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TEAM Natation, tome 2 - Les premières compétitions
TEAM Natation, tome 2 - Les premières compétitions
TEAM Natation, tome 2 - Les premières compétitions
Livre électronique118 pages1 heure

TEAM Natation, tome 2 - Les premières compétitions

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À propos de ce livre électronique

TEAM est une collection jeunesse pour les mordus de sports!

Entraînements, compétitions et rivalités seront au rendez-vous dans ces histoires qui vous donneront autant envie de lire que de bouger!

C’est officiel: Elsa fait maintenant partie du club de natation Les Tourbillons! Pour pouvoir s’entraîner quotidiennement au sein du club, elle doit maintenant fréquenter le collège privé de Saint-Julien, à Drummondville, en secondaire un. Heureusement, Elsa y retrouve ses amies Camille, Amélie, Rosalie, Justine et Florence!

Entre l’école, les entraînements et les premières compétitions, Elsa devra réussir à maîtriser son stress. Elle devra aussi affronter la jalousie de Rosalie et de Camille, guérir d’une allergie dégoûtante, affronter une surprise (alors qu’elle déteste les surprises!), endurer un mal d’épaule et, surtout, s’habituer au sourire charmeur de Jamie…
LangueFrançais
Date de sortie10 nov. 2021
ISBN9782897657581
TEAM Natation, tome 2 - Les premières compétitions
Auteur

Katherine Girard

Katherine Girard, née au Lac-Saint-Jean, habite maintenant sur une communauté abénaquise avec son conjoint et ses deux filles. Elle enseigne à plein temps la littérature au collégial, mais se met à écrire dès qu’elle a un moment de libre. Elle a déjà publié trois romans aux Éditions ADA (Le retour d’Annabelle, Pour ceux qui restent et Anxieuse) ainsi qu’un récit aux Éditions JCL. Elle signe avec Catherine II son premier roman historique.

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    Aperçu du livre

    TEAM Natation, tome 2 - Les premières compétitions - Katherine Girard

    Chapitre 1

    Tiraillage et gros sourcils

    Aujourd’hui, c’est mon premier jour de classe dans ma nouvelle école, le collège privé Saint-Julien. Je suis à la fois excitée et anxieuse à l’idée de rencontrer les autres élèves de mes classes. Ça fait dix fois que je consulte mon horaire. Il tremble dans mes mains humides. Même si j’ai eu droit à une visite guidée du collège en compagnie de ma mère lorsque je suis arrivée hier, je ne me souviens de rien. Je n’ai tellement pas le sens de l’orientation ! Je pourrais me perdre dans une salle de bain.

    Je me sens intimidée par la grandeur de l’établissement. Dans mon école primaire de campagne, il n’y avait qu’un étage, et six classes seulement : deux de quatrième, deux de cinquième et deux de sixième. Au collège Saint-Julien, il y a sûrement une vingtaine de locaux répartis sur deux étages ! Il y a une immense cafétéria, une salle de jeux avec des tables de billard et de baby-foot, un gymnase super bien équipé, une salle de musique, une de multimédia, une pour les arts plastiques, une autre encore pour les cours de théâtre… Il y a même des cuisines pour ceux qui sont dans le profil culinaire ! Partout, les plafonds sont très hauts, et les planchers de bois verni, dans les couloirs, font résonner les pas des centaines d’élèves qui s’agitent autour de moi. Je capote dans ce nouvel environnement si vaste et si chargé. Étrangement, j’ai un peu de difficulté à respirer, et mon cœur bat aussi vite que lorsque je nage en V4. Heureusement, Amélie est avec moi. Ensemble, on a réussi à trouver le chemin de notre chambre jusqu’à la cafétéria. J’y ai dévoré un déjeuner gargantuesque : dans mon assiette, je pouvais mettre tout ce que je voulais ! J’ai pris des œufs, des toasts, du bacon, des saucisses et des bines au sirop d’érable. Pour sa part, Amélie s’est contentée de verser des céréales dans un bol. Elle n’y a même pas mis de lait ! J’ai trouvé ça bizarre qu’elle ne profite pas du déjeuner incroyable qu’on nous offrait pour le jour de la rentrée, mais bon, elle m’a dit qu’elle n’avait pas très faim.

    Quand est venu le temps de payer avec ma carte étudiante, j’ai eu peur que ça ne fonctionne pas. Une chance, la caissière m’a expliqué que je n’avais qu’à faire glisser la bande magnétique et hop ! le tour était joué ! Je suis bien contente de ne pas avoir à gérer de l’argent. Avec cette carte, je peux manger tout ce que je veux, quand je le veux, et le montant dépensé s’en va directement dans mon compte étudiant. Et comme c’est le Conseil de bande d’Odanak qui paie, je ne me priverai sûrement pas !

    Mais là, comme je dois me rendre à mon premier cours, j’essaie de retenir le numéro du local du cours de français qui est à mon horaire. Le A-120, ça doit être au premier étage… Ah, oui ! Je me souviens maintenant que la madame qui m’a accueillie au collège avait dit que tous mes cours seraient au premier étage. Rassurée, je me dirige vers les escaliers bondés d’élèves qui crient de joie, heureux de se retrouver, suivie de mon amie Amélie, qui a l’air beaucoup plus à l’aise que moi. Au milieu de la cohue, j’aperçois une fille blonde qui parle en gesticulant avec deux autres élèves. Pendant une seconde, je crois reconnaître Éli ! Mon cœur se serre à l’idée que je ne verrai plus ma meilleure amie de la semaine. En effet, elle va dans une autre école, à Nicolet. Moi, j’ai décidé d’étudier à Drummondville pour pouvoir poursuivre mon rêve : nager dans le club de compétition Les Tourbillons. Justement, je réalise que ce n’est pas Éli qui est en train de parler avec animation avec d’autres filles dans les marches de l’escalier, mais plutôt Camille, ma nouvelle amie. Elle fait aussi partie du club de natation. Je les ai confondues parce qu’Éli et Camille se ressemblent : elles ont la même couleur de cheveux et la même taille. Deux petits rayons de soleil dorés !

    Je me sens bien seule dans ces escaliers pourtant remplis de gens. Ils semblent tous se connaître, ils discutent entre eux en criant presque. Ils se tiraillent gentiment. Je me fais bousculer de tous côtés. Amélie est loin derrière moi. Rosalie l’a trouvée alors que nous marchions vers les escaliers et l’a tirée vers elle. Rosalie est très possessive, et elle ne m’aime pas beaucoup. Oh ! Quand elle va apprendre que je suis la colocataire d’Amélie au pensionnat, elle va ca-po-ter ! Elle va m’aimer encore moins…

    Ma mère, nokmes et moi, on a décidé que j’irais au pensionnat durant la semaine, parce que Drummondville est trop loin de la réserve où j’habite depuis que je suis toute petite. En fait, ce n’est pas si loin… À quarante kilomètres, je pense ? Mais ma mère ne peut pas venir me conduire à l’école tous les jours, alors… je dors au collège, dans une belle chambre propre. Je pense d’ailleurs que cette propreté ne durera pas longtemps : Amélie a laissé traîner son pyjama par terre, ce matin, et moi, je n’ai pas fait mon lit ! Je souris à cette pensée : chez moi, ma mère m’oblige à faire mon lit tous les matins sans exception. Vive la liberté du pensionnat ! Peut-être que lorsque la surveillante verra notre bordel, elle va nous chicaner… J’espère que non !

    Ayoye ! Un grand garçon aux cheveux bruns ébouriffés vient de me pousser sans le faire exprès contre le mur. J’aurais pu tomber et débouler les escaliers ! Là, c’est trop. Je dis, assez fort pour qu’il m’entende :

    — Hé, fais attention ! J’ai failli tomber !

    Il me jette un regard surpris. Il a l’air étonné que je sois capable de parler. Peut-être ne s’est-il même pas rendu compte qu’il m’a bousculée. Il réplique avec le sourire :

    — Tu as juste à regarder où tu mets les pieds…

    Il ne s’excuse même pas ! Je suis fâchée, et quand

    je suis fâchée, je perds un peu le contrôle ! Je sens la sueur couler dans mon dos et mon cœur bat davantage la chamade. En plus, ce garçon effronté ose me regarder droit dans les yeux, comme si c’était un jeu… Je n’arrive pas à soutenir son regard vert profond. Je secoue la tête pour retrouver mes esprits et je le sermonne un peu :

    — Et toi, arrête de pousser les autres !

    Pour toute réponse, il éclate de rire. Oh ! Là, je brûle de colère ! Je fais tout pour ne pas le montrer. Les deux autres gars qui l’accompagnent rient aussi. L’un d’eux a des sourcils aussi gros que deux bébés souris. Ça me donne le goût de me moquer, moi aussi. J’ai envie de lui crier de me ficher la paix avec ses sourcils en souris ! Mais bien sûr, je ne le fais pas. Je suis bien éduquée, moi. Alors je ravale ma salive et je détourne la tête.

    Je monte de peine et de misère l’escalier rempli d’élèves. Une fois parvenue au premier étage, j’entends une cloche retentir. Tout le monde se disperse rapidement vers son local attitré. J’aperçois le numéro 120 au-dessus d’une des portes. Enfin, j’ai trouvé mon local de classe ! Je m’y dirige lorsque quelqu’un m’agrippe par l’épaule :

    — Elsa ! Je suis contente de te voir ! Comment ça va ?

    La pétillante Camille me sourit, joyeuse. Je réponds en souriant en retour, même si je me sens moins « hop la vie » qu’elle :

    — Je vais bien, pour un premier jour d’école… Et toi ?

    — Moi ? Je vais toujours bien ! Tu vas dans ce local ? C’est celui de ma classe aussi ! Super, on va être dans le même groupe !

    Je souris encore, comme si c’était une chance inouïe que je me retrouve dans la même classe que Camille. En réalité, il y avait une chance sur deux que nous nous retrouvions ensemble. En effet, il n’y a que deux classes de première année dans ce collège. Je le sais parce que la dame qui m’a accueillie hier me l’a dit, ça aussi. Mais bon, c’est tout de même une bonne nouvelle !

    On entre dans le local. Je

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