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Recalibrage de l'humanité: Le début d'un nouveau cycle évolutif
Recalibrage de l'humanité: Le début d'un nouveau cycle évolutif
Recalibrage de l'humanité: Le début d'un nouveau cycle évolutif
Livre électronique363 pages4 heures

Recalibrage de l'humanité: Le début d'un nouveau cycle évolutif

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À propos de ce livre électronique

Votre biologie est en transformation sur les plans cellulaire et génétique. En fait, celle-ci doit changer afin d’absorber une énergie de vitalité nouvelle offerte par notre Terre, notre Soleil et le cosmos qui nous entoure.

« Ce recalibrage agira sur plusieurs plans tant personnels que sociétaux. Bien sûr, le potentiel de régénération du corps et sa possibilité de créer de nouvelles cellules seront affectés. En particulier, nous désignons ici la création de nouvelles cellules ne comportant aucune perte de vitalité occasionnant le vieillissement. L’ADN a ce potentiel ! Vos scientifiques le constateront et en seront fascinés.
D’autres éléments de votre sensibilité et de votre perceptivité de la réalité qui vous compose et vous entoure seront magnifiés.
En fait, c’est toute votre mentalité qui se transformera, car l’accès à tout cela, grâce au développement de vos facultés spirituelles, vous démontrera une réalité à plusieurs dimensions et temporalités.
Bien sûr, ce recalibrage aura des conséquences sociales et plusieurs de vos gouvernements seront reformés, de même que vos institutions, qui seront complètement repensées.
En fait, ce recalibrage est ce à quoi vous vous attendiez et ce dont vous vous souvenez par vos vies passées, mais il risque tout de même de vous surprendre. »
LangueFrançais
Date de sortie3 sept. 2020
ISBN9782896265558
Recalibrage de l'humanité: Le début d'un nouveau cycle évolutif
Auteur

Lee Carroll

Lee Carroll est un auteur américain de littérature New Age dite de channeling. Lee Carroll s'y présente comme un « canal » d'une entité appelée « Kryeon » (ou « Kryon »). Lee Carroll et Jan Tober, sa femme, sont parmi les auteurs à l'origine de la diffusion du concept d'enfant indigo. Après avoir été dirigeant d'une entreprise de technique audio pendant 30 ans. Carroll dit avoir établi une communication avec une entité « au-delà du voile » appelée Kryeon ou Kryon, en 1989. Kryeon est présenté comme une entité du « service magnétique », censée être responsable de la reconstruction de la « grille magnétique de la Terre », dont la reconstruction serait nécessaire en vue de l'évolution de l'humanité. Dans ses livres, Carroll donne une description de la nature du processus de channeling (à la fois le sien et les autres), selon laquelle, aucun channel ne serait capable de retransmettre parfaitement les informations reçues, en raison de la nature même de ces informations. Pour Carroll, ces informations ne peuvent être acheminées de manière adéquate dans la réalité spatiotemporelle. Par conséquent, aucune « canalisation » transcrite en mots ou texte ne devrait être pris à la lettre, mais plutôt comme une aide pour régler la perception de l'énergie subtile du message d'origine, transcendant à la réalité ordinaire. Sur la base de ce qui précède, Carroll rejette par avance les critiques d'incohérences logiques dans ses messages et ceux d'autres médiums.

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    Aperçu du livre

    Recalibrage de l'humanité - Lee Carroll

    Couverture

    RECALIBRAGE

    DE L'HUMANITÉ

    kryon

    TOME XI

    Début d’un nouveau cycle évolutif

    Lee Carroll

    Ariane Éditions

    Recalibrage de l’humanité

    Titre original anglais : The Recalibration of Humanity – 2013 and Beyond – Kryon book 13

    Par Lee Carroll

    © 2013 Kryon Writings

    P.O. Box 28871, San Diego, California 92198

    © 2014 Ariane Éditions inc. pour l'édition française

    © 2020 Ariane Éditions inc. pour l'édition format poche

    C.P. 183, Saint-Sauveur, Qc, Canada J0R 1R0

    Téléphone : 514-276-2949

    Courrier électronique : info@editions-ariane.com

    Site Internet : www.editions-ariane.com

    Facebook : www.facebook.com/EditionsAriane

    Tous droits réservés.

    Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ni reproduite d’aucune manière sans la permission écrite préalable de la maison d’édition, sauf de courtes citations dans des magazines ou des recensions

    Traduction : Michel Saint-Germain

    Révision : Marc Vallée

    Révision linguistique : Monique Riendeau

    Graphisme et mise en page : Carl Lemyre

    Illustration de la couverture : Deb Delisi

    Conversion au format ePub : Carl Lemyre

    Première impression : juillet 2020

    ISBN papier : 978-2-89626-557-2

    ISBN ePub : 978-2-89626-555-8

    Dépôt légal :

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2020

    Bibliothèque et Archives nationales du Canada, 2020

    Bibliothèque nationale de Paris, 2014

    Diffusion

    Québec : Flammarion Québec – www.flammarion.qc.ca

    France et Belgique : D.G. Diffusion – www.dgdiffusion.com

    Suisse : Servidis/Transat – www.servidis.ch

    Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC

    Fonds du livre

    Membre de l’ANEL

    Droits d'auteur et droits de reproduction

    Toutes les demandes de reproduction doivent être acheminées à:

    Copibec (reproduction papier) – (514) 288-1664 – (800) 717-2022

    licences@copibec.qc.ca

    Imprimé au Canada

    Recalibrer

    Corriger un processus de mesure en le vérifiant ou en le conformant à une norme.

    Corriger ou ajuster une opération ou un processus.

    (En métaphysique)

    Reconnaître le fonctionnement normal de « l’ordre ancien » et ajuster la réalité de la vie en fonction de « l’ordre potentiel ». Du point de vue spirituel, changer l’étalon de mesure de toute chose. Rajuster la « norme ».

    Introduction

    par Lee Carroll

    Salutations, et bienvenue dans le tome XI de Kryon. Mon nom est Lee Carroll. Canal originel de Kryon, j’en suis à présent à ma vingt-quatrième année en tant que représentant de cette magnifique énergie angélique.

    L’introduction de mes livres sert généralement à expliquer qui est Kryon et à raconter des expériences personnelles survenues depuis le dernier livre. C’est là aussi que je signale à ceux qui en seraient à leur premier livre de Kryon à quel point la canalisation peut paraître étrange et bizarre. Je suis bien sûr conscient de l’allure que revêt tout cela pour le lecteur encore peu habitué à ce genre d’information. Personnellement, même après toutes ces années, je suis resté un ingénieur plutôt solitaire et je me sens bien ordinaire (malgré ce qu’en pensent certains membres de ma famille).

    Je m’aperçois aussi que la « communauté de Kryon » a beaucoup grandi au cours des dernières années. Dès lors, je dois omettre tout ce qui, dans mes remarques initiales, a trait à l’étrangeté, et plutôt vous référer à mes livres antérieurs, où vous trouverez ces explications. J’ai des informations beaucoup plus incroyables à vous donner sur l’échéancier de notre planète, les énergies actuellement ressenties, et les incroyables changements qui s’annoncent.

    « Quoi ? Lee, tu ne vas pas nous parler une fois de plus des choses étranges qui te sont arrivées au cours de tes années de voyages dans des lieux exotiques de la planète ? » D’accord, je le ferai peut-être, mais seulement par rapport à ce qui est en train de se produire sur la Terre.

    La prophétie voilée

    Je suis né en Californie, et j’ai passé une quarantaine d’années sans m’intéresser à l’ésotérisme, au nouvel âge ou à l’information d’origine autochtone. Comme la plupart des gens, je baignais dans ma culture et n’accordais qu’une attention modérée aux attributs religieux, mais même ainsi, en ne fréquentant l’église ou la synagogue qu’une fois l’an, comme d’autres, j’étais tout de même exposé à une conception fondamentale par rapport aux prophéties planétaires et à la fin des temps.

    Au début, je me rappelle, des évangélistes venaient dans notre ville nous raconter comment le Moyen-Orient allait préparer le terrain… à l’horreur entière. Il était question du ravissement et de livres sur les « réprouvés ». D’après d’autres ouvrages, écrits par des spécialistes de la Bible, il allait se passer quelque chose d’important en 2000 – de massif et de mauvais (ou de bon, si on faisait partie des élus). Le plus effrayant, c’était qu’au fil des ans les actualités semblaient valider toutes ces prophéties.

    Le Moyen-Orient s’accordait tout à fait aux scénarios (d’épouvante) des évangélistes. Puis, il y a eu Nostradamus, un pseudo-astrologue qui canalisait l’avenir, mais cryptait ses quatrains pour déjouer la curiosité de ses collègues. Soigneusement interprétés par des érudits au fil des époques, ses écrits étaient plutôt conformes aux prédications des évangélistes ! Alors, ça, c’était vraiment terrifiant ! J’ai grandi dans ce climat.

    À l’époque, nous avons tous entendu ces prédictions de malheur, même avant que la chaîne Histoire se donne pour mission d’effrayer les gens pour des raisons commerciales. (Le mot « histoire », dans ce cas, n’est qu’un subterfuge visant à vous faire croire que ces gens ont développé une expertise à propos de l’avenir. Ce qui n’est pas le cas.) Le catastrophisme prévalent se trouvait également dans toutes les librairies, parfois à la télé, et plus récemment sur Internet.

    Telle était donc notre prophétie des temps modernes, et la plupart des lecteurs de ce livre y ont été exposés. Il n’y avait pas grand-chose d’autre pour contredire ce qui pouvait se passer en réalité (et qui constitue le sujet de ce livre). En fait, même dans le nouvel âge, beaucoup ont suivi le « mouvement des fatalistes » !

    Au cours des années 1980, une célèbre canalisatrice de Yelm, dans l’État de Washington, disait aux gens de se préparer au prochain millénaire en construisant chez eux des abris souterrains et fort coûteux. Ceux-ci devaient être munis de systèmes de filtration d’air (pour se protéger des radiations) et servir à entreposer des conserves pour au moins un an. Pour éviter les radiations, cette pièce sécuritaire devait se trouver à au moins deux mètres sous la maison. Vous levez probablement les yeux au ciel en vous demandant qui pouvait bien construire ça. Beaucoup de gens, en fait ! Encore aujourd’hui, à Yelm, des annonces immobilières indiquent si la propriété a un « UG » (pour underground : souterrain). Vérifiez. (Dans certains cas, construire un UG peut coûter jusqu’à 200 000 dollars.) La peur est coûteuse.

    Un autre célèbre auteur du nouvel âge invitait ses fidèles à aller se réfugier dans les montagnes (beaucoup l’ont fait), et un autre affirmait que la Terre allait se retourner sur son axe ! J’ai toujours trouvé très drôle que l’on nous dise comment échapper à ce scénario, car il est nettement impossible de fuir un tel bouleversement. Nous nous envolons tous dans l’espace avec l’atmosphère et les océans, sauf que ce genre de message épeurant n’a rien de scientifique. Mais tout cela était centré sur l’énergie sinistre du nouveau millénaire, de l’an 2000.

    Zecharia Sitchin était une sorte d’historien autodidacte de la culture sumérienne qui, selon lui, datait d’environ 10 000 ans. Dans les années 1980, c’était l’un des rares individus capables de lire le sumérien. Son information était centrée sur une mystérieuse planète appelée Nibiru (la Douzième Planète), qui allait entrer en trombe dans notre système solaire à partir d’une orbite en forme d’ellipse allongée, et nous écraser en 2003. Ce n’est pas arrivé (autant que je sache), puis la prophétie a été mise à jour et reportée à 2012. Ce n’est pas arrivé non plus. En fait, CNN a parlé de sa prophétie au solstice du 21 décembre 2012 ! (Ils ne croyaient pas non plus que cela se produirait.) Sitchin nous a quittés en 2010, non sans avoir laissé une influence considérable sur des films de science-fiction, dont Cowboys et envahisseurs, en 2011, qui montrait, comme il l’avait suggéré, des extraterrestres venus extraire de l’or.

    Voyez les similitudes. Peu importe à quelle approche spirituelle vous appartenez, chacune a son message sinistre, toujours centré sur les années précédant et suivant le nouveau millénaire. L’information était généralement la même : nous n’allions pas nous en sortir, un point c’est tout. Ce thème omniprésent semblait provenir de presque toutes les sources spirituelles. Bien sûr, Hollywood ne pouvait rester imperturbable et, deux ans avant la fin du long décompte du calendrier maya, il a produit un film catastrophe intitulé 2012. C’était une comédie (à mon avis).

    Me voici donc à la fin de 2013 (en train d’écrire ce 13e livre, en comptant les livres sur les enfants indigo), et nous n’avons pas péri (d’après mes souvenirs). Je le répète, parce qu’on me dit constamment que la vieillesse me fera perdre peu à peu une grande partie de ma mémoire.

    Une tendance indélébile

    Nous avons résolument dépassé la borne de 2012, mais les vieilles prophéties ne meurent pas. La grande série romanesque sur le ravissement, intitulée Left Behind, a été portée à l’écran, même si la date du ravissement est dépassée depuis longtemps. Des téléséries montrent des « survivalistes » qui se préparent à la fin – personne ne leur a dit qu’elle n’était pas arrivée, j’imagine. Comme il faut environ six ou sept ans pour vendre des projets de films et de téléséries, les producteurs ont donc proposé ces idées, puis les ont mises en scène après la date supposée de « la fin des temps ». Malgré les faits, la peur fait vendre : même si toutes les dates de catastrophes sont passées – et plus d’une fois, dans le cas du ravissement –, la caisse enregistreuse continue de sonner grâce à ceux qui adorent se faire peur, même avec des foutaises. Bienvenue à Hollywood.

    Mon livre apocalyptique préféré des dix dernières années a été écrit en réponse aux discours catastrophistes chrétiens. La passionnante série de romans Left Behind raconte la vie de ceux qui sont abandonnés après le ravissement. [Selon des groupes de chrétiens fondamentalistes, Dieu allait ascensionner les purs – c’est-à-dire eux – et laisser tous les autres vivre dans des conditions de grandes souffrances dans un monde en voie de destruction totale - NdÉ.] Ces romans ont été coécrits par un pasteur baptiste fondamentaliste de ma ville, un nommé Tim Lahaye. Je l’ai rencontré à quelques reprises au cours de ma jeunesse (il est gentil). Mais le livre que j’adore, c’est I Want To Be Left Behind ! de Ted Noel, un autre pasteur chrétien qui soulignait l’erreur que Tim a commise en modifiant légèrement les Écritures chrétiennes pour mieux vendre ses livres et les remplir de suffisamment d’actions pour qu’ils soient portés à l’écran. Quoi ? Il y avait une dissension d’opinions entre chrétiens ? Oui. Étonnamment.

    Alors, ça continue. Toute une génération d’humains croit encore que la fin est proche, tout comme lorsque j’étais gamin. Nous craignions sans cesse de ne pas être prêts et, encore aujourd’hui, j’entends ce message dans l’Église en général. Alors, j’imagine que « la fin est toujours proche », et dans certains cercles les gens craignent encore ce qui a été maintes fois démenti. Les dates de notre fin du monde continueront d’être repoussées, et il restera des gens avides d’information catastrophique, en contact étroit avec ceux qui leur parlent de ce Dieu très aimant qui va les vouer à une mort horrible par le feu s’ils ne font pas ce que leur disent les « autorités divines » souvent affublées de chapeaux et de costumes ridicules. (Eh, au moins, je ne porte pas de costume bizarre quand je canalise.)

    À Moscou, en mai 2012, j’étais sur scène le jour même où, d’après un célèbre évangéliste nommé Harold Camping, le monde allait finir. Même à Moscou, on en avait entendu parler, mais il n’est rien arrivé. Malgré cela, il a repoussé la date de l’apocalypse au 21 octobre. J’imagine qu’il ne s’était pas suffisamment couvert de ridicule après le premier raté. Naturellement, une fois de plus, il ne s’est rien passé. Le ridicule l’a emporté sur la responsabilité.

    Ce genre de chose va continuer jusqu’à ce que toute une génération soit mieux avertie. Encore là, il restera dans d’autres cultures des survivants qui dépendent de cette information pour se sentir coupables de vivre, et ressentent le besoin de souffrir ou de s’inquiéter pour avoir un sentiment d’ordre spirituel. Je ne comprends pas pourquoi des gens qui ont été libérés de dictateurs et de gouvernements autoritaires voudraient y revenir. À mesure que je parcours le monde, j’observe avec intérêt des cultures « avi­sées » et d’autres qui sont prêtes à croire presque n’importe quoi de la part de n’importe qui.

    La filière souterraine

    Et si je vous disais qu’il y a eu une autre prophétie, connue de bien des gens qui ne se connaissaient même pas, et que cette information a précédé toutes les prophéties de votre enfance ? Elle est millénaire, beaucoup plus ancienne que le christianisme ou que la plupart des textes sacrés de la planète. Ça vous intéresse ? Moi aussi !

    Cette prophétie véridique constitue le sujet de ce livre. Cette information a toujours été « là », sans avoir l’influence du catastrophisme moderne. Elle n’était pas aussi prestigieuse, car elle parlait des potentialités positives d’un grand changement et d’un équilibre. Le plus emballant, c’est que presque tous les peuples de la planète la connaissaient. Sauf qu’à l’époque, le cinéma n’existait pas.

    Gregg Braden, un ami à moi, est l’un des meilleurs conférenciers de notre époque. Ce scientifique bardé de bonnes références a consacré la première partie de sa carrière à la conception de fusées. Plus tard, il a participé à la gestion de grands groupes de techniciens chez Cisco Systems. Je vous dis cela uniquement pour vous faire part de ses antécédents. Lorsque Gregg s’est mis à étudier les Anciens, ses recherches l’ont mené tout droit à une autre grande vérité connue depuis des millénaires. Au cours de ses conférences, Gregg fait part de certains de ces écrits anciens. Il guide personnellement des voyages au Tibet et au Pérou (des régions qui jouent actuellement un rôle important dans le changement énergétique planétaire), et il écrit sur ses découvertes en science et en histoire.

    Dans ses livres et ses conférences, il affirme que sa recherche dans ces domaines l’a mené à la conclusion que l’histoire a tendance à se répéter par vagues (qui semble-t-il peuvent être calculées et prédites), et qu’il y a des « moments de choix décisifs » dans un cycle qui permettent à la civilisation en cours de briser les vagues répétitives de destruction.

    Le Temps fractal (Ariane Éditions, 2010) est l’un des nombreux livres de Gregg dans lesquels il rapporte ses découvertes scientifiques. En utilisant l’information des Anciens, il applique ces nouvelles « lois » fractales à « d’anciennes vagues de temps ». Il propose que tout, de notre vieillissement à nos schémas relationnels en passant par les guerres entre nations, n’est que le retour par vagues de notre passé. Ainsi, chaque vague, en revenant, porte une version amplifiée d’elle-même. Quoi ? Existerait-il un système cyclique du temps et de la conscience ?

    Est-ce réel ? Est-ce nouveau ?

    Voilà les Mayas

    Dans le tome IX, La levée du voile, je parle de mon bref séjour à Xochicalco, un chantier archéologique petit et ancien, situé en territoire maya, près de Mexico. En 2007, j’ai rencontré un ingénieur en train de recréer les circonstances ayant permis aux Mayas d’observer le ciel pour élaborer leurs fameux calendriers. En utilisant les mêmes observatoires souterrains, Jorge Baez a passé des centaines d’heures dans l’obscurité, à cet endroit précis. La caverne n’était éclairée que par un faible rayon de soleil ou de lune qui descendait de la surface, le long d’un tunnel vertical. Lorsqu’on la dirigeait par une série de petits trous que les Mayas avaient disposés sur toute la longueur, la lumière finissait par focaliser une image sur une table posée sur le sol en terre battue, où elle pouvait être analysée. Formé à l’ingénierie, Jorge cherchait à découvrir ce que les Mayas ont vraiment vu à l’époque et comment ils ont pu l’interpréter. Les conservateurs archéologiques de Xochicalco lui avaient vraiment donné carte blanche !

    Jorge a écrit un livre (encore disponible uniquement en espagnol) que l’on peut traduire par « Le Secret de 2012 : l’énergie vitale du mouvement ». C’était le récit de son travail, qui consistait à rester dans ces ruines mayas pour voir ce que les Mayas voyaient alors. Malgré les limites de ses mesures, il rapporte qu’en se servant de leurs méthodes, il a vu osciller la Terre, tout comme eux. En astronomie, cette oscillation est appelée précession des équinoxes, et elle est reliée (tenez-vous bien !) au temps fractal. Le calendrier maya était peut-être le modèle même du propos de Gregg.

    D’ailleurs, pour le plaisir et en guise de rappel, je mentionne encore que c’est à cet endroit même que nous avons mené l’expérience sur les orbes, dont j’ai parlé dans le tome IX de Kryon. On peut encore la voir sur mon site Web, au www.kryon.com/orbs. Peut-on vraiment créer des orbes ? Que sont-ils ? Cette page Web ne répond qu’à la première question. Imaginez créer des orbes dans cet observatoire maya souterrain ! Nous l’avons fait, et je vous invite à nouveau à jeter un coup d’œil à quelques photos très amusantes !

    Jorge a fini par m’emmener des profondeurs de l’observatoire souterrain des Mayas vers la lumière du soleil pour y puiser d’autres leçons. Il a soigneusement montré et expliqué les glyphes laissés sur les parois d’une petite pyramide maya. L’écriture était parfaite et très lisible (si on déchiffre le maya). C’était leur façon d’expliquer le temps fractal par un schéma répétitif de la conscience humaine potentielle. (Ce schéma était souvent représenté par des vagues de temps appelées pachacuti : une chronologie par segments de 500 ans chacun.) Chaque pachacuti avait un commencement et une fin d’environ 30 ans, et constituait une période de changement immense pour l’humanité. C’est exactement là que nous nous trouvons à présent !

    Le schéma était évident lorsqu’on examinait les glyphes avec le regard et l’expérience de Jorge. Les stries gravées sur les parois de la pyramide indiquaient les potentialités d’une chronologie de l’avenir dans laquelle la conscience de l’humanité avait peut-être connu des hauts et des bas, par cycles, comme l’avait prédit ce système. Les symboles et les glyphes mayas s’élançaient physiquement vers le haut et le bas d’une façon très imagée, montrant le même schéma de prédictions que leur calendrier. Je les ai photographiés et, à ce jour, c’est l’une de mes images préférées parmi celles que je montre depuis des années dans mes séminaires. Cela n’était ni caché, ni mystérieux, ni dénué d’interprétations sérieuses. Quiconque savait lire le maya voyait ce qu’ils avaient prédit. D’ailleurs, il reste encore beaucoup de Mayas, et ils savent lire l’écriture ancienne ; c’est pourquoi je dis aux gens : « Si vous ne me croyez pas, demandez à un Maya ! »

    Cette information sur le potentiel de la conscience relative au temps n’a aucun lien évident avec notre avenir, à moins qu’on s’attarde à rassembler tout cela en compagnie d’un archéologue. Est-il possible que les Mayas aient découvert ce cycle de potentialités, celui-là même que Gregg avait décrit (les moments de choix décisifs) ? Le cas échéant, pourquoi tout ce catastrophisme de la part des médias de masse ? Et pourquoi la chaîne Histoire (entre autres) vous a-t-elle dit que le calendrier maya se terminait en 2012 ?

    La réponse est complexe, mais, en vérité, les Mayas avaient de nombreux prêtres, et ceux-ci ne concevaient pas nécessairement leurs calendriers de la même façon. Comme dans n’importe quelle culture, il y avait des complexités reliées aux personnalités, à la politique et à la structure du pouvoir. Il est fort naïf de notre part de croire qu’ils étaient tous, tout au long de leur histoire, unanimes et soumis aux doctrines d’un roi tribal. Pourtant, c’est ainsi qu’on les a souvent dépeints au cinéma (merci Mel Gibson). En vérité, leur leadership était constamment troublé, comme chez les Égyptiens et les Romains. Ces deux cultures avaient aussi des chefs absolus au pouvoir absolu, mais en étudiant l’histoire, on apprend qu’il y avait des mésententes, des complots et des changements de pouvoir.

    Les assassinats étaient courants, et on se battait toujours pour être dans les bonnes grâces de celui qui était assis sur le trône, ou, en fait, pour être sur le trône ou pour éviter de se faire tuer par le type assis sur le trône.

    Même dans leur clergé spirituel, il y avait donc de la concurrence. Imaginez ! Ils se disputaient à propos de spiritualité ? Quel scandale ! Par conséquent, notre information actuelle sur les Mayas est un mélange de toutes ces idées et ces personnalités, qu’elles soient reliées ou non au calendrier. Les prophéties les plus célèbres sont celles du Chilam Balam, le prêtre-jaguar. Sombres, elles ont été développées en marge du travail sur le calendrier, principalement dans la péninsule du Yucatán. En fait, selon le prêtre qu’on écoutait, il y avait différentes prophéties mayas sur la fin du monde. Alors, qui avait raison ?

    Dans la Riviera Maya, ou dans des ruines mayas, on voit souvent représenté un terrain de jeu de balle. Ce terrain servait à maintes cérémonies, parfois horribles. On amenait souvent des rois et des prêtres d’autres régions pour les décapiter au cours d’une fête victorieuse. On se livrait à des matchs pour déterminer qui allait vivre et qui allait mourir. Cette tradition permettait donc de déterminer quel prêtre avait reçu le bon « message de l’Esprit ». La question était tranchée au cours d’une partie d’un jeu d’équipe maintenant célèbre que les colonies mayas jouaient avec un petit ballon et un cerceau.

    N’utilisant que la tête et les pieds, les genoux et les coudes, la première équipe qui faisait valider son information spirituelle détenait la victoire pour la journée. On utilisait donc le match pour laisser « le hasard » ou « le destin » régler le conflit et pour savoir qui allait vivre ou mourir dans les fêtes victorieuses. Mais c’était fréquent ! Cela devrait vous indiquer à quel point étaient variables les formes concurrentes d’information spirituelle.

    La partie était sérieuse (c’était une question de vie ou de mort) et n’avait qu’un seul but (qu’on marquait en faisant passer le ballon par un cerceau) : remporter

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