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Pars, cours ! Zack
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Livre électronique182 pages58 minutes

Pars, cours ! Zack

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À propos de ce livre électronique

Un jour, je serai le meilleur joueur de baseball, le ninja le plus fort, le coureur le plus rapide… si seulement je peux grandir ! J'en ai assez qu’on me surnomme :

-Zack le lilliputien;
-Zack le Schtroumpf;
-Zack le minus;
-Zack le riquiqui.

Je ne veux plus jamais entendre le mot « petit » !

Même sans mon meilleur ami Félix, je vais prouver à tout le monde que rien n'est à mon épreuve. Mais avant... je dois percer le mystère de la chambre secrète !

3, 2, 1 … C’est parti !

Fais équipe avec Zack, un personnage drôle et énergique, pour relever des défis dignes d’Hercule !
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie26 févr. 2020
ISBN9782897920715
Pars, cours ! Zack
Auteur

Émilie Lussier

Slogan : «Quand tu aimes lire, la vie n’est jamais plate!» Diplômée de l’Université McGill en pédagogie, Émilie travaille depuis 2004 comme enseignante de français au primaire. Mariée et mère de trois garçons, c’est pour eux qu’elle crée ses merveilleuses histoires. L’ultime but d’Émilie ? Transmettre sa passion pour la lecture à un maximum de personnes !

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    Aperçu du livre

    Pars, cours ! Zack - Émilie Lussier

    Chapitre 1

    Say : cheese !

    — Salut, Zack le minus ! m’accueille Alexis.

    — Qu’est-ce que tu veux, tête enflée ?

    — T’es chic and swell, le Schtroumpf. C’est ta maman qui t’a habillé comme ça ?

    Je me fais une joie de lui répondre :

    — Et toi, à voir ton look de chien mouillé, on dirait que t’as oublié que c’est aujourd’hui qu’on prend la photo des finissants.

    — Ben, moi, au moins, je n’ai pas l’air d’un troll !

    Arrgh ! Je laisse tomber. Avec Alexis, c’est toujours pareil : il ne te lâche pas tant qu’il n’a pas le dernier mot. Il prend plaisir à trouver tes faiblesses, pour ensuite t’insulter. Lenny se fait appeler « Le-nerd » à cause de son intelligence, et Léo, « le gros » à cause de son embonpoint… Pour moi, Alexis a dressé la liste de tous les synonymes de « personne de petite taille ». Oui, oui, il a même consulté le dictionnaire !

    Le microscopique.

    Le crapoussin.

    Le minus.

    L’avorton.

    Le lilliputien.

    Etc.

    Je fais semblant que ça ne me dérange pas, et il finit toujours par s’en aller. Mais, au fond, j’ai horreur  d’être petit, et Alexis l’a deviné.

    — Placez-vous en rang pour la photo, du plus petit au plus grand, nous ordonne madame Geneviève.

    Je rigole pour laisser paraître que je me fiche d’être dans la rangée d’en avant, tout en croisant les doigts. Cette année, j’espère avoir gagné les quelques centimètres qui me feront rejoindre les grands, derrière. Pour m’aider, j’ai mis les souliers à grosses semelles de mon frère Sam. J’ai dû enfiler trois paires de bas pour les remplir. Honnêtement, c’est inconfortable, et je me sens comme un astronaute qui porte des bottes lunaires ; mais ça fonctionne ! Je suis cinquième dans le rang, derrière Bernadette.

    Pour l’occasion, elle a un million de billes multicolores dans les cheveux. Sa tête doit peser une tonne et les muscles de son cou, être gonflés. Son foulard, tricoté avec une laine aussi colorée, lui donne une allure de truite arc-en-ciel.

    Les jumelles Blanchet, Léa et Clara, sont habillées pareil et sourient avec un synchronisme parfait, avant même qu’on soit tous placés.

    Mon ami Luca, qui a les dents croches, exerce son sourire figé, les lèvres pincées.

    Lenny essaie de nettoyer ses lunettes —­ Alexis ou Damien ont dû l’agacer, comme d’habitude, en laissant leurs empreintes de doigts au passage.

    Léo, comme tous les matins, présente encore des traces de son déjeuner sur son visage : un peu de ketchup sur la joue.

    Quant à mon ami Félix, il vole la vedette avec son allure de grand sportif qui a tout pour lui.

    « Dites Mastroianni », lance le photographe.

    Ben voyons ! C’est une photo de grimaces qu’il veut, le drôle ? Il pensait peut-être nous faire rire avec ce mot bizarre, mais c’est raté ! Il aurait dû se contenter de « cheese », comme tous les bons photographes que je connais.

    En passant, « cheese » est un mot anglais qui signifie « fromage » et non « souriez ». Je l’ai appris malgré moi, l’autre jour. J’ai voulu être gentil avec miss Kathy, notre secrétaire, et je lui ai lancé : « You have a nice cheese. » Elle a ri à en pleurer ! Je voulais simplement la complimenter sur son beau sourire. Je ne voyais pas ce qu’il y avait de drôle là-dedans, jusqu’à ce qu’elle m’explique que, en réalité, je venais de dire : « Vous avez un beau fromage. »

    OK, j’ai besoin de cours d’anglais ! Surtout si un jour je veux devenir joueur de baseball professionnel. Je serai peut-être recruté par une équipe aux États-Unis !

    Le problème, c’est que notre professeure s’appelle miss Strike. C’est la seule enseignante qu’on appelle par son nom de famille. Comme celui-ci l’indique, elle est mortellement sévère. Et « strike », je comprends ça : au baseball, « strike » = « prise », et après trois prises, tu es retiré…  mort !

    L’anglais pour moi, c’est comme un jeu vidéo : je suis  mort plusieurs fois ! ! !

    Une chance que j’excelle dans les autres cours ! Spécialement en éducation physique. D’ailleurs, maintenant que la photo est prise, je supplie madame Geneviève de me laisser aller au vestiaire. J’enfile mes vêtements sport, et je suis prêt ! Prêt à affronter n’importe quel adversaire… même Alexis Gélinas ! Je suis petit, mais je ne suis pas peureux !

    Chapitre 2

    Manigances

    Après l’école, pendant que je marche avec Adèle, une idée me vient.

    — Où as-tu appris l’anglais, toi ? que je lui demande.

    — Depuis que je suis née, ma mère me raconte des histoires en anglais. On a même des journées English only ! Elle dit que c’est super important d’apprendre au moins une autre langue, et tu connais ma mère, quand elle insiste…

    Adèle n’a pas besoin de continuer sa phrase. Disons que madame Claire, la directrice, aime… diriger.

    — Tu pourrais me donner quelques cours d’anglais ?

    — Oui… Avec quoi as-tu de la difficulté ?

    — Euh… yes !

    — Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! C’est bon, je comprends, on va réviser la base dès demain.

    Saut espace temps

    — Répète après moi, me demande Adèle en montrant la voiture jaune qui tourne le coin de la rue. The car is yellow.

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