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Journal de bord d'un petit gris
Journal de bord d'un petit gris
Journal de bord d'un petit gris
Livre électronique353 pages4 heures

Journal de bord d'un petit gris

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À propos de ce livre électronique

Déconseillé aux moins de 15 ans.

Vous vous demandez sans doute pourquoi les dinosaures ont disparu ? Ou tout simplement, quel est le mystère qui entoure le triangle des Bermudes, les lignes tracées sur le sol du désert de Nazca, ou la construction des pyramides d'Egypte ? Et si les Extraterrestres étaient à l'origine de tout cela ?...
De la naissance du monde jusqu'au progrès spatial d'aujourd'hui, en passant par le célèbre crash de Roswell, lisez les notes d'un rédacteur extra-terrestre qui a relaté dans son journal toutes les missions et interventions effectuées par ses camarades dans le but pacifiste d'aider les Terriens à évoluer.

ATTENTION : Ceci n'est pas un livre pour enfants, comme le reste de la bibliographie de l'auteur, mais un récit totalement différent traitant sur le sujet des extra-terrestres et des Ovnis.

LangueFrançais
Date de sortie22 févr. 2017
ISBN9782917064023
Journal de bord d'un petit gris
Auteur

Nanny Silvestre

Originaire de La Provence dans le sud de la France, Nanny Silvestre, née le 05 Mai 1979, a décidé de quitter amis et famille pour s'établir définitivement au Canada, dans la province de Québec, où elle trouve toute l'inspiration nécessaire pour sa carrière d'artiste.   Elle est aujourd'hui franco-canadienne. Dotée d'une imagination sans limite, elle continue de développer sa bibliographie au fil des ans. De caractère persévérante et fonceuse mais solitaire, elle écrit depuis l'âge de dix-sept ans  et s'est également mise en affaires dès sa sortie du lycée.  Après avoir effectué une réorientation de carrière et obtenu un nouveau diplôme en 2013, elle est aujourd'hui transcriptrice juridique et médicale de profession et travaille à partir de son domicile, ce qui lui procure tout le temps nécessaire pour poursuivre sa carrière d'artiste en parallèle. En 2016, elle crée la bannière Sylwest Production qui englobe à la fois tous ses romans et des applications ou jeux Smartphone. Nanny Silvestre, dotée de multiples talents, réalise tout elle-même : la programmation de ses jeux (à l'aide de logiciels pré-établis) les scénarios, le design, la publication ; et concernant ses romans, elle s'est également occupé de la mise en page, de l'histoire, de l'édition, des illustrations, des couvertures, etc). Et bien sûr, son site web au complet et le côté marketing, publicités, ventes, etc.  ​ Aujourd'hui en 2017, elle souhaiterait passer un peu le relai et recherche un agent ou un éditeur qui voudrait bien la prendre en charge, elle et toutes ses créations. 

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    Aperçu du livre

    Journal de bord d'un petit gris - Nanny Silvestre

    TABLE DES MATIERES

    Journal de bord d'un petit gris

    Note de l'auteur

    Introduction

    1ère partie : Renaissance du projet et suivi de la race humaine engendrée

    2ème partie : Changement notable de personnalité remarqué chez nos enfants

    3ème partie : Contacts et expériences en collaboration avec notre descendance

    A propos de l’auteur

    Bibliographie

    NOTE DE L'AUTEUR

    ––––––––

    Cette histoire n'est que fiction et n'a été établie qu'à partir de l'imagination de l'auteur, qui s'est appuyé sur des témoignages relatés et dont la véridicité reste à prouver. Par ce nouveau genre d'histoire, l'auteur a simplement souhaité inverser les rôles en faisant passer les Extra-terrestres pour des êtres pacifistes et les Terriens pour des êtres hostiles ; chose qui n'est pas courante dans la plupart des histoires relatives aux extra-terrestres. Les fautes d'orthographe concernant certains noms propres sont également volontaires.

    Mais la question est : amis lecteurs, si, en fin de compte, tout ceci n'était pas seulement fiction... Comment réagiriez-vous ?...

    ––––––––

    INTRODUCTION

    « Journal de bord second.

    Date : -7 millions d’années av J.C (A.T.S[*]).

    ––––––––

    La surface de Mars a été rasée... Il ne reste rien ; pas même la plus petite trace de vie. C’est une pluie de météorites qui est responsable de ce cataclysme et que nous n’avons pas vu venir. Faute de cela, nous allons devoir redémarrer notre projet de zéro, et ce, sans plus tarder. Car notre race Zetane[*]² se meurt et s’éteindra définitivement d’ici quelques millions d’années ; c’est une évidence à laquelle nous ne pouvons échapper. C’est pourquoi nous devons nous y préparer en concevant dès aujourd’hui une descendance qui sera digne de prendre la relève dans les années futures.

    L’environnement de Mars ayant été très affectée par la catastrophe, nous allons devoir recommencer notre projet autre part. Car nos descendants (que nous allons devoir créer une nouvelle fois) ne pourraient plus survivre sur le sol de cette planète du fait que du dioxyde de carbone a remplacé l’oxygène qui composait son atmosphère. De plus, il n’y a plus aucune trace d’eau à la surface. En effet, celle-ci semble s’être infiltrée jus-qu’au cœur de la planète par l’intermédiaire de fissures que le cataclysme a engendré. Quant aux monuments que nos enfants avaient édifiés en notre honneur, ils ont également été dévastés et il y aurait bien trop de travail à effectuer pour pouvoir tout reconstruire. Bref, il nous faut déménager notre projet sur une autre planète.

    Heureusement, nous avions repéré une planète voisine, lors de quelques unes de nos rondes d’observation habituelles. Ce monde, nous l’avions sur-nommé Terre, en raison du fort magnétisme qui se dégage de son sol terreux. En effet, celui-ci est composé d’une atmosphère viable et devrait être à même d’accueillir notre projet si nous voulons le recommencer. A l’époque, lorsque nous avions choisi ce système solaire pour y installer nos descendants, nous nous étions méfiés de cette planète. Car nous savions qu’elle abritait autrefois de terribles créatures de plusieurs mètres de haut, et nous craignions que celles-ci ne réapparaissent un jour. Il est vrai que ces prédateurs ont disparu depuis cinquante huit millions d’années (T.S)[*] ; puisque, à ce que nous savons, la Terre aurait été touchée par l’un des débris qu’a engendré l’explosion d’une des très vieilles planètes de ce système solaire (celle qui se trouvait entre Mars et Jupiter). Cette météorite était d’une telle taille qu’aucune de ces gigantesques créatures n’avaient pu survivre. Les seuls êtres vivants à en avoir réchappé furent des entités à carapace ou à peau flexible, ainsi que quelques espèces marines de taille moyenne (des créatures que les fonds marins ou souterrains ont su protéger de la catastrophe). Bref, nous pensons aujourd’hui qu’il n’y a plus rien à craindre : les gigantesques prédateurs ne réapparaîtront pas et ne pourront ainsi pas gêner l’évolution de notre descendance si nous décidons de la réinstaller là-bas.

    Nous savons que des singes de petite taille ont également réchappé à ce légendaire cataclysme. Mais étant donné que nous ne sommes plus retournés explorer cette planète depuis des milliers d’années, nous ne savons pas jusqu’à quel stade ces singes ont évolué aujourd’hui. C’est pour vérifier cela que nous allons immédiatement survoler la Terre de parts en parts. Car ces singes sont les éléments fondamentaux qui vont nous permettre de redémarrer notre projet. Sans cela, nous serons obligés de renoncer à une éventuelle descendance...

    *

    C’est formidable ! Les singes Terriens se sont développés de façon prodigieuse ces dernières centaines d’années ! En effet, depuis les quelques lémuriens et autres espèces de petite taille que nous avions pu observer autrefois, les singes ont grandi et se sont multipliés de manière à engendrer de nouvelles espèces plus variées et plus évoluées. De ce fait, la Terre abrite aujourd’hui des Gorilles, des Bonobos et même des Chimpanzés (la race de singe la plus évoluée de toute la galaxie) !

    Nous avons beaucoup de chance ! Décidément, ces deux planètes, à savoir la Terre et Mars, sont très similaires. Car cette dernière aussi abritait des singes avant que nous n’intervenions. C’est en partie pour cette raison d’ailleurs que nous l’avions choisi, à l’époque. Bref, nous allons donc pouvoir redémarrer le projet que nous avions commencé sur Mars, et ce, sans perdre de temps. En revanche, nous n’allons pas faire disparaître ces singes une fois que notre progéniture se sera développée ; tel que nous l’avions fait sur la planète rouge. Cette fois, nous allons tenter de faire cohabiter ces deux races ensemble, afin de voir ce que cela pourrait apporter. Sans doute chacune d’entre elles continuera d’évoluer indépendamment ; les singes d’un côté, les humains de l’autre.

    Ainsi, à compter de ce jour, nous abandonnons définitivement la planète Mars pour nous consacrer entièrement à la Terre et engendrer nos nouveaux enfants là-bas. Nos scientifiques vont de ce pas abducter[*] tous les chimpanzés femelles qu’ils pourront trouver sur la planète. Ceci dans le but de pratiquer une insémination artificielle afin de leur implanter de nos graines reproductrices. Ainsi, notre descendance future est sur le point de voir le jour, une seconde fois. Tout comme nous l’avions fait sur Mars, nous laisserons ensuite ces Zetas-singes grandir et évoluer par eux-mêmes. Bien sûr, il va nous falloir patienter plusieurs millions d’années encore avant de les voir se tenir debout ou simplement parler (si l’on se réfère à la vitesse à laquelle avaient évolué nos anciens enfants sur Mars). Mais nous n’avons pas le choix ; car c’est là le seul moyen que nous avons de prolonger notre race.

    A compter de ce jour, nous viendrons donc visiter la Terre de manière régulière afin de surveiller l’évolution de nos enfants. Nous ne les laisserons pas disparaître cette fois ; nous le jurons ! Nous profiterons également de ces venues fréquentes pour entretenir la planète et faire au mieux pour que l’atmosphère de la Terre soit idéale pour notre descendance future.

    1ère partie : Renaissance du projet et suivi de la race humaine engendrée

    ––––––––

    Nouvelle génération

    -100 000 ans av. JC (T.S)

    Nous sommes à présents certains de pouvoir poursuivre notre projet sur la Terre. En effet, la nouvelle race humanoïde que nous avions engendrée il y a de cela sept millions d’années (T.S) a parfaitement bien évolué. En effet, ils ont commencé par grandir de taille. Puis, peu à peu, ils ont changé de mode de vie en commençant tout d’abord par devenir carnivores, après être restés herbivores durant de longues périodes. De ce fait, leur gueule s’est agrandie en développant de nouvelles séries de dents plus aiguisées (venue tout naturellement comme pour s’adapter au style de nourriture qu’ils avaient choisi). Ensuite, ils ont appris à se déplacer debout, droit sur leurs deux pattes arrière, en gardant simplement un dos voûté dans leur démarche ; ce qui leur donnait environ une taille de 90 cm de hauteur. Et c’est dans leurs dernières années d’évolution qu’ils ont appris à se servir d’outils puis à maîtriser le feu.

    Nous avons suivi leur mutation avec intérêt durant ces derniers milliers d’années et avons été agréablement surpris de constater que leur évolution suivait le même chemin qu’elle avait déjà emprunté sur Mars. Aujourd’hui, notre progéniture a atteint une apparence physique identique à celle qu’avaient nos enfants Marssiens juste avant leur disparition ; une apparence humanoïde parfaitement évoluée. En effet, ces nouveaux Terriens se tiennent parfaitement droit, debout sur leurs deux jambes. Leur peau est devenue rosée et beaucoup plus lisse ; même si elle a conservé une pellicule de poils qu’elle a hérité de ses ancêtres singes (chose que nos corps ne possèdent pas en revanche et que n’arrivons décidément pas à gérer durant nos manipulations génétiques). Quant à leur tête, elles se sont stabilisées comme prévu, et ont ainsi un facial beaucoup moins prononcé que leurs ancêtres. De nous, ces Terriens ont simplement hérité leur intelligence et leur savoir. Car notre apparence physique est loin de leur ressembler. Nous aurions pourtant aimé qu’ils héritent cette fois de nos grands yeux expressifs ainsi que de notre visage. Malheureusement, ceux-ci ont acquit les organes sensitifs encombrants qu’arborent leurs ancêtres singes ; autrement dit, des nez et des oreilles proéminents. Mais nous n’interviendrons pas dans leur ADN et les laisseront vivre avec cet handicap. Après tout, cela n’a jamais gêné nos enfants Marssiens.

    En bref, nous sommes très contents de cette nouvelle génération. Nous allons donc pouvoir poursuivre notre projet ici, sur cette merveilleuse planète. Nous allons d’ailleurs rester dans son orbite de manière à rester prêts de nos nouveaux enfants. Ainsi, nous pourrons surveiller l’évolution de leur intelligence et assister de près à tous les progrès qu’ils seront forcément amenés à faire. Et lorsqu’ils auront atteint le niveau d’évolution de nos anciens enfants, alors, nous pourrons reprendre là où nous en étions restés...

    1ere apparitions publiques

    -5000 ans av. JC (T.S)

    En ces quelques milliers d’années qui se sont écoulées, la race humaine est devenue parfaitement autonome et s’est multipliée de manière prodigieuse. En effet, les humains peuplent à présent une grande partie de la planète et sont aujourd’hui au nombre approximatif d’un milliard. En revanche, une chose curieuse s’est produite ; une chose qui n’avait pas eu lieu sur Mars et qui nous a, de ce fait, grandement surpris. En effet, nos enfants semblent s’être réunis par groupe, pour ne pas dire par clan. De plus, ils ont développé une pigmentation de peau différente les uns des autres,  en rapport, semble-t-il, avec l’endroit où ils se situent sur la planète ! Ceci est sans doute dû à l’exposition du Soleil par rapport à la Terre, qui est forcément différente de celle de Mars. C’est en tous cas ce qu’en ont conclu nos scientifiques après avoir constaté que les humains qui ont aujourd’hui la peau noire sont ceux qui sont le plus exposés à l’astre solaire tout au long du cycle de la Terre. Ainsi, les peuples qui ont préservé une teinte blanche sont ceux qui vivent proches de ce que nous avons appelé l’équateur, c’est-à-dire la ligne imaginaire qui sépare la planète en son milieu et où le soleil diffuse une intensité plus modérée. Parallèlement à cela, d’autres peuples ont développé des traits physiques prédominants, en fonction du clan auquel ils appartiennent sur la planète ; des traits tels que des cheveux uniquement blonds ou roux ainsi que des peaux à teinte jaunâtre.

    Après nous être longuement concertés sur le sujet, nous avons finalement décidé de ne pas intervenir pour modifier ces traits physiques divergents. Après tout, nous nous en servirons pour différencier ces peuples les uns des autres qui se sont formés naturellement. Parallèlement à ça, nous avons aussi pu constater que chaque groupe a inventé un langage de communication qui lui est propre. En effet, bien que tous nos humains maîtrisent à présent le dialogue oral à la perfection, chaque peuple l’utilise avec des mots et des intonations différentes... Si nous venons un jour à rentrer en contact avec eux, nous le ferons par le biais de la télépathie ; cela sera beaucoup plus simple. Les humains ont également développé toutes sortes de coutumes différentes ; chose qui nous étonne toujours autant mais qui peut toutefois être instructif à observer. Nous espérons simplement que ces divergences ne créeront pas de conflits entre ces différents clans et que ces humains seront aussi solidaires entre eux que ceux qui habitaient Mars. Car il est vrai que ces derniers étaient tous similaires physiquement et ne s’étaient pas dispersés en groupes distincts. Mais nous pensons qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer. Car après tout, personne n’a encore vu les habitants d’une même planète se battre entre eux !

    *

    Le haut conseil nous a donné l’autorisation de descendre en dessous de l’atmosphère, afin que nous puissions faire de brèves apparitions devant nos enfants dans le but de tester leur réaction. Il est vrai que sur Mars, il nous avait fallu plusieurs milliers d’années avant de pouvoir établir un contact de confiance avec notre descendance. C’est pourquoi nous espérons que les Terras[*] réagiront différemment et ne craindront pas notre venue.

    Ainsi, nous allons nous rendre aux quatre coins de la planète en faisant simplement circuler le vaisseau-mère à basse altitude et allure modérée dans un premier temps...

    *

    Pour cette première approche, il n’y a eu aucune différence avec Mars, hélas. En effet, nos humains sont passés de la curiosité à la panique en quelques secondes seulement : après être restés pétrifiés sur place quelques instants pour observer notre engin passer au dessus d’eux avec intrigue, ils se sont soudain mis à hurler et à courir en tous sens. Voyant cela, nous ne nous sommes pas attardés et avons disparu de leur vue en un éclair.

    Si le vaisseau-mère a pu paraître trop imposant à leurs yeux, peut-être que nos navettes observatrices de type 1[*] auront plus de chances de se faire accepter comme étant des engins pacifiques. Aussi, quelques uns d’entre nous vont tenter une nouvelle descente à leur bord, dans les jours à venir. Et si, cette fois, les humains ne semblent pas effrayés, nos camarades tenteront alors d’établir un contact direct avec eux...

    *

    Cette nouvelle tentative a été sans succès ; le survol de nos navettes a produit le même effet que la fois précédente. Si ce sont uniquement nos engins qui les impressionnent du fait qu’ils soient d’origine inconnue, la seule chance qu’il nous reste alors est de nous approcher d’eux de façon directe, après avoir abandonné nos navettes loin en arrière. Bien sûr, quelques uns d’entre nous resteront dans les parages afin d’intervenir en cas de difficulté. En revanche, nous prendrons garde de nous munir de combinaison casquée. Car en ce qui concerne la capacité de notre organisme à s’adapter à l’atmosphère Terrestre, nous ne l’avons pas suffisamment testé pour en tirer des conclusions et nous ne voulons prendre aucun risque. Quoi-qu’il en soit, le haut conseil m’a nommé pour faire partie de cette expédition afin que je puisse relater ce qui se sera déroulé ici bas, dans les moindres détails. Aussi, j’ai hâte que nous descendions, moi et mes camarades...

    *

    Nous nous sommes avancés au nombre de quatre seulement ; deux d’entre nous étant restés aux commandes de la navette tandis que mon camarade et moi-même nous sommes approchés des habitants. Mais alors que nous longions une paroi qui composait l’entrée d’une grotte, nous sommes tombés, par le plus grand des hasards, sur  des fresques et des peintures que les humains avaient eux-mêmes gravés. A première vue, ces dessins semblaient représenter les habitudes de vie de la plupart d’entre eux. Aussi, notre curiosité nous a incité à les étudier de plus près. Et quelle ne fut pas notre surprise, alors, de reconnaître nos propres vaisseaux représentés en peintures ! De toute évidence, notre récente venue a fortement marqué l’esprit des humains pour qu’ils nous dessinent ainsi. Car ce n’était pas qu’une seule peinture qu’il y avait de gravée sur cette paroi, mais une dizaine au moins! Celles-ci représentaient nos enfants, la tête et les bras levés vers le ciel, en train d’observer nos soucoupes voler au dessus d’eux. Il est évident que cette découverte nous a redon-né confiance, car à présent, nous savons que les Terras nous perçoivent comme des dieux, et non pas comme des destructeurs.

    Encouragés par ce que nous venions de découvrir, mon camarade et moi-même nous sommes approchés d’un groupe d’habitations avec une plus ample confiance. Une trop grande confiance, visible-ment... Car un grand mouvement de panique s’est de nouveau créé et c’est bel et bien de la peur et de la terreur que nous avons lue dans leurs yeux, à cet instant. En voyant cela, nous n’avons pas insisté et avons regagné notre navette avec tristesse et déception.

    *

    Cette dernière tentative nous a poussé à tirer de nouvelles conclusions ; des conclusions qui nous dictent d’attendre davantage encore avant d’effectuer une nouvelle descente auprès des humains. C’est pourquoi, pour l’heure, nous continuerons de les observer et de veiller sur eux en toute discrétion.

    1er contact positif

    -4000 ans av J.C (T.S)

    Nous avons attendu mille ans, avant de nous décider à refaire quelques apparitions auprès de nos enfants. Nous allons tenter, cette fois, de visiter des régions plus désertiques, c’est-à-dire des continents plus vastes, où la population s’est étalée sur des kilomètres à la ronde. En effet, nous pensons que les humains nous laisseront plus de chances de nous expliquer s’ils ne sont pas regroupés en trop grand nombre. Car s’il est une chose que nous avons remarquée, c’est que les humains sont davantage terrifiés lorsqu’ils sont nombreux et côtes à côtes. Curieuse-ment, il semblerait, en effet, que ceux-ci s’effraient mutuellement les uns les autres lorsqu’ils sont en groupe. C’est pourquoi nous pensons qu’approcher uniquement un nombre restreint de personnes dorénavant serait plus judicieux...

    *

    Enfin, nous obtenons un résultat satisfaisant ! En effet, la réaction des humains qui habitaient les régions que nous sommes allés visiter a été bien moins craintive que d’accoutumée. Car au lieu de s’enfuir à toutes jambes et en hurlant comme l’avaient fait leurs prédécesseurs, ces humains-ci nous ont observé avec curiosité. De la fascination se lisait presque dans leurs yeux ! Ce qui nous a poussé à établir un contact direct : les quatre Zetas chargés de cette nouvelle mission d’approche ont réussi à poser leur navette auprès de quelques habitants et en sont ensuite descendus pour converser avec eux. Voici ce que ces missionnaires m’ont rapporté, à moi, rédacteur de notre groupe :

    – Ces humains se sont attribués le curieux nom de peuple des Dogons. Et, bien qu’ils vivent de manière plutôt primitive en rapport à d’autres de leurs congénères humains, ceux-ci semblent s’intéresser de très près à l’astronomie. En effet, nous avons pu remarquer que beaucoup de leurs peintures murales se rap-portent aux étoiles, ou plutôt les points brillants suspendus au dessus de leur tête, selon leurs propres termes ! Devant cet intérêt évident pour le monde qui les entoure, nous avons décidé de leur enseigner l’art astronomique, ainsi que la naissance et l’évolution de chacune des étoiles que nous connaissons. Ces Dogons ont été véritablement fascinés d’apprendre que d’autres mondes tels que le leur gravitaient dans l’univers et abritaient d’autres êtres vivants tels que nous. Ils ont même insisté pour que nous leur dévoilions tout ce qu’il y avait à savoir sur ces diverses planètes. Ils nous ont également beaucoup questionné sur l’étoile de Sirius, qui brille presque aussi intensément que le soleil dans ce système solaire, et nous ont demandé si c’est de cette planète que nous provenions ! Nous leur avons bien évidemment donné une réponse négative, étant donné que Sirius n’est pas assez grande pour abriter une population entière. Nous en avons alors profité pour leur révéler la vérité à notre sujet ; à savoir que nous venions d’une constellation beaucoup plus éloignée : la constellation du Reticule qui abrite notre très chère planète Zeta.

    En ce qui concerne l’image que nous leur avons montrée de nous-mêmes, les Dogons n’ont guère pu l’apprécier à sa juste valeur, puisque nous avions pris soin, là encore, de nous munir de scaphandres spécialisés : des combinaisons de couleur verte au tactile spongieux et parsemée de plusieurs tuyaux respiratoires, dont un principal qui descendait le long de nos jambes ; ce qui dissimulait notre apparence en totalité. Seule deux grilles rougeâtres et ovales dépassaient en relief de notre casque afin de permettre à nos yeux de voir au travers. Car il est vrai que nous sachant fragiles et en voie de disparition, nous ne sommes toujours pas prêt à prendre le risque de nous exhiber en dessous de l’atmosphère Terrestre sans précaution. Mais les Do-gons étant davantage concentrés sur l’apprentissage de l’astronomie que sur notre réelle apparence physique, ils ne nous ont pas posé d’amples questions sur le sujet.

    Enfin, nous sommes parvenus à établir un premier contact avec nos descendants ! Cette nouvelle étape positive nous redonne espoir et nous encourage à nous montrer davantage aux yeux de la population.

    A compter de ce jour, nous effectuerons des allers venus fréquents dans le ciel, de manière à habituer la population à notre présence. Parallèlement à ça, nous irons également examiner les peintures et les dessins qu’auront gravés nos humains dans la plupart de leurs grottes, de temps à autre ; ceci afin de savoir ce qu’ils auront pensé de toutes nos approches.

    ––––––––

    Précautions à établir

    -2500 ans av JC (T.S)

    Comme cela était prévu, nous avons occupé ces dernières années à survoler diverses zones de la planète afin de nous dévoiler au monde. Et c’est en fonction de la réaction qu’ont eu les humains à notre approche que nous avons décidé ou non de nous poser, afin de rencontrer ces derniers.

    Beaucoup d’humains de part le monde nous connaissent à présent et ne craignent plus nos apparitions. Nous en avons eu confirmation lorsque quelques uns de nos missionnaires sont retournés sur les lieux déjà visités pour y étudier les fresques murales qu’ils ont dessinées à notre sujet : la plupart de leurs peintures symbolisent nos navettes évoluant dans le ciel, tandis que d’autres sont de parfaites représentations de nous-mêmes et de nos scaphandres ! Certains peuplent ont même édifié des sculptures de diverses tailles en notre honneur ; des représentations qui varient fortement d’une région à une autre, d’ailleurs. Seul détail qui revient fréquemment et qui nous identifie bel et bien : nos grands yeux globuleux, que les humains ont dessiné directement sur la coque de nos casques ; chose qui nous a bien fait rire d’ailleurs ! Parallèlement à ça, nos missionnaires sont aussi retournés voir les fresques qu’avaient peints les Dogons ; peuple que nous ne sommes plus allés visiter depuis longtemps. Eh bien, nous avons été grandement surpris de constater que ceux-ci nous comparaient à des poissons mystérieusement venus de l’espace, si l’on en juge par leurs représentations murales ! De toute évidence, les scaphandres spongieux que nos missionnaires portaient le jour de notre échange avec eux n’ont pas joué en notre faveur ! Il semblerait même que ceux-ci les aient fortement induit en erreur en ce qui concerne notre apparence physique. En tous les cas, nous comprenons à présent pourquoi ces fameux Dogons insistaient tant à nous surnommer Nommos[*] à chaque fois qu’ils nous rencontraient !

    En revanche, certains dessins qui nous paraissent totalement étrangers nous ont confirmé ce que nous pensions : d’autres races galaxiennes sont récemment venues survoler la Terre ; nos missionnaires avaient en effet rapporté avoir aperçu une navette d’appartenance inconnue, il y maintenant quelques dizaines années. Aussi, le haut conseil s’est décidé à apposer une marque sur cette planète qui est la notre, afin qu’aucune race étrangère ne cherche à se l’accaparer. Pour ce faire, nous n’avons qu’à inscrire une formule d’avertissement dans le dialecte galaxien de base, qui devrait normalement être identifiable à tout être étranger qui s’en approcherait. De cette manière, n’importe quelle race galaxienne civilisée saura immédiatement que la Terre est notre appartenance et qu’il est, par conséquent, inutile de chercher à s’y installer...

    *

    Voilà une bonne chose de faite ; la Terre est désormais marquée à jamais. Nous avons choisi pour cela une zone désertique

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