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Mon cœur n’appartient qu’à toi L’arc de cupidon, La première génération, Livre 2
Mon cœur n’appartient qu’à toi L’arc de cupidon, La première génération, Livre 2
Mon cœur n’appartient qu’à toi L’arc de cupidon, La première génération, Livre 2
Livre électronique93 pages1 heure

Mon cœur n’appartient qu’à toi L’arc de cupidon, La première génération, Livre 2

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À propos de ce livre électronique

Chaque jour Rip combat sa culpabilité – la culpabilité d’être toujours vivant de la guerre alors que son ami ne l’est pas – et la commotion cérébrale. Toutes les deux l’empêchant de retourner à une vie civile normale. Quand il rencontre une magnifique jeune femme dans son voisinage, il combat ses sentiments pour elle également. Après tout, il ne mérite pas d’être heureux alors que c’est de sa faute si son meilleur ami est mort.

Deborah Walker a donné son cœur à un homme qui est disparu en Corée déchiré par la guerre. Alors qu’elle désire garder sa promesse de l’attendre, elle n’a aucune idée s’il a survécu la bataille qui la rendu porté disparu. Quand un beau vétéran emménage dans son voisinage, elle dénie son attraction grandissante pour lui, surtout que sa seule présence lui faire remémorer l’homme qu’elle a déjà perdu.

Est-ce que Rip et Deborah peuvent trouver une façon de se guérir ensemble, ou est-ce qu’ils sont destinés à vivre une série sans fin de chagrins ? 

LangueFrançais
Date de sortie12 juin 2016
ISBN9781507143865
Mon cœur n’appartient qu’à toi L’arc de cupidon, La première génération, Livre 2

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    Aperçu du livre

    Mon cœur n’appartient qu’à toi L’arc de cupidon, La première génération, Livre 2 - Melissa Storm

    Partridge & Pear Press

    PO Box 72

    Brighton, MI 48116

    À Falcon.

    Je n’ai pas encore trouvé assez de façons de te dire que je t’aime. Compte celle-ci comme une autre.

    Cadeau – disponible seulement en anglais

    angelsinourlives3D

    Merci d’avoir choisi une copie de Mon cœur n’appartient qu’à toi. J’espère que vous allez l’adorer! En guise de remerciement, j’aimerai vous offrir un cadeau. En effet, j’ai écrit une histoire courte qui est exclusivement disponible à mes membres de mon infolettre. Vous recevrez le livre gratuit par email dès que vous vous serez abonné à www.MelStorm.com/Newsletter.

    J’espère que vous aimerez les deux livres. Bonne lecture!

    Tendrement,

    Melissa

    Chapitre 1

    Froid. Vraiment froid. Les dents de Rip claquaient tandis qu’il tenait son fusil proche de sa poitrine et courait au travers des collines, faisant de son mieux pour rester couvert dans le terrain ouvert. Une pluie de balles tombait tout autour de lui alors que l’ennemi se rapprochait. Il arracha son gant avec ses dents et essaya la radio pour avoir de l’aide, mais l’air glaciale avait gobé toute la vie de la batterie. Pas même des grésillements ne répondaient à son appel pour plus d’hommes.

    « Nous sommes tout ce que nous avons, » dit George qui était à côté de lui. « Donc nous devrons être suffisant. »

    Rip acquiesça. Il voulait communiquer quelque chose d’autre mais chaque inspiration suffoquée apportait une douleur brûlante. L’air glacial entrait dans ses narines comme des griffes aiguisées tentant de s’agripper à son cœur et de le déchirer. Ceci évitera aux communistes d’avoir à le faire.

    Avec toute la résolution qu’il pouvait rassembler, il se glissa vers le camp de l’ennemi à l’horizon. Sa respiration se déferlait hors de lui, un flot décousu de fumée de dragon alors que ce qu’il avait vraiment besoin était du feu – n’importe quoi pour le réchauffer.

    Plus de balles.

    George laissa s’échapper un cri perçant, et s’éloigna de lui à un rythme rapide.

    Rip tentait de maintenir le rythme, mais la glace avait atteint ses muscles et maintenant le tenait fort, le forçant à faire des petits pas rapides, plutôt que les longs bonds qu’il avait besoin pour fournir la protection nécessaire à son camarade.

    Plus de balles. Une chaleur s’épanouissait hors du centre de sa poitrine, une chaleur qui ne réussit pas à apporter un soulagement. Soudainement une douleur poignante l’accapara, et il tomba sur son côté, empoignant son cœur, priant pour une mort rapide.

    George continua en avant, comme un chasseur de lièvre au travers du champ. Il souleva son fusil pour viser et puis.... Rien. Les balles ne voulaient pas venir. « Bordelle de glace l’a bloqué ! » cria-t-il alors qu’il tentait de se rabattre.

    Plus de balles. Mais cette fois-ci, plus de balles n’allaient vers George; et non plus de son fusil.

    Rip regardait apeuré tandis que son ami le plus proche fléchit sur ses genoux et tomba tête la première sur la terre, la dernière chose qu’il vu avant que tout devienne blanc.

    Il tapa des pieds furieusement et cria dans un sursaut. Le paysage d’hiver s’était levé révélant une pièce vide avec des murs ternes marron et sans fenêtres. Il inspira de l’air à l’intérieur et le fit ressortir aisément. Des gouttelettes froides de transpiration s’accrochaient à sa peau, et seule la mémoire fantôme des blessures passées lui faisaient mal. Quelques secondes plus tôt, elles avaient été profusément réelles.

    Le cauchemar était toujours le même, lui venant avec tellement de détails précis qu’il n’avait pas le choix que de revivre cette bataille chaque nuit depuis qu’il en avait échappé de justesse encore sa vie. Parfois il n’avait même pas besoin de s’endormir. Juste de fermer ses yeux lui faisait prolonger le carnage, le forçant à ne jamais oublier que son incapacité à maintenir le rythme avait coûté la vie de George.

    Il ne pouvait pas courir alors, mais il pouvait certainement courir maintenant. S’il courrait assez loin, peut être pourrait-il enfin échapper à ce souvenir.

    ***

    Un doux cognement se fit ressentir à la porte. Les Mardis étaient les journées de salon de sa mère; et elle y allait avec autant de ferveur que l’église les Dimanches, ce qui signifiait que la responsabilité de répondre au visiteur retombait sur Deborah. Elle se força hors de son lit, tiraillant une robe de chambre par dessus ses épaules, et tâtonna jusqu’à la porte.

    Un homme en uniforme se tenait devant elle, son bras fixé dans une bandoulière. « Madame, » dit-il en forme de salutation.

    « Oui ? Comment puis-je vous aider ? » Elle tenta – et échoua – d’étouffer un bâillement.  De quelle heure matinale était-il exactement de toute façon ?

    « Je suis l’aviateur de première classe Morrison – ou Tommy. Êtes-vous Deborah Walker ? »

    « Je le suis. De quoi s’agit-il ? »

    « Je... Bien, je suis un ami de James Morgan. »

    La peur inonda le cœur de Deborah. Elle ne se rappelait pas avoir bougé, mais de quelque façon que ce soit elle et Tommy se retrouvaient dans le salon partageant du thé comme s’ils étaient assis ensemble pour une belle, gentille visite, et non.... 

    Finalement, elle parla. « Est-ce que James... ? » Elle refusa de finir la question. Les mots avaient du pouvoir, après tout, et elle ne voulait pas leur en donner d’extra dans cette situation.

    « Mort ? » Tommy joignit ses mains faisant toucher chacune des extrémités de ses doigts devant sa poitrine comme s’il allait prier, prenant une pause douloureuse.

    Deborah voulait le secouer fort jusqu’à ce qu’il réponde à sa question sortie trop vite et restée en suspens mais elle n’avait pas assez de force pour dire quoi que ce soit.

    « Non, mais il a été porté disparu, Madame. Certains disent que c’est tout comme, mais je connais ce vieux Jimmy, et il avait bien trop de quoi se battre pour se rendre. »

    Deborah resta silencieuse pendant que l’information s’imprégnait dans son esprit. Pendant des mois, elle l’avait attendu, et avec une seule lettre pour l’ancrer. Avait-il disparu tout ce temps là ? Était-il... ? Non elle refusait d’y penser.

    « De tout façon. J’ai pensé que vous devriez le savoir avant que le public en pris note. Puisque vous étiez sa petite amie et tout. »

    « Merci énormément, aviateur. » marmonna-t-elle, gardant ses yeux rivés sur ses chaussures fraichement lustrées.

    Il dit quelques autres banalités, mais elle ne les a pas saisi. Et après

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