, mes parents cuisinaient tous les jours. Ils avaient alors le temps. Maintenant, ils travaillent tout le temps. Ils sont avocats et viennent de lancer leur propre cabinet. J’ai beau leur dire que je suis assez grande pour cuisiner, ils ne veulent rien entendre. Juste parce que j’ai failli mettre le feu à notre ancienne maison en mettant mes bas dans le grille-pain. UNE FOIS. Que voulez-vous ? Je voulais des bas chauds. Ils ne me laissent même pas approcher la machine à laver, ce qui est ridicule. D’accord. J’ai utilisé trop de détersif et j’ai transformé la buanderie en bain moussant, mais cela, aussi, n’est arrivé qu’UNE SEULE FOIS.

    — Allons nous coucher, dis-je en baillant.

    — Mais je veux une aventure ! Le miroir pourrait peut-être nous transporter ailleurs. Comme en Afrique ! Ou sur Mars ! Ou au palais de Buckingham !

    — Nous avons essayé trois fois, Jonah. Nous ne pouvons pas le faire chaque soir. Nous sommes en pleine croissance. Nous avons besoin de sommeil.

    Il tord sa lèvre inférieure.

    — Juste une autre tentative.

    Je le laisse essayer une autre fois même si JE SAIS que cela ne va pas fonctionner. J’ai trois ans de plus que lui. Je sais ces choses. Et j’ai raison. Bien sûr que j’ai raison. J’ai toujours raison. Je l’entraîne de force dans l’escalier jusqu’au premier étage et je le pousse vers sa chambre.

    Il enlève ses chaussures sport et enfonce son visage dans son lit.

    De retour dans ma chambre, au moment où j’enfile mon deuxième pyjama préféré, je ne peux m’empêcher de me demander si nous n’avons pas vraiment imaginé toute cette histoire.

    Mais attendez un peu ! Ma boîte à bijoux est sur ma commode et, sur le couvercle, il y a des illustrations de personnages de contes

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