Le secret de Thangka: Un roman d'horreur
Par Nicolas Gaube
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À propos de ce livre électronique
Il est peut-être le seul à pouvoir vous sauver la vie...
Il s’est échappé de sa prison. Perdu au milieu de la garrigue, il court pour sa vie.
Derrière lui, il laisse la fille, abandonnée aux mains de son geôlier.
C’est elle qui l’a libéré, il lui doit la vie.
Il a besoin d’aide pour la sauver. Viendra-t-elle de Jean-Pierre qui se sait condamné et déteste tous ceux qui s’approchent de lui ? Viendra-t-elle de Rémi qui a été jeté à la rue et semble plus désespéré que lui ?
Il n’a pas de temps à perdre, l’homme-loup est à ses trousses. Il sait de quoi il est capable, il l’a vu tuer ses semblables tant de fois.
Ce qu’il ne sait pas, c’est que, sans lui, la fille est condamnée.
Il ne peut pas le savoir.
Ce n’est qu’un chien.
Plongez dans ce récit d'épouvante et frissonnez en découvrant son intrigue haletante !
EXTRAIT
Le hurlement de l’homme.
Derrière lui.
Des pas précipités.
Une lampe torche projetant des filets d’ombres devant lui, autour de lui. L’impression d’être écrasé par les ténèbres.
Tenir bon, courir, courir encore.
Vivre enfin. Le monde bat en lui. Les odeurs émanent de toutes parts, buissons de thym, fourrures d’animaux sauvages, plumes et excréments laissés çà et là. L’horreur de retrouver les sens dont il était privé depuis si longtemps.
Pas le temps de… penser.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Attention mes amis, voilà encore une nouvelle plume qui vaut largement le détour! Si vous êtes curieux et prêts à vous lancer sur de nouveaux terrains, ce roman mérite toute votre attention. L'histoire nous prend dans ses filets dès le début et les émotions ressenties durant cette lecture sont tellement nombreuses qu'il nous faut toujours absolument découvrir la suite, à tel point que je l'ai dévoré en une soirée... Quand je vous dis qu'il vaut le détour, ce n'est pas un mensonge... - Yumiko, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1977 à Cenon, Nicolas Gaube découvre à l’adolescence la littérature d’épouvante à travers les œuvres de Stephen King et d’Edgar Allan Poe. Elles lui inspireront ses premiers textes, dont certains seront publiés dans différentes anthologies. Après l’obtention d’une maîtrise de biologie cellulaire et de géologie, il devient professeur de Sciences de la Vie et de la Terre. Le Secret de Thangka lui a permis d’allier ses deux passions, l’écriture et les dernières découvertes scientifiques.
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Aperçu du livre
Le secret de Thangka - Nicolas Gaube
Table des matières
Résumé
Le secret de Thangka
Dans la même collection
Résumé
Il est peut-être le seul à pouvoir vous sauver la vie...
Il s’est échappé de sa prison. Perdu au milieu de la garrigue, il court pour sa vie.
Derrière lui, il laisse la fille, abandonnée aux mains de son geôlier.
C’est elle qui l’a libéré, il lui doit la vie.
Il a besoin d’aide pour la sauver. Viendra-t-elle de Jean-Pierre qui se sait condamné et déteste tous ceux qui s’approchent de lui ? Viendra-t-elle de Rémi qui a été jeté à la rue et semble plus désespéré que lui ?
Il n’a pas de temps à perdre, l’homme-loup est à ses trousses. Il sait de quoi il est capable, il l’a vu tuer ses semblables tant de fois.
Ce qu’il ne sait pas, c’est que, sans lui, la fille est condamnée.
Il ne peut pas le savoir.
Ce n’est qu’un chien.
Né en 1977 à Cenon, Nicolas Gaube découvre à l’adolescence la littérature d’épouvante à travers les œuvres de Stephen King et d’Edgar Allan Poe. Elles lui inspireront ses premiers textes, dont certains seront publiés dans différentes anthologies. Après l’obtention d’une maîtrise de biologie cellulaire et de géologie, il devient professeur de Sciences de la Vie et de la Terre. Le Secret de Thangka lui a permis d’allier ses deux passions, l’écriture et les dernières découvertes scientifiques.
Nicolas Gaube
Le secret de Thangka
Roman
Dépôt légal novembre 2014
ISBN : 978-2-35962-669-8
Collection Aventure
ISSN : 2104-9696
©2014 - Couverture Ex Aequo
©2014 – Illustration de couverture J. R. Doyle
© 2014 — Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays. Toute modification interdite.
Éditions Ex Aequo
6 rue des Sybilles
88370 Plombières les bains
www.editions-exaequo.fr
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Le dernier cerf – Pierre Cousin - 2014
Vents froids – J-M Pen – 2014
La petite fille du cimetière – Arlette Bombard - 2014
À tous ceux qui sont abandonnés au bord du chemin.
1
Le hurlement de l’homme.
Derrière lui.
Des pas précipités.
Une lampe torche projetant des filets d’ombres devant lui, autour de lui. L’impression d’être écrasé par les ténèbres.
Tenir bon, courir, courir encore.
Vivre enfin. Le monde bat en lui. Les odeurs émanent de toutes parts, buissons de thym, fourrures d’animaux sauvages, plumes et excréments laissés çà et là. L’horreur de retrouver les sens dont il était privé depuis si longtemps.
Pas le temps de… penser.
Le sol rocailleux file sous ses pieds. Le plaisir de sentir les petits cailloux s’enfoncer dans sa peau.
La chaleur de l’été accumulée dans la journée se libère, le réchauffe.
Finis les revêtements plastiques puant l’eau de javel.
— Bon sang !
La voix de l’homme le glace. Il change de direction et continue sa course folle. Il sent son pas lourd, sa sueur pleine de peur et d’adrénaline, la rage dans son souffle court. Il ne va pas le lâcher, il ne va pas abandonner. Lui court plus vite, mais sans savoir où aller. Il plonge dans l’inconnu. L’homme sait, il a la connaissance pour lui, toujours cette supériorité, qui justifie toutes les tortures. Tout ce qu’il a subi.
L’homme gagne du terrain.
Un oiseau s’envole en se lamentant, toujours plus haut, vers la douce et pleine lune… Lui est cloué au sol. Des sabots claquent sur sa gauche, trois, quatre individus… Lui est seul. Seul. À lutter pour sa survie, pour sa liberté, pour ne pas devenir… fou ?
Il freine brusquement, le sol s’arrête, un vide béant ouvre sa bouche glacée, il ne voit rien, une odeur vaguement humide lui parvient. Il est en haut d’une falaise. Il fait volte-face, pris par le faisceau lumineux.
— Calme. Pas bouger.
La voix de l’homme se fait plus douce.
Il entend un grondement sourd sortir de sa propre gueule. C’est la première fois qu’il s’oppose, qu’il exprime sa colère, face à celui qui l’a tenu enfermé.
Il regarde autour de lui. Il pourrait courir, se faufiler, s’enfuir encore.
Son cœur bat fort dans sa poitrine, il commence à souffrir.
— Pas... bouger, le chien.
Le bruit caractéristique. Ce bruit métallique qui précède le coup de feu et la piqûre violente qui fait dormir.
Plus jamais cela.
Ses griffes s’enfoncent dans le sol et il se jette dans le vide.
Se tourner vers l’inconnu plutôt que vivre le même enfer encore et encore.
2
Le médecin semblait perdu dans ses feuilles.
Face à lui, Jean-Pierre se cala dans son fauteuil. Il se sentait à l’étroit, emprisonné entre les accoudoirs, gêné dans ses mouvements.
Il essuya une fois de plus une goutte de sueur qui pendait au bout de son nez. Il détestait les rendez-vous avec son médecin, mais alors là, face à cet inconnu de spécialiste, dans le bureau inconnu de cet hôpital tout aussi inconnu, l’attente était insupportable. Accouche le vieux, accouche !
— Mon ami, je viens de voir les résultats de votre scanner cérébral. Regardez.
Mon ami ? Il venait de l’appeler son ami ? Pour qui se prenait-il ?
Jean-Pierre n’eut même pas le temps de réagir. Le médecin continuait son discours. Un discours maintes fois répété, toujours bienveillant, toujours adapté, il en était convaincu. Il faisait des pauses, histoire de laisser à son patient le temps d’assimiler.
Jean-Pierre ne faisait que regarder la gomme du crayon à papier qui faisait de petits cercles sur l’écran de l’ordinateur.
Un mot sur dix parvenait à ses oreilles.
Vos vertiges, vos maux de tête insupportables, vos vomissements.
Il sentait ses entrailles se creuser.
Masse plus claire anormale.
Ses mains se crispaient sur les accoudoirs.
Augmentation de la pression intracrânienne.
Ses yeux voyaient, mais ils n’enregistraient rien.
IRM cérébrale, examens complémentaires.
Il entendait, mais il n’écoutait pas.
Glioblastome…
Tout s’était effondré à l’intérieur de lui. Plus d’organes, plus rien, une carcasse vide qui hochait la tête.
Il se dit bêtement qu’il avait un beau profil sur cette image en noir et blanc, ce nez parfait, fin et droit, il le tenait de sa mère. Tout le reste, ses mains épaisses, son torse large, son ventre rebondi, ses jambes solides et ses poils qui remontaient jusque sur ses épaules, il les tenait de son père.
— Monsieur Cabanel ?
— Quoi ?
— Vous avez des questions ?
— Heu, j’ai un cancer ?
Sourire du monsieur.
— Ne vous inquiétez pas, on va s’occuper de vous. Venez, nous allons voir ma secrétaire et vous prendre un rendez-vous pour l’IRM de manière à mieux localiser votre problème.
Ils se levèrent, le médecin lui montra le chemin de la sortie et posa une main osseuse, glacée, sur son épaule. Jean-Pierre serra le poing pour éviter de lui en retourner une en pleine face.
— Vous avez de la famille qui vous attend ?
— Non. Je suis seul.
*
* *
À peine descendu, Jean-Pierre remit rapidement sa casquette grise en place. Le bord était blanchi par le sel de sa propre transpiration, mais elle avait l’avantage de le soustraire aux regards d’autrui.
Première étape : la pharmacie.
Ses yeux fixaient le goudron du trottoir.
Surtout ne croiser le regard de personne. La dernière fois qu’il avait eu le malheur de regarder qui il avait en face de lui, un groupe de petits cons de son quartier s’était ouvertement foutu de sa gueule. Ils l’avaient apostrophé, tutoyé, insulté et lui n’avait pas su comment réagir.
Au passage piéton, il sortit de ses pensées et regarda de chaque côté, au cas où. Il ne regardait pas pour lui, non. Il s’en foutait de se faire écraser. Mais impliquer une personne, qui n’avait rien demandé, dans un accident de la route, avec un vieux croulant comme lui, était la limite de sa misanthropie.
À ce moment précis, il aperçut une tache émeraude, à droite, sur le trottoir d’en face et se raidit instinctivement. C’était une de ses bonnes voisines, madame X. Elle portait encore cette robe verte à bretelles qu’il lui avait déjà vue. Un chapeau de paille reposait, de biais, sur ses cheveux auburn, légèrement bouclés.
À ses pieds, se tenait son chien, une sorte de croisement entre une chauve-souris et un rat. Petit corps ovoïde, tête minuscule et oreilles pointues qui offraient une forte portée au vent. Il remuait tout le temps la queue.
Elle s’approchait de lui.
Jean-Pierre déglutit.
Elle ne manquerait pas de le saluer, comme à chaque fois.
— Bonjour, monsieur Cabanel ! Cela fait longtemps que je ne vous ai pas vu ! Quelle belle journée, n’est-ce pas ?
— ’jour.
Oh ! Oui, quelle belle journée, en effet ! Je viens d’apprendre que j’ai une tumeur au cerveau ! Un temps pareil, c’est parfait pour une petite chimiothérapie ! Que diriez-vous de m’accompagner ?
Il remit machinalement sa casquette en place et fit semblant de se plonger dans son ordonnance.
— Vous allez à la pharmacie ?
Détourner le regard, faire quelques pas sur le côté.
— Elle est fermée, lança-t-elle.
Il leva la tête, elle arborait un petit sourire en coin. Ses lèvres peintes s’entrouvraient, on pouvait deviner la blancheur de ses dents.
— Comment ? bredouilla-t-il.
Il s’était mis en condition une heure avant de partir. Tous ses plans tombaient à l’eau.
— La pharmacie a fermé une heure plus tôt aujourd’hui.
— Pourquoi ?
— Je ne sais pas ! Peut-être une urgence, peut-être un mari souhaitant passer un week-end en amoureux avec sa femme, peut-être ont-ils su que vous arriviez et ont voulu fermer avant !
Elle éclata de rire en rejetant ses cheveux en arrière.
Une décharge d’adrénaline laissa Jean-Pierre sans réaction. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, il ne l’écoutait plus. Il n’aurait pas ses médicaments.
Sa bouche devint sèche.
— Tout va bien, monsieur Cabanel ? Je ne vous ai pas vexé, j’espère ! Je parle trop. Mon défunt mari me le disait tous les jours. Je suis désolée.
Il pourrait tenir ce soir, en espaçant les prises. Avec un peu de chance.
— Ce n’est pas vous, reprit-il. J’ai vraiment besoin de…
Il agita l’ordonnance.
— Oh… Vous permettez ?
Sans attendre sa réponse, elle lui prit le papier et commença à le parcourir des yeux.
— Ce n’est pas possible, s’exclama-t-elle.
Jean-Pierre tendit la main pour récupérer son bien. Avait-elle compris ? Était-elle un médecin à la retraite ? Y avait-il, sur la feuille, le nom de certains médicaments prescrits seulement en cas de cancer ? Était-il démasqué ? Il ne voulait pas qu’on le prenne en pitié. Il ne voulait pas que l’on s’intéresse à son cas. Il voulait qu’on le laisse tranquille. Les gens qui aiment souffrent trop. Lui, pouvait souffrir, lui, pouvait mourir, mais il se devait d’épargner les autres.
— Quelle écriture de cochon ! Je n’arrive même pas à lire votre nom ! Au moins, le docteur Garcin, il imprime ses feuilles ! Vous devriez aller chez lui !
Il reprit sa feuille sans manière et lui tourna le dos. Le sang montait à sa tête et tambourinait sous son crâne. La douleur s’éveillait.
— Au revoir, dit-il dans un souffle.
Elle haussa la voix pour le retenir.
— Vous ne voulez pas venir chez moi ? J’ai de la bière belge au frigo ! Vous aimez la bière ?
Il adorait la bière. Sa couleur ambrée, les bulles qui remontaient et éclataient à la surface du liquide, la mousse légère et généreuse, l’amertume de la première gorgée, traçant son chemin au fond de sa gorge et de ses organes. Et la fraîcheur.
— Non merci, je préfère rentrer.
Il ne la regardait même pas. La lumière ambiante commençait à l’aveugler. Il serra les dents.
— Alors, à bientôt, monsieur Cabanel ! Au plaisir !
Il s’arrêta et leva les yeux.
Elle agitait sa main avec légèreté.
Il sourit. Enfin… il fit ce qu’il imaginait être un sourire et lui demanda :
— Comment vous appelez-vous ?
Elle lui sourit à son tour, le sourcil gauche légèrement froncé, étonnée qu’il ne le sache pas déjà.
— Je m’appelle Anabelle… Anabelle Morisot.
Il ne répondit pas.
Il la salua simplement en posant deux doigts sur la visière de sa casquette. Il avait beau se montrer désagréable depuis des années, elle était comme immunisée contre toute mauvaise humeur. Cette femme devait être folle pour lui adresser encore la parole.
Il ne voulait qu’une chose. Rentrer chez lui, dans sa vieille baraque à étage, au milieu d’un misérable jardin, pour fermer les portes à double tour et hurler sa douleur au bordel ambiant.
3
La nuit avait été éprouvante. Son corps le martyrisait, même si chaque articulation, chaque muscle le faisait souffrir, il ne pouvait pas s’arrêter d’avancer.
La chute, le contact glacé de l’eau, l’impression de suffocation, de ne jamais pouvoir remonter à la surface n’avaient pas duré longtemps. D’instinct, il avait su quoi faire, les mouvements de ses pattes étaient venus d’eux-mêmes, il s’était lentement laissé porter par le faible courant. Il avait simplement nagé pour rester à la surface. De chaque côté du fleuve, les falaises calcaires avaient empêché tout repos, pas de rives, pas d’îlots.
Pas le temps de savoir où aller, pas le temps de penser, avancer, avancer encore.
Il avait pu émerger des eaux, sur une plage de galets multicolores. Il s’était ébroué et, levant le nez au vent, avait tenté de repérer son ennemi.
Son odeur lui était à peine parvenue. Il allait pouvoir se reposer. En regardant autour de lui, il avait vu un amoncellement de troncs, de branches mortes, arrachés aux berges lors de la précédente crue. Il s’était mis à couvert et s’était endormi quelques minutes plus tard, épuisé.
Un autre jour commençait. Son premier jour de liberté. Ses poils avaient séché et des croûtes de terre grisâtres pendaient sous son ventre. Il suivait un sentier qui longeait le fleuve. Le clapotis de l’eau, la fraîcheur du sous-bois le ravissaient.
Tout grouillait.
Les oiseaux s’envolaient sur son passage en poussant de petits cris aigus, des créatures invisibles détalaient, il avait envie de leur courir après, de courir tout court, mais son corps réclamait encore du repos. La douleur se faisait moins insistante au fur et à mesure que son organisme se réveillait. Il regardait autour de lui. Il découvrait, s’émerveillait, profitait. Il vivait.
Une odeur différente attira son attention. Il huma l’air autour de lui et repéra l’endroit où l’effluve se faisait plus intense. Là, tout droit. Plus il s’approchait, plus sa bouche s’emplissait de salive, plus il progressait, plus le monde autour de lui disparaissait. Il n’avait plus qu’un seul objectif : manger.
Il déboucha sur une clairière et atteignit enfin son but.
À la vue de tous, il s’approcha de l’objet renfermant tant de délices potentiels : un sac-poubelle. Le contact du plastique sur sa langue, son goût chimique ne le rebutèrent pas. Il serra les dents et, s’arc-boutant sur ses quatre pattes, tira de toutes ses forces, secoua la tête de gauche à droite pour déchirer, faire céder les entrailles artificielles