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L'homme qui tua Dieu
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Livre électronique223 pages4 heures

L'homme qui tua Dieu

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À propos de ce livre électronique

Mon père, je vais le tuer en sept jours.
Le père Dimitri se préparait, comme à son habitude, à remplir son office dominical, mais la découverte d’une note inquiétante et l’explosion d’un objet sacré au sein-même de son église allaient tout changer.

Gabriel, un jeune amnésique dont la vie est marquée par le malheur, est harcelé par de mystérieux individus qui torturent son esprit. Une série d’événements inattendus le jettent dans l’œil du cyclone, le piégeant entre la vengeance sadique d’un esprit perturbé et de graves accusations de terrorisme.

Le prêtre et le jeune homme se retrouvent plongés dans un mystère où la foi et la raison seront poussés à l’extrême par les actes pervers d’un tueur.
Avec l’aide d’Elisa, une psychiatre de renom, et d’Halloran, un policier, Gabriel et Dimitri ne disposeront que de sept jours pour échapper à la mort et lever le mystère qui tenaille leurs âmes.

Mensonges, symbolisme, religion et mystère forment une combinaison parfaite dans l’un des thrillers les plus audacieux de la dernière décennie.

LangueFrançais
Date de sortie6 sept. 2018
ISBN9781547546725
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    Aperçu du livre

    L'homme qui tua Dieu - Juan Carlos Arjona Ollero

    A Enrique Laso, ami fidèle et personne exceptionnelle. Ensemble, nous avons partagé la passion du running et avons appris beaucoup l’un de l’autre.

    L’HOMME QUI TUA DIEU

    Gabriel se leva lentement en traînant des pieds, comme s’il portait des semelles de plomb. Dormait-il encore ? Il n’en savait rien, et même s’il avait vécu des rêves éveillés toute sa vie, dans celui-ci, il ne parvenait pas à savoir s’il était vraiment dans les bras de Morphée ou s’il déambulait simplement avec la démarche léthargique d’un zombie. Mais, quelle que fût la réponse, il l’ignorait. Il marchait d’un pas lent, mais régulier à travers le couloir. Même dans l’obscurité de la nuit, il pouvait distinguer des formes, des contours diffus, l’esquisse de ce qu’il supposait être ses meubles et les autres objets qui décoraient sa maison.

    Gabriel entendit du bruit, et puis un coup. Dans d’autres circonstances, cela lui aurait donné la chair de poule, mais là, il semblait anesthésié par un calme inquiétant. La peur, qui aurait dû lui servir de mécanisme de défense, le mettre en alerte et le pousser à se cacher de l’intrus qui avait pénétré chez lui, avait totalement disparu ; il entendit la porte se fermer et s’y précipita pour voir ce qui se passait.

    Les jambes de Gabriel recouvrèrent leurs forces et se remirent à avancer, animées par quelque chose qu’il ne sut décrire.

    Mais que pouvait-il y avoir de plus étrange que ce qu’il avait à présent sous les yeux ?

    La porte qu’il venait d’ouvrir n’avait qu’une issue, et d’après le paysage qui se déroulait devant lui, ça ne pouvait être que l’enfer.

    Se dressait sous ses yeux un arbre aux branches les plus difformes qu’il eut vu de toute sa vie... Une femme y était pendue, les yeux encore ouverts, personne ne s’était donné la peine de les lui fermer. Ce regard de malheur éternel se planta droit dans ses yeux. Son corps ne répondait plus, ce n’était plus qu’une coquille vide, son esprit s’était tétanisé dès l’instant où les yeux de la morte avaient rencontré les siens. Pendant quelques secondes, Gabriel eut le sentiment d’être plongé dans un cauchemar.

    Une brise glacée souffla, que tout un chacun, où qu’il se trouvât, endormi ou éveillé, coupable ou innocent, put ressentir. Cette brise et la nuit étaient les seuls témoins, ils assistaient à quelque chose de terrifiant.

    Chapitre 1

    Cordialement, la Mort

    Mon père, je vais le tuer en sept jours.

    Dimitri examina pour la troisième fois l’écriture soignée. Il avait trouvé la lettre quelques minutes plus tôt, quand il avait pénétré dans la sacristie Il écarta le col de sa soutane dans le vain espoir de mieux respirer. Après tout, les prêtres n’étaient pas habitués à ce genre de surprise.

    D’où peut bien sortir cette lettre ? pensa-t-il.

    Le prêtre vérifia minutieusement chaque coin de sa sacristie, s’attachant au moindre détail, afin de savoir si quelqu’un avait réussi à s’insinuer dans l’église. Si tel était le cas, il devait avoir laissé quelques indices. Les chaises, le bureau, les tiroirs et même le tapis n’avaient pas bougé depuis son départ. Bien que le contenu de la lettre fût suffisamment explicite, il le relut pour tenter d'y trouver un sens.

    Qui pouvait bien le menacer ? Après tout, Dimitri n’était que le prêtre ordinaire d’un village ordinaire. Il retourna la lettre et s’aperçut qu’il avait oublié quelque chose, une photographie, du moins, un morceau de photo. On y voyait une forêt d’allure plutôt sinistre que Dimitri, sans trop savoir pourquoi, eût l’impression de connaître.

    Ne pensez même pas à prévenir la police...

    Cette phrase avait été griffonnée par la même main.

    - Mon Dieu...

    Il rapprocha la chaise de son bureau et s’y laissa tomber lourdement, tout son corps envahi par la peur.

    La situation était aussi inattendue que terrifiante. Le prêtre se sentit comme plongé dans l’un des films à suspense qu’il avait tant aimés dans sa jeunesse. Mais à présent, loin de le divertir, tout cela provoquait en lui une peur qui n’avait rien de cinématographique. Il eut envie de courir tout droit au commissariat, ou vers l’agence de détective privé la plus proche. Mais Dimitri se contenta de faire ce qu’il savait faire le mieux, ce qu’il faisait toujours quand les événements le dépassaient. Il entama une prière.

    - Seigneur, Roi des Cieux, notre Père qui êtes partout et à qui rien n’échappe. Oh, Seigneur ! Ne m’abandonne pas par cette sombre nuit, envoie tes anges veiller sans cesse sur mon chemin.

    Anges

    Ce mot retint son attention une fraction de seconde, ce qui suffit à interrompre son oraison.

    Dimitri se leva et se dirigea vers le rayonnage où étaient rangés tous les ouvrages qui composaient son extraordinaire collection. Il fit glisser ses longs doigts sur la tranche poussiéreuse des livres. Le clerc était fermement convaincu que l’on pouvait connaître quelqu’un d’après ses lectures.

    - Où es-tu ? Tu te caches... Ah, te voilà ! s’exclama le prêtre en trouvant l’ouvrage qu’il cherchait. Il l’extrait avec la délicatesse de celui qui tient entre ses mains un trésor inestimable. La couverture du livre était soigneusement calligraphiée.

    FILII DEI

    Dimitri prit le livre entre ses mains et en admira la couverture. Il ressentit ce frisson de plaisir qui le parcourait chaque fois que ses mains entraient en contact avec ce livre, bien que le mot « livre » fut quelque peu prétentieux pour désigner son Journal Intime. Il avait commencé à le rédiger de nombreuses années auparavant, au-delà de ce dont sa mémoire pouvait se souvenir. Il caressa amoureusement la couverture, il avait une affection particulière pour ce manuscrit. Il l’ouvrit et, comme toujours, la photo du petit Jésus l’accueillit avec la même passivité silencieuse.

    - Je n’ai rien à craindre tant que Dieu est près de moi.

    Dimitri parlait à voix basse, presque dans un murmure incontrôlable, comme si ses mots étaient incapables de rester dans sa bouche. Ses doigts tournaient rapidement les pages, en quête de quelque chose, il ignorait quoi. Mais quand il le verrait, il saurait. De la même façon qu’il avait débuté sa recherche frénétique, il toucha soudain au but.

    Le livre était ouvert presque au milieu, il s’était arrêté sur une page qu’il ne se souvenait pas avoir écrite, mais qui lui parut incontestablement intéressante.

    MANUS DEI

    Tel était le titre qui couronnait l’illustration. On y voyait deux anges tenant des épées de feu, à genoux, en train de prier. Le dessin était si beau, si détaillé et si artistique qu’on aurait pu le croire né de la main de De Vinci ou de Michel-Ange. Une magnifique image qui aurait pu servir d’illustration à l’un des passages des coûteuses Bibles romaines qu’il conservait dans l’église... Si elle n’avait pas comporté un détail aussi macabre : les anges étaient dépourvus d’ailes et, à leur place, un moignon sanguinolent laissait supposer qu’on les avait amputées avec une violence extrême. Le plus étrange, c’était que les anges n’affichaient pas un visage de douleur, comme si leur foi inébranlable les rendait insensibles à une telle mutilation.

    La simple vue de cette image aurait certainement surpris, dégouté, voire terrifié quiconque se serait osé à observer une telle scène. Néanmoins, Dimitri sourit.

    Était-ce un hasard si sa prière désespérée l’avait conduit à aller chercher son Journal Intime ? Était-ce vraiment une coïncidence qu’il soit tombé sur un dessin qu’il ne se souvenait pas avoir réalisé ?

    Tout cela ne pouvait être qu’un concours de circonstances. Mais, pour le prêtre, c’était le signe sans équivoque que Dieu le soutenait, qu’il ne devait ni avoir peur ni s’inquiéter de rien. Dieu lui avait parlé à travers ce livre en lui apportant la réponse dans son propre Journal Intime.

    - Merci, Seigneur, dit Dimitri, beaucoup plus rassuré que quelques minutes plus tôt. La lettre de menace qu’il avait reçue ne le préoccupait plus autant, même si elle n’en restait pas moins mystérieuse. Le prêtre retourna vers la bibliothèque et replaça soigneusement le Filiis Dei entre les autres ouvrages poussiéreux.

    - Mieux vaut réfléchir calmement...

    Dimitri regarda du coin de l’œil le bureau sur lequel il avait trouvé la lettre. Pour le moment, il essaierait de ne plus y penser. Il allait consacrer son esprit et son temps à ses tâches dominicales pour éviter de repenser à la menace. Cette pensée le réconforta. Après tout, peut-être n'était-ce qu'une plaisanterie grossière et cruelle. Il devait parfois faire sortir des adolescents qui restaient dans l’église plus qu’ils le devaient, et qui s’amusaient à pénétrer dans les endroits interdits au public, comme sa sacristie.

    - Oui, c’est sûrement ça.

    Il s’avança vers la grande fenêtre de son bureau, tira les rideaux, et se réjouit de voir les gens marcher tranquillement sur les trottoirs. Ils allaient et venaient, insouciants, et certains se dirigeaient vers la porte de son église. Le prêtre fut réconforté de voir ses fidèles se préparer pour leur rendez-vous avec Dieu. À cette pensée, un sourire se dessina sur son visage. Mais il s’effaça aussi vite qu’il était apparu.

    Le cliquetis subtil des aiguilles de la petite horloge accrochée à son mur l’informa qu’il était onze heures pile et qu’il était temps de débuter son office religieux. Bien malgré lui, il recula et évita le regard de ses paroissiens, mais c’est alors que Dimitri constata quelque chose d’inhabituel. Deux hommes qu’il n’avait jamais vus s’éloignaient dans la rue... Ils étaient grands, démesurément grands, ils avaient les cheveux blonds comme l’or, et ils quittaient les lieux à grandes enjambées. Les gens qui déambulaient paisiblement alentour ne semblaient pas les avoir remarqués, comme s’ils étaient invisibles aux yeux des badauds.

    - Les anges..., pensa inconsciemment Dimitri.

    Pourquoi lui semblait-il avoir vu les anges qu’il avait si souvent admirés dans les tableaux, dans des dessins et dans ses rêves ? Et comme si cela ne suffisait pas, il se passa autre chose d’encore plus étrange. L’un des deux hommes s’arrêta brusquement, se retourna et regarda en direction de l’église. À cet instant, Dimitri eut un contact visuel direct avec l’étranger qui leva la main comme pour le saluer. Puis l’homme reprit son chemin avec l’individu qui l’accompagnait, et ils disparurent tous les deux au coin de la rue.

    Tout à coup, une voiture qui stationnait juste devant l’église explosa, projetant une pluie de verre. Dimitri vit la scène au ralenti, toute la lumière semblait avoir été absorbée au cœur de l’explosion. Les flammes et l’onde de choc firent voler en éclat les vitres de la fenêtre.

    - Mon Dieu !

    Des hurlements s’élevèrent de la rue, comme dans un chœur plaintif de blessés. Le souvenir des personnes qui se promenaient juste avant dans la rue assaillit sa mémoire, quelques secondes avant de sombrer dans le néant de l’inconscience.

    ***

    Judas marchait lentement dans le couloir. Le bruit de ses pieds traînant sur le vieux plancher arrivait à ses oreilles comme un écho lointain, mais cela ne lui sembla pas étrange. Après tout, les morts ne pouvaient pas entendre. Et lui, il était mort.

    Mort. Mort. Bel et bien mort.

    Le contact de sa peau contre les murs de grès, le goût de son dernier dîner, la dernière fois qu'il avait senti l'odeur de la poudre, n'étaient pour lui qu'un vague souvenir, de simples réminiscences d'une autre époque, une époque où il était encore vivant.

    Il s’arrêta devant la porte en bois qu’il poussa délicatement, il savait qu’il aurait dû depuis longtemps huiler les gonds, et elle grinçait brusquement chaque fois qu’on l’ouvrait ou qu’on la fermait, et il ne voulait pas la réveiller...

    Il tourna la poignée et la porte s’ouvrit sur la « salle de jeux ». À peine en eût-il franchi le seuil qu’il lui sembla entendre des cris, hystériques et désespérés comme ceux des femmes... Comme ceux de Marta. Il envisagea un instant la possibilité que ces hurlements soient réels et très proches, mais c’était impossible. Les morts n’entendaient pas. Et lui, il était mort.

    Ses yeux s’étaient habitués à la pénombre, et le mince filet de lumière qui filtrait dans ce sous-sol à travers les fissures du plafond était plus que suffisant pour lui permettre de voir nettement. Marta l’attendait là, comme toujours, assise sur la même chaise, dans la même position que la dernière fois où il était descendu lui rendu visite.

    - Bonjour, Marta, lança Judas, inconsciemment. Les mots lui étaient sortis de la bouche sans même qu’il s’en aperçoive.

    Comme d’habitude, Marta ne répondit pas, elle n’avait pas envie de parler.

    - Je sais que ça fait longtemps que je ne suis pas venu te voir, Marta... J’étais occupé.

    Elle restait muette, comme toujours, cependant, cette fois-ci, il lui sembla que quelque chose venait de briser ce silence. Des cris.

    - Je te promets que je reviendrai plus souvent, Marta. Ça ne sera plus très long, j’ai presque terminé. Ensuite, je viendrai m’installer ici, avec toi.

    Judas esquissa un sourire qui se transforma rapidement en un rictus terrifiant. Il s’approcha ensuite de Marta et lui déposa un baiser sur le front. Avant de la quitter, il fit demi-tour et se dirigea vers la porte du sous-sol ; les cris lointains retentissaient dans sa tête comme un marteau-piqueur. Il devait sortir de là, monter l’escalier et commencer à se préparer.

    Il allait franchir la porte quand son regard buta sur le miroir brisé au mur. Il aperçut son reflet une fraction de seconde, mais il n’aimait pas ça. Depuis qu’il était arrivé « ça » avec Marta, Judas avait constamment évité de se regarder dans les miroirs, sa propre image le dégoutait.

    L’homme qui lui renvoyait son image dans le miroir était effrayant : sa peau avait un teint grisâtre, elle s’étirait sur ses os d’une façon peu banale, comme tendue au point de se rompre. Ses yeux étaient couverts d’un voile blanc qui masquait ses iris. Il avait perdu ses cheveux sur une grande partie de sa tête. Sous son nez, deux épaisses coulures de sang séché étaient la seule trace de la terrible hémorragie dont il avait été victime. Ses vêtements étaient en lambeaux et maculés de taches sombres qui pouvaient aussi bien être du sang que de la terre, il ne le savait plus très bien. Judas observa une dernière fois cette vision épouvantable, détourna le regard du morceau de miroir qui lui renvoyait son reflet cadavérique, puis reprit l’escalier vers le rez-de-chaussée.

    La grande roue de la vengeance devait se remettre à tourner... Et cette fois-ci, personne ne pourrait l’arrêter.

    Chapitre 2

    L’enfant aux yeux violets

    - Debout !

    À contrecœur, Gabriel ouvrit les yeux, encore somnolent ; il ne s’était absolument pas reposé, et voilà qu’il devait supporter ce supplice qui se répétait tous les matins.

    - Allez, Gabriel, c’est l’heure !

    Un oreiller de plume vint le percuter en plein visage, signe que son compagnon de chambre n’était pas disposé à l’attendre plus longtemps.

    - Ça va, Marvin ! Tu pourrais me foutre la paix deux secondes ? répondit Gabriel en s’asseyant au bord de son lit et en se frottant les yeux. Les rayons du soleil s’insinuaient à travers la chambre. Un coup d’œil rapide sur l’horloge lui indiqua qu’il était presque neuf heures trente. Ils devaient se presser sans quoi, une fois de plus, ils arriveraient en retard.

    - Si tu m’avais écouté cette nuit, on serait déjà chez le médecin. Tu ne m’écoutes jamais, Gabriel. Cette fois-ci, la voix de Marvin provenait de la salle de bain. Gabriel fut étonné de la rapidité avec laquelle son compagnon s’était déplacé. Il regarda à nouveau l’horloge et soupira, fatigué ; il aurait aimé dormir un peu plus, mais il savait qu’il ne pouvait pas retarder son rendez-vous médical. Il descendit de son lit, s’agenouilla et croisa les mains pour se préparer à prier.

    - Notre père qui êtes aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne...

    Gabriel récitait cette prière par cœur, il fermait les yeux, habité, tandis qu’il visualisait, dans son esprit, la lumière éclatante qu’il appelait Dieu.

    - Seigneur... j’ai encore fait ce rêve... dit-il à voix basse, presque dans un murmure. C’est le même que la dernière fois...

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