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Les Heures Magiques
Les Heures Magiques
Les Heures Magiques
Livre électronique43 pages36 minutes

Les Heures Magiques

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À propos de ce livre électronique

Iels désirent.
Recueil de sept nouvelles sur une diffraction du désir écrites en 2007.

LangueFrançais
ÉditeurJoao Duarte
Date de sortie15 avr. 2012
ISBN9781005524111
Les Heures Magiques
Auteur

Joao Duarte

Auteur franco-portugaisparis.joaoduarte@gmail.com

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    Les Heures Magiques - Joao Duarte

    LES HEURES MAGIQUES

    by

    João Duarte

    SMASHWORDS EDITION

    * * * * *

    PUBLISHED BY:

    João Duarte on Smashwords

    les Heures magiques

    Copyright © 2022 by João Duarte

    Smashwords Edition License Notes

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    * * * * *

    LES HEURES MAGIQUES

    1h01, la peur

    2h22, la supplication

    3h33, la découverte

    4h44, un plaisir

    5h55, le réconfort

    7h07, un sourire

    10h10, le mensonge

    12h12, l'amitié

    13h33, les musiques

    15h30, les caresses

    18h36, l'éclat

    19h38, l'éternité

    21h11, la jouissance

    21h22, les mots chauds

    22h00, l'ivresse

    22h22, la bénédiction

    22h44, l'enchantement

    23h32, l'éloignement

    00h00, quelque chose de disparu réapparaît

    * * * * *

    Il la détestait. Il n’essaya même pas de comprendre pourquoi, tous, ils croyaient en elle. Il éteignit son poste de télévision.

    Le silence dans l’appartement éclairé et toujours aussi vide. Il avait juste collé quelques posters d’ailleurs aux murs. Il y avait juste son bureau dans un coin. Son bureau et son énorme fauteuil. Il aimait son fauteuil, il aimait s’y asseoir. Mais il n’aimait pas le regarder.

    Dans le coin de son autre œil, il y avait la cuisine. Le grand bar en carrelage et la cuisine rangée.

    Il la détestait. Ce n’était qu’une idiote. Et ceux qui croyaient en elle n’étaient que des idiots.

    Il se tourna vers son bureau et l’ordinateur. Le fauteuil et le téléphone. La lampe éteinte et l’écran en veille. Mais la cuisine restait toujours dans son champ de vision, dans l’extrême de son champ de vision, dans son coin.

    Il était encore tôt. Derrière la grande fenêtre il ne faisait pas encore nuit, et le paysage se déployait jusqu’à la colline.

    Il était encore tôt. Mais quand était-ce, tard ? La nuit finirait-elle par tomber ?

    Oserait-il sortir ? L’autre, le bellâtre, lui avait conseillé de sortir. Lui aussi, ce n’était qu’un idiot. Il était même idiot au point de croire en elle. Lui aussi.

    Le bellâtre était un idiot, mais c’est vrai qu’il était bien tenté, parfois, de sortir. De chercher. Le fantasme de trouver.

    Il regarda son ventre, et la cuisine revint plus disctinctement, prit plus de place dans son champ de vision. Le souvenir d’une sensation crémeuse et sucrée lui remplit la bouche. Dans le congélateur, il y avait de la crème glacée.

    Dans un réflexe, il entama le mouvement de se lever, mais son reflet dans l’écran du téléviseur face à lui et jusqu’au téléviseur lui même, qui lui rappela le souvenir de cette idiote en laquelle ils croyaient tous, éveillèrent une violente

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