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Voyage dans l'histoire : l'histoire d'un voyage
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Voyage dans l'histoire : l'histoire d'un voyage
Livre électronique213 pages3 heures

Voyage dans l'histoire : l'histoire d'un voyage

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À propos de ce livre électronique

Nous sommes en 1990. Jake Stevenson a enfin terminé la machine à remonter le temps sur laquelle il travaillait depuis des années. Son but étant de partir rencontrer les plus grands inventeurs de ce monde, il a programmé la machine afin que celle-ci stoppe à des dates et des endroits importants de l'histoire de l'humanité. Mais c'est sa fiancée, Diane Reddams, qui entre dans la machine temporelle par accident.

En dépit de son scepticisme, Diane va alors traverser diverses époques dans l'espoir de rentrer chez elle. Mais chaque apparition de la machine bouleverse le cours du temps et met les ancêtres de Jake en danger de mort. Si ceux-ci meurent, Jake ne naîtra pas et sa machine ne verra jamais le jour. Tandis que la machine temporelle s'efface de la réalité, la jeune femme devra faire son possible pour leur sauver la vie et ainsi pouvoir rentrer dans son époque ; tantôt guidée par d'étranges messages dont l'auteur reste un mystère, tantôt aidée par un gentleman dont chacun des ancêtres fera naître en elle un sentiment nouveau.

L'ironie du sort voudra que la jeune femme intervienne malgré elle dans chacune des grandes découvertes qui ont marquées l'histoire et qui ont inspirées Jake à la construction de cette machine...

LangueFrançais
Date de sortie22 févr. 2017
ISBN9781479254224
Voyage dans l'histoire : l'histoire d'un voyage
Auteur

Nanny Silvestre

Originaire de La Provence dans le sud de la France, Nanny Silvestre, née le 05 Mai 1979, a décidé de quitter amis et famille pour s'établir définitivement au Canada, dans la province de Québec, où elle trouve toute l'inspiration nécessaire pour sa carrière d'artiste.   Elle est aujourd'hui franco-canadienne. Dotée d'une imagination sans limite, elle continue de développer sa bibliographie au fil des ans. De caractère persévérante et fonceuse mais solitaire, elle écrit depuis l'âge de dix-sept ans  et s'est également mise en affaires dès sa sortie du lycée.  Après avoir effectué une réorientation de carrière et obtenu un nouveau diplôme en 2013, elle est aujourd'hui transcriptrice juridique et médicale de profession et travaille à partir de son domicile, ce qui lui procure tout le temps nécessaire pour poursuivre sa carrière d'artiste en parallèle. En 2016, elle crée la bannière Sylwest Production qui englobe à la fois tous ses romans et des applications ou jeux Smartphone. Nanny Silvestre, dotée de multiples talents, réalise tout elle-même : la programmation de ses jeux (à l'aide de logiciels pré-établis) les scénarios, le design, la publication ; et concernant ses romans, elle s'est également occupé de la mise en page, de l'histoire, de l'édition, des illustrations, des couvertures, etc). Et bien sûr, son site web au complet et le côté marketing, publicités, ventes, etc.  ​ Aujourd'hui en 2017, elle souhaiterait passer un peu le relai et recherche un agent ou un éditeur qui voudrait bien la prendre en charge, elle et toutes ses créations. 

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    Aperçu du livre

    Voyage dans l'histoire - Nanny Silvestre

    TABLE DES MATIERES

    Voyage dans l'histoire,

    ou l'histoire d'un voyage

    PROLOGUE

    CHAPITRE 1

    CHAPITRE 2

    CHAPITRE 3

    CHAPITRE 4

    CHAPITRE 5

    CHAPITRE 6

    CHAPITRE 7

    CHAPITRE 8

    CHAPITRE 9

    CHAPITRE 10

    CHAPITRE 11

    EPILOGUE

    NOTES DE BAS DE PAGE

    PROLOGUE

    New-York ; Année 1990. Des pigeons s’envolèrent brusquement dans une petite ruelle tranquille, troublés par les cris d’un homme : Jake Stevenson, un homme de trente-huit ans, que ses voisins caractérisaient d’illuminé. En effet, celui-ci passait la quasi-totalité de ses journées à rester enfermé dans sa cave, à travailler sur ce qu’il appelait l’invention du siècle.

    – Hourra ! J’ai enfin terminé ! S'écria-t-il en sautillant dans la rue. Mes vingt années de travail n’ont pas été vaines !

    – Oui, ben, plutôt que de crier à en réveiller tout le New-Jersey, tu ferais bien d’aller t’habiller puis de te raser ! S’écria madame Stevenson, du haut de la fenêtre.

    Jake baissa les yeux. Il admit que personne n’avait encore jamais attribué de brevet à un inventeur qui se serait présenté mal peigné et vêtu d’un simple caleçon devant un jury.

    – Ha, heu... Désolé, maman. Mais... euh... J’ai eu une illumination durant mon sommeil et me suis levé aussitôt pour...

    – Encore à travailler sur tes maudites inventions ! Seigneur, si ton pauvre père te voyait !

    Tout en disant cela, elle fit le signe de la croix sur son front et embrassa le chapelet qu’elle portait autour du cou. Puis, elle leva les yeux au ciel en marmonnant et se retira à l’intérieur de l'appartement.

    Jake redescendit dans la cave. Il s’arrêta devant l’engin sur lequel il avait travaillé nuit et jour pendant des années et le contempla sans mot dire. Puis il laissa ses yeux se déporter sur la droite, plus précisément sur les tableaux des personnages qui l’avaient inspiré durant toutes ces années.

    – Archimède... Léonard... Edison... Et tous les autres... Je vous remercie... Vous, qui avez été mes guides. Mon rêve va enfin pouvoir se réaliser... je vais enfin vous...

    La porte de la cave s'ouvrit soudain.

    – Jay ! Tu es en bas ? Appela sa mère, du haut des marches qui conduisait au reste de l'appartement.

    – Oui ! Où veux-tu que je sois ?!

    – Diane vient d’arriver. Elle t’attend dans le salon.

    – Diane ?! Mais qu’est-ce qu’elle fait ici ? Oh bon sang ! C’est vrai que...

    – ...tu l’avais invité ! Et oui ! Pfeuuu... A force d’être toujours enfermé dans ta cave, tu ne sais même plus quel jour on est !

    – Si, si, bien sûr... Si elle est là, c’est que c'est Dimanche...

    – Oui, bon, monte vite ! Dit Mme Stevenson tout en commençant de refermer la porte. Ha ! Et change-toi ! Je sens d’ici ton odeur de chacal !

    – Inutile ! Aujourd’hui, elle tombe mal. Dis-lui de partir !

    – Quoi ?! Mais comment ça ? La pauvre fille est venue de l’autre bout de la ville pour te voir et toi tu...

    – Peut-être, mais le scientifique que je suis a d’autres projets en tête pour l’instant.

    – Eh bien tu vas lui dire toi-même ! Je vais la chercher ! Dit-elle en claquant la porte derrière elle.

    En colère et désolée à la fois, madame Stevenson se dirigea vers le salon. Elle marchait à pas tranquille, tout en se balançant de gauche à droite ; conséquence de son imposante corpulence. En chemin, elle s’arrêta devant le petit miroir qui ornait le couloir et ajusta sa coiffure grisonnante. Une fois chose faite, elle entra enfin dans le salon pour y trouver sa future belle-fille debout, les mains liées sur sa poitrine.

    Diane était l'une de ces jeunes filles qui attirait le regard : elle avait de beaux yeux verts, de longs cheveux blond qu'elle attachait toujours en chignon, et portait aujourd'hui une très belle robe de couleur rose qui mettait en valeur sa silhouette élancée. A son cou, brillait un collier de diamants qui lui venait de son arrière-arrière-grand-mère.

    La déception se dessina sur son visage lorsqu’elle vit que son cher Jake ne se trouvait pas derrière sa mère.

    – Désolée, mon enfant, dit simplement madame Stevenson, tout en remontant ses lunettes sur son nez à l’aide de son index ; un geste qu’elle faisait toujours lorsqu’elle était nerveuse.

    – Il... Il a l’intention de rester toute la journée dans sa cave ?...

    – Haaa... Il dit qu’il a des choses plus importantes à faire... Dit madame Stevenson avant de réaliser qu’elle venait de dire une bêtise. Oh, non... Pas des choses plus importantes que toi, mon enfant ! Je voulais juste dire... Des choses que LUI qualifie d’importantes. Ses expériences stupides... ce genre de choses...

    (Mais Diane était déjà blessée et des larmes vinrent embrumer ses yeux.)

    Non, ne te mets pas dans des états pareils ! Un joli minois comme le tien ne devrait pas... oh, et puis zut ! Dit soudain la mère en changeant de ton. Il ne te mérite pas ! Bien qu’il soit mon fils unique, je ne le défends pas !

    (Diane releva la tête, surprise, mais toujours sans mot dire.)

    Tu es bien patiente depuis ces deux années durant lesquelles vous vous fréquentez, tous les deux. Mais je comprendrais que tu en ais assez et que tu veuilles le quitter ! Une fille comme toi ne devrait pas avoir de mal à se trouver un autre petit ami ! Je te le dis ! Après tout, tu n’as que vingt-neuf ans ! Tu as tout le temps de refaire ta vie ! Je m’en vais lui dire deux mots, moi ! Dit-elle en se retournant d’un pas décidé.

    – Non, attendez ! Je... je vais y aller moi-même... Dit finalement Diane, en soupirant. Laissez-moi juste le temps d’aller me rafraîchir un peu le visage...

    – Ah, ça ne va pas être possible, mon enfant. La salle de bain est en travaux : nous avions une fuite d’eau cette semaine et le plombier a commencé de la réparer vendredi. Seulement, aujourd’hui, c’est Dimanche, alors il ne reviendra pas avant demain, dit-elle en soupirant.

    – Vraiment ? Mais comment faites-vous pour... euh... Commença Diane, tout en jouant avec l’une des bouclettes blondes qui s’était échappée de son chignon.

    – Nous faisons comme nous pouvons, se contenta de répondre la mère. Mais inutile de te repoudrer le nez, tu sais ? Tu es très jolie comme tu es !

    Diane esquissa un sourire, rajusta sa robe, puis inspira et se dirigea vers la cave. Elle frappa trois coups à la porte qui menait à cette dernière puis entra.

    Il y avait un tel désordre dans cette cave que la jeune fille dut chercher Jake longtemps parmi ses établis, ses outils et la multitude de dessins ou de plans incompréhensibles qui tapissaient les murs et le sol de cette pièce. C’était la première fois que Diane y pénétrait ; Jake lui en ayant toujours interdit l’accès. Cette fois encore, il ne se gêna pas pour lui faire part de son désaccord :

    – Qu’est-ce que tu fais là ? Il n’y a que ma mère et moi qui avons le droit d’entrer dans cette pièce ! Et encore : ma mère ne doit pas descendre la première marche ; c’est la règle !

    – Oui, je sais, mais je...

    – Et puis... je te croyais repartie chez toi ! Ma mère ne t’a pas dit que j’étais occupé, aujourd’hui ?!

    (Diane commença à voir rouge. Cette fois, c’en était trop ! Jake dépassait les bornes !)

    – Ha, tu souhaites me voir partir... Commença-t-elle tout en descendant les marches.

    – Hey, mais qu’est-ce que tu fais ?

    – ... Et bien, tu vas me voir partir...

    – Oui, et bien, si tu veux partir, fais-le en haut des marches, s’inquiéta Jake qui posa le tournevis qu’il tenait en main pour aller s’interposer entre Diane et son repaire secret.

    Diane s’arrêta sur la dernière marche. Elle et Jake se tinrent un regard ferme pendant plusieurs secondes, avant que l’un d’eux ne se décide à briser le silence.

    – C’est décidé : je te quitte. Nous avons assez perdu de temps comme ça !

    – Oh, et bien, fais comme il te plaît ! Tu es bien comme ma mère : tu ne comprends rien à mon génie !

    (Diane ouvrit la bouche, puis la referma tout aussitôt.)

    – Bon, je n’ai rien à ajouter. Décidément, je ne perds rien...

    Jake haussa les épaules et attendit que Diane fasse demi-tour. Lorsqu’il fut sûr qu’elle ne redescendrait pas, il retourna vers son établi principal. Son regard s’arrêta sur le tableau d’affichage qui contenait des coupures de presse ; la plupart traitant de scientifiques devenus subitement célèbres grâce à une invention révolutionnaire. Il réalisa alors que toutes ces personnes avaient souvent été invitées à diverses soirées mondaines pour présenter leur œuvre. Et tous, bien entendu, étaient accompagnés de jolies jeunes femmes qui avaient d’ailleurs été prises en photo sur ces mêmes articles, aux côtés de leur compagnon, ami ou époux. Car quoi de mieux que de se présenter comme étant non seulement un grand génie, mais un génie ayant du succès auprès des femmes ?

    Jake regarda Diane monter les dernières marches. S’il laissait sa fiancée passer la porte, il poserait toujours seul sur les photos et passerait pour un inventeur aigri qui aurait noyé son chagrin d’amour dans son invention.

    – Attends ! S’écria-t-il finalement tout en courant dans les escaliers.

    (Il attrapa Diane par le bras).

    – Quoi... Fit-elle en soupirant. Tu vas me dire que si je divulgue quoique ce soit au sujet de ton repaire secret, à la presse ou à quiconque, tu vas me tuer ?...

    – Comment ?! Bien sûr que non ! Je... Je me suis emportée, tout à l’heure. Redescends en bas, nous allons discuter...

    – Inutile, tout a été dit !

    (Jake fronça les sourcils mais serra les dents et s’efforça de ne pas compromettre sa dernière chance, dans son propre intérêt.)

    – Viens, je te dis, en tirant sur le bras de sa fiancée. Je... Je suis même prêt à t’accorder du temps, finalement. J’ai... j’ai remis mes projets à plus tard... Tu parles ! Pensa-t-il. Je vais faire ce qui était prévu ! C’est-à-dire faire un beau voyage dans le temps et quitter tous ces imbéciles qui ne comprennent rien à mon génie ! De toute façon, la machine temporelle est déjà programmée pour me faire rentrer aujourd’hui, après les innombrables escales que j’ai prévues de faire bien sûr, juste cinq minutes après mon départ. Ce qui fait que personne ne se sera rendu compte de mon départ ! Et même si eux ne m’auront pas vu depuis cinq minutes, moi j’aurai le loisir de ne pas les avoir vu pendant un bon bout de temps !

    – A quoi tu penses, Jake ? Demanda Diane, alors qu’ils étaient arrivés tous deux en bas des escaliers.

    – Hein ? Oh, à rien, ne t’inquiètes pas.

    Jake repassa rapidement en revue tout ce dont il avait besoin pour son voyage. A priori, tout était prêt. Il lui restait juste une chose à faire...

    – Mhmm... Attends-moi ici, je reviens, dit-il, un sourire au coin des lèvres.

    – Hein ? Mais je croyais qu’on allait discuter...

    – Oui, oui, mets-toi à l’aise ! Dit Jake tout en montant les escaliers en courant. Et ne touche à rien, surtout ! Cria-t-il une dernière fois avant de refermer la porte derrière lui.  

    Pensant que Jake montait dans le but de se changer, ou en tous cas, de se montrer un peu plus présentable qu’il ne l’était aujourd’hui, Diane fit quelques pas dans la pièce.

    – Mhm... Peut-être qu’il a réalisé qu’il tenait encore un peu à moi, après tout, fit-elle émue.

    Voulant le séduire en retour, Diane sortit sa petite trousse de maquillage de son sac et rajusta son fond de teint. Constatant que ses yeux avaient été noircis par ses larmes, elle chercha un miroir plus gros dans la pièce pour se remaquiller. 

    – Un dégât des eaux dans la salle de bain... C’est bien ma veine ! Pesta-t-elle.

    Elle enjamba les morceaux de ferraille, outils et autres ustensiles dangereux dont l’utilité restait un mystère et se trouva nez à nez avec un rideau. Elle vérifia que la porte de la cave était bien fermée là-haut puis tira doucement le rideau sur le côté. Elle y vit un grand miroir ainsi qu'une cabine fermée qui ressemblait fort à une douche.

    – Oh, mais cet endroit est un véritable petit appartement privé ! Dit-elle enchantée. Peut-être y a-t-il même une chambre, dans cette cave, dissimulée derrière un autre rideau de ce genre, ajouta-t-elle en pouffant.

    Des images coquines lui traversèrent l’esprit et la firent inconsciemment rougir. Elle se pencha devant le miroir et constata avec dépit la mine affreuse que son visage arborait.

    – Mhmm... Ce n’est pas avec un visage pareil que je vais réussir à le reconquérir... Une douche complète s’impose...

    Elle referma le store derrière elle puis se dévêtit, déposant ses vêtements sur la tringle à rideaux. A présent dénudée, elle entra dans la cabine de douche et referma la porte derrière elle. Totalement aveuglée par ses projets de séduction, Diane ne s’étonna qu’à moitié de l’apparence de cette étrange douche : entièrement métallique, de couleur bleu foncée, ornée de plus de tuyaux qu’il n’en fallait pour amener de l’eau. Un pommeau penchait pourtant au dessus de sa tête et deux poignées rondes se trouvait à hauteur de main. Mais les arrivées de l'eau chaude et de l'eau froide n'y était pas mentionnées. Diane pensa que Jake avait dû la modifier pour qu’elle ressemble aux toutes premières douches de l’histoire ; il aimait tellement les époques d’antan...

    Elle haussa les épaules puis tourna un premier robinet... Mais l’eau ne vint pas. Elle tourna plus encore vers la gauche, jusqu’à ce que la poignée ne puisse plus aller plus loin. Ne voyant toujours pas l’eau arriver, elle tenta alors de tourner l’autre robinet, celui de droite cette fois. La douche toute entière vibra, signe que l'eau allait peut-être arriver, mais en vain. A la place, ce fut une pluie de lumière dorée qui chuta du pommeau de douche...

    * * *

    – Bon, et tu es monté juste pour me dire ça ? Ça n’a ni queue ni tête ! Soupira madame Stevenson, agacée par l’attitude insolente de son fils.

    – Pour l’instant, ça n’a aucun sens ! Mais je te le redis : ce soir, tu me présenteras tes excuses ! Et tu verras que j’avais raison sur toute la ligne !

    – Et Diane, dans tout ça ? Elle est descendue te voir tout à l’heure, et je ne l’ai pas entendue remonter. Ne me dis pas que tu l’as faite sortir par la ruelle de derrière !

    – Mais non, elle m’attend en bas... Oh et puis, on se fout de Diane.

    – Comment peux-tu dire une chose par...

    – Bon, la discussion est close ! Conclut Jake en tournant les talons. Ce soir, je te rapporterai des preuves de mon génie, et alors, tu me considéreras tout autrement ! Ça, c’est moi qui te le dis ! Ha !

    Satisfait de cette dernière remarque, il s’en retourna vers son repaire secret...

    *

    – Zut ! Ce que je peux être bête ! Jura Diane. Le plombier a sûrement dû couper l’eau ! Voilà pourquoi je n’ai pas d’...

    Un claquement sec se fit soudain entendre. Puis un second jusqu’à ce que se soit un bruit assourdissant qui se mit à résonner sur la paroi de la douche toute entière. Affolée, Diane entrouvrit la porte de la douche pour passer sa tête à l’extérieur.

    – Mon dieu ! S’écria-t-elle alors...

    * * *

    Lorsque Jake ouvrit la porte de la cave, son premier réflexe fut de vérifier si tout était en ordre et si Diane n’avait touché à aucune de ses expériences.

    – Diane ? Appela-t-il en ne la voyant pas. Noonn ! S’écria-t-il lorsqu’il aperçut les vêtements de sa fiancée suspendue à la tringle du rideau. Cette cruche n’aurait pas osé...!

    Il descendit les escaliers en courant et se précipita vers le rideau de douche. Alertée par ce remue-ménage, madame Stevenson arriva sur le pas de la porte à son tour. Du haut des marches, elle découvrit son fils au fond de la pièce, dans un petit recoin délimité par un rideau qu’il semblait s’être aménagé. Il était blanc comme un linge, se

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