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Le secret de la famille - Tome I
Le secret de la famille - Tome I
Le secret de la famille - Tome I
Livre électronique226 pages2 heures

Le secret de la famille - Tome I

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À propos de ce livre électronique

Micky a toujours pensé qu’elle était fille unique. Pourtant, un jour, elle fait la rencontre de Soy, sa grande sœur. Cependant, celle-ci la rejette. Lorsqu'elles s'acceptent enfin, un lourd secret s'immisce entre elles. C’est alors que débute un combat acharné au nom de la famille. Que leur cachent leurs parents ?


À PROPOS DE L'AUTEURE


Le secret de la famille, Tome I, est inspiré de l'histoire réelle de Myskie Chami Abbas qui met en lumière les maux de la famille.


LangueFrançais
Date de sortie20 déc. 2021
ISBN9791037742131
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    Aperçu du livre

    Le secret de la famille - Tome I - Myskie Chami Abbas

    Chapitre 1

    La fille de mon père

    Si vous êtes fille unique et que le lendemain matin on vous apprend que vous avez une grande sœur. Comment réagiriez-vous ?

    Moi j’ai mal réagi. Je m’appelle Micky Guillaume, j’ai 15 ans et je suis fille unique. C’était un lundi lorsque je suis rentrée à la maison, ma mère et mon père étaient dans la cuisine. Je suis montée dans ma chambre, la porte était ouverte. J’entre et c’est là que je vois quelqu’un assis sur mon lit.

    La jeune fille assise sur le lit la salue.

    — Salut ! dit la jeune fille.

    Elle la regarde de la tête aux pieds.

    — Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu fais dans ma chambre ? questionne Micky.

    — Ta chambre ? Ça ne sera plus ta chambre car tu vas la partager.

    — Partager ?

    — À partir d’aujourd’hui, je vais vivre ici donc c’est notre chambre. Je ne suis pas fan de la déco mais j’aime bien.

    — Tu es ma cousine ?

    — Je ne suis pas ta cousine mais je fais partie de ta famille, Micky.

    — Pourquoi ne me dis-tu pas qui tu es pour de bon, étrangère ? dit-elle avec colère.

    Je ne sais pas, mais à peine l’avoir vue, je ne l’aimais pas.

    — Pourquoi ne le demandes-tu pas à tes parents ?

    — Sors dans ma chambre tout de suite !

    Elle l’attrape et la jette hors de sa chambre.

    Je ne voulais plus savoir qui elle est. Je voulais juste qu’elle parte. Mais au fond de moi j’avais compris qui elle était, mais mon cœur ne voulait pas l’admettre.

    Elle quitte sa chambre en appelant sa mère.

    — Maman ! Maman ! l’appelle-t-elle à haute voix.

    — Qu’y a-t-il ?

    — Je ne veux pas partager ma chambre surtout avec une étrangère !

    — Micky ! Soy n’est pas une étrangère.

    — Ah ! Oui, alors c’est qui ?

    — C’est ta grande sœur.

    — Ma grande sœur ?

    — Oui, répondit sa mère tristement.

    J’étais ni triste ni jalouse cette nouvelle m’avait rendue furieuse. Mon père a trompé ma mère, c’est pour ça que Soy existe.

    — Je n’ai pas de sœur et je ne partagerais pas ma chambre ! Elle rentre dans sa chambre en claquant la porte et la ferme à clef.

    — Micky, laisse-moi entrer.

    — Pourquoi acceptes-tu que cette fille vienne vivre à la maison ?

    — Parce que c’est ta sœur.

    — Non ! Ce n’est pas ma sœur ! Mais enfin, maman, tu ne vois pas que papa t’a trompée pendant tout ce temps ? Comment peux-tu être si naïve pour accepter cette fille et la considérer comme ta fille ?

    — Ça suffit ! Ce n’est pas toi qui dois prendre des décisions dans cette maison. Ton père et moi avons décidé que Soy restera ici et dans ta chambre jusqu’au jour du déménagement.

    — On va déménager ?

    J’ai détesté encore plus cette fille en un seul jour, elle a changé ma vie.

    Le soir, Micky n’a pas dîné et Soy lui apporte son repas.

    — Bonsoir ! Ta mère m’a dit de t’apporter ton repas.

    — Je n’ai pas faim.

    — Bon, comme tu veux.

    Elle dépose le plateau de repas sur une petite table et regarde les figurines de vampire que Micky collectionne.

    — C’est quoi ça ?

    Elle descend sur son lit et lui arrache des mains sa figurine.

    — Ne touche pas à mes affaires !

    — Pourquoi ?

    — Tu oses me demander pourquoi ? Tu le fais exprès où quoi !

    — Mi…

    — Je ne veux pas entendre un seul mot qui sort de ta bouche, OK ?

    Elle range sa figurine, Soy la regarde en se disant :

    Je ne sais pas ce que j’ai fait à Micky et pourquoi elle me déteste.

    Deux mois plus tard

    Les jours sont passés si vite, j’ai fait la connaissance de Soy pendant les vacances d’été. Enfin, aujourd’hui c’est le jour du déménagement et demain on reprend l’école.

    — Micky, Soy ! Dépêchez-vous ! disent leurs parents.

    — On arrive ! disent-elles.

    Dans la chambre, Soy range sa valise et Micky arrive devant elle.

    — Écoute-moi, ne crois pas que je t’ai acceptée comme ma sœur. Car même si ma mère t’a acceptée, moi jamais je ne te considérerai comme ma grande sœur.

    — On ne dit jamais, jamais.

    — Moi c’est différent, quand je ne dis jamais, je tiens parole.

    — Tu veux dire que tout ce qu’on a partagé c’était juste de la comédie ?

    — Non, c’était juste de la pitié. Quand j’ai su que ta mère n’était plus de ce monde et que tu n’avais plus de famille, j’ai eu pitié de toi.

    Micky s’en va rejoindre ses parents dehors, Soy était restée immobile devant la porte.

    Ça m’a fait vraiment mal au cœur ce que Micky m’a dit.

    Je ne voulais pas quitter ma maison d’enfance, on avait déjà quitté notre maison qui était au Royaume-Uni. Je ne voulais plus revivre ça et à cause de cette fille, on était obligé de quitter la maison, mais le lycée restait le même.

    Arrivés à la nouvelle maison, Micky est restée bouche bée.

    La maison est immense, il y a au minimum vingt chambres. C’est comme un château, les chambres sont gigantesques, c’est comme-ci je rêvais. La maison avait été léguée à la mère de Soy qui est décédée il y a deux mois donc maintenant la maison est à Soy et aussi toute la fortune. En fait, Soy vient d’une famille millionnaire du côté de sa mère. Je ne vous ai pas dit qu’il y a des domestiques, etc. Je suis comme une princesse. La vérité est que je ne regrette plus d’avoir quitté ma maison d’enfance. Pour l’instant, c’est papa qui gère l’héritage de Soy jusqu’au jour de ses dix-huit ans où elle pourra prendre ses responsabilités. Je comprends pourquoi mon père a trompé ma mère, mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher de la haïr. Le matin, je suis allée au lycée en limousine avec Soy. Elle est en première et moi en seconde. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle est au même lycée que moi.

    Le matin de la rentrée, Soy et Micky sont arrivées au lycée.

    — Salut, Miss ! disent les camarades de Micky.

    Au lycée, tout le monde m’appelle Miss au lieu de Micky. Mes amis n’en croyaient pas leurs yeux lorsqu’ils m’ont vue arriver au lycée en limousine. Eh oui, bientôt on ne m’appellera plus Miss, mais princesse.

    Soy fait la connaissance du proviseur. Lorsqu’elle a terminé de parler avec lui, elle quitte le bureau. Elle n’était pourtant pas seule à marcher dans les couloirs du lycée sans savoir où elle allait.

    — Où suis-je ? dit Soy.

    Soy est perdue dans cet immense lycée. Elle ne se laisse pas vaincre. Tout à coup, elle entend une si belle mélodie de violon. Elle suit le son du violon jusqu’à arriver dans un petit jardin. En marchant et en regardant le paysage, elle tombe sur un jeune homme.

    — Bonjour ! dit le jeune homme en souriant.

    Tout d’un coup, elle se sent nerveuse, incapable de parler.

    — Bon… bon… jour, bonjour.

    — Je m’appelle Julien Jupiter, oui comme la planète Jupiter. Lorsque quelqu’un se présente on…

    — Hein ! Je… Je m’appelle Soy.

    Le jeune homme se met à rire.

    — Enchanté, Soy, approche-toi je ne veux pas te manger. Surtout une jolie fille comme toi. C’est la première fois que je vois du monde par ici.

    — En… e

    — Laisse-moi deviner, tu es perdue, n’est-ce pas ?

    — Oui ! Comment l’avez-vous su ?

    — Tu as dit une phrase en une seconde ! rigole-t-il.

    Soy est énervée par les rires de cet homme.

    — Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle !

    — Pardon, en fait, c’est la première fois que je vois une personne dans cet endroit.

    — Pourquoi ?

    — Cet établissement est gigantesque, il y a même des endroits qui ne sont pas fréquentés. J’aime bien être ici on entend les oiseaux chanter et aussi le vent est si doux. Quand on ferme les yeux en écoutant tous ces petits bruits, on dirait que ça donne un merveilleux chant.

    — Pour…

    — Chut, ferme les yeux et écoute attentivement, dit-il tendrement.

    Elle part s’asseoir à côté de lui, ferme les yeux et entend ce merveilleux chant, tout comme l’a dit Jupiter. Mais à force d’écouter ces petits bruits, elle tombe dans son sommeil. À son réveil, Julien n’était plus là et la cloche avait déjà sonné. Catastrophe ! En plus, elle était perdue. Elle a commencé à chercher sa classe mais dans cet immense lycée, elle en était incapable. En courant partout, elle aperçoit quelqu’un.

    — Excusez-moi ! Excusez-moi de vous déranger, j’ai besoin d’aide. Je cherche la salle deux cent vingt-six c’est écrit ici bâtiment C, lorsque je suis allée, il n’y avait pas le nombre deux cent vingt-six.

    — Ah ! Je vois, tu es nouvelle.

    — Oui !

    — Il fallait le dire bien avant, viens avec moi je vais tout t’expliquer.

    — Mais où on va ?

    — Je vais te faire visiter le lycée.

    — Hein ! Mais je n’ai pas le temps de visiter le lycée, il faut que j’aille en cours.

    — Comme tu l’as dit, on n’a plus le temps pour aller en cours. Et puis tu as deux heures de permanence. Alors il faut profiter de ces trois heures pour te dire des choses que tu ne sais pas. Bien sûr, on ne peut pas le visiter pendant ces trois heures. Moi c’est Noémie Bernard et toi ?

    — Moi c’est Soy Guillaume.

    — Alors Micky, est ta cousine ?

    — Non, c’est ma sœur.

    — Ta sœur ? Tout le monde dit qu’elle est fille unique, comment ça se peut ?

    — C’est une longue histoire, mais on n’est pas là pour parler de ma famille. Je me demande comment vous faites pour ne pas vous perdre dans ce lycée. C’est le plus grand lycée que je n’ai jamais vu de toute ma vie.

    — C’est normal, en mille sept cent vingt-six c’était une prison. On raconte qu’aucun prisonnier n’est arrivé à s’évader. Cette prison a été créée par l’arrière-arrière-grand-père de monsieur Jupiter. On dit aussi qu’en mille huit cent quarante-neuf, monsieur Jupiter a disparu avec tous les prisonniers d’un coup, il y avait environ neuf millions.

    — Jupiter Edward ?

    Je m’appelle Julien Jupiter, pense-t-elle. Mais oui, cet homme alors, il est de la même famille que monsieur le Proviseur, pense-t-elle à haute voix.

    — Eh oh ! Ici la terre, dit Noémie.

    — Pardon, comment tu sais tout ça ?

    — J’ai fait des recherches.

    — C’est vrai qu’il y a des endroits où personne n’a jamais mis les pieds.

    — Oui, c’est ce qu’on dit. J’ai intégré ce lycée car plus tard, je veux être journaliste et un jour je découvrirai le secret de ce lycée. Et toi, c’est quoi ton rêve ?

    — Mon rêve ? Je veux être chanteuse, je veux que les gens n’oublient jamais Nina Silvère.

    — Pourquoi ?

    — Parce que c’est… Avant je portais le nom de Silvère. Nina était ma tante, elle me chantait toujours ses chansons. On ne peut pas vraiment dire qu’elle me les chantait, puisque je l’écoutais à travers une vieille cassette. Mais je veux t’aider. Je veux t’aider à trouver le secret.

    — Soy ! Soyons amies.

    — Mais on se connaît à peine.

    — C’est pour cela, et en plus tu as besoin de moi pour aller en cours.

    — Pourquoi dis-tu ça ?

    — On est dans la même classe.

    — C’est pour ça que tu connais mon emploi du temps. En fait, Noémie, quel secret veux-tu savoir ?

    — Ne me dis pas que tu veux m’aider sans même savoir ce que je veux découvrir.

    — Oui !

    — Tu es vraiment bizarre.

    — Je te signale que c’est toi qui as changé de sujet en me demandant ce que je veux faire plus tard.

    — Je… Je veux découvrir ce que sont devenus les prisonniers et aussi monsieur Jupiter, l’arrière-arrière-grand-père d’Edward Jupiter. Tu sais Soy, parfois je me sens comme si j’étais allé vers le passé de ce lycée, quand ce n’était qu’une prison. Je me sens comme si j’étais une prisonnière dans cette immense prison et qu’il n’y avait aucune échappatoire.

    — Noémie, est-ce que tu vas bien ?

    — Oui, pourquoi ?

    — Parce que…

    — J’ai tellement faim, soupira-t-elle, et si nous allions manger ?

    — Hé ! Mais je n’ai pas faim.

    Elles font la queue pour acheter des sandwichs. Lorsqu’elles ont acheté les sandwichs, elles marchent dans la cour du lycée jusqu’à un banc en bois et s’asseyent pour manger tranquillement. Soy regarde attentivement Noémie en pensant à ce qu’elle avait dit tout à l’heure.

    Qu’est-ce qui lui a pris de dire toutes ces choses tout d’un coup sur elle ? En plus, elle connaît beaucoup de choses sur la famille Jupiter pour quelqu’un qui a fait juste des recherches. Peut-être qu’elle connaît Julien. Ha ! Julien… attend ! Pourquoi je pense à lui ? pense Soy en mangeant vite son sandwich sans s’en rendre compte.

    — Soy ! tu vas bien ?

    — Oui, je vais bien, pourquoi cette question ?

    — Je ne sais pas, tu peux au moins manger doucement !

    — Ce sandwich est vraiment délicieux. Et moi qui ne voulais pas venir manger, j’imagine ce que j’allais rater, rit-elle. Et toi, Noémie, tu es sûre que tu vas bien ? Noémie ! Noémie !

    — Je vais bien. Désolée, j’étais perdue dans mes pensées.

    Elle était perdue dans ses pensées, donc elle n’a rien entendu de ce que je lui ai dit ?

    — Est-ce que tu connais Julien ?

    — Julien Jupiter ? Oui, je le connais, tu veux avoir des informations sur lui car…

    — Regardez qui va là, les interrompt un groupe de filles.

    — Micky, qu’est-ce que tu fais ici ? questionne Noémie.

    — Noémie, je vois que tu te portes bien pour une prisonnière, dit Micky.

    — Qu’est-ce que tu racontes, Micky ?

    — La ferme, je ne parle pas avec les étrangers.

    — Comment tu peux parler ainsi à ta grande sœur, petite insolente ? D’ailleurs, on ne vous a pas dit que les déchets ne doivent pas traîner dans notre cour ? On

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