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Transition planétaire: Perspective de la cinquième dimension
Transition planétaire: Perspective de la cinquième dimension
Transition planétaire: Perspective de la cinquième dimension
Livre électronique417 pages6 heures

Transition planétaire: Perspective de la cinquième dimension

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À propos de ce livre électronique

Dans son nouveau livre, Michael Roads nous conduit comme jamais auparavant à saisir les forces de transformation en jeu à l’heure actuelle sur notre planète. Sa capacité à percevoir la réalité élargie d’un plan de conscience lié à la cinquième dimension lui permet de cerner l’essence même du processus planétaire d’éveil spirituel – ce qui le stimule en puissance tout en s’opposant à tout ce qui le bloque. Cela va même jusqu’à créer de grandes tensions dans le champ magnétique de la Terre, mais il constate aussi comment les grandes vagues du changement trouvent leur origine dans un cosmos en mutation constante. Un vaste potentiel et des champs d’une conscience nouvelle sont ainsi révélés à ceux qui sont prêts à l’exploration.

« Pan, le grand Esprit de la Nature, m’invite à me projeter hors de mon corps une autre fois afin de mieux apprécier la dynamique des grands mouvements énergétiques en évolution autour de la planète. De ma perspective dans la cinquième dimension, je vois la surface de la planète qui bouillonne d’activité métaphysique. Je perçois aussi le champ d’énergie de la planète d’un point de vue intemporel. Sur ce plan de la réalité, le passé et le futur ne font qu’Un avec l’instant. Je vois aussi pourquoi cette fin de cycle dans l’évolution de l’humanité nous incite tant à un changement profond dans notre relation avec la réalité, car autrement cette relation nous confinerait. La stagnation n’est plus possible. Le Grand Changement en conscience est à nos portes. »
LangueFrançais
Date de sortie26 août 2014
ISBN9782896261802
Transition planétaire: Perspective de la cinquième dimension
Auteur

Michael J. Roads

Michael J . Roads est né en Angleterre, et dès l’enfance il s’est mis à explorer les mystères d’une Nature secrète et silencieuse. Depuis lors, il n’a jamais cessé d’être un homme «de terrain». Après avoir épousé Treenie, tous deux ont émigré en Australie où, pendant dix ans, ils s’occupèrent d’une ferme. Au cours de cette période, Michael connut de profondes transformations et est peu à peu entré en communion avec l’Esprit de la Terre. Ceci l’amena à abandonner la ferme pour entreprendre une quête du Soi. En dépit des années difficiles qui suivirent, il a persévéré dans cette quête intérieure. Être libre et connaître le Soi étaient pour lui les seules choses qui importaient. Pendant cette période, Michael et Treenie vécurent en communauté ⁠; puis Michael travailla pendant quelques années comme consultant en agriculture biologique. Chaque jour, il s’employait à renforcer son lien spirituel conscient avec la Nature. Il apprit à franchir la membrane qui sépare le matériel (physique) de l’intangible (supraphysique). Transcrire cette expérience est devenu pour lui l’expression de sa créativité. Aujourd’hui, la profonde sagesse contenue dans les récits d’illumination spirituelle de Michael Roads constitue la matière de ses ateliers intensifs de cinq jours, de ses séminaires et de ses ouvrages traduits en treize langues. Michael a été invité à effectuer des tournées de conférences en Australie, en Nouvelle-Zélande, à l’île Norfolk, en Afrique du Sud, aux Pays-Bas, en Italie, en France, en Suisse, en Autriche, en Belgique, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Danemark, en Suède, en Norvège, dans les Indes occidentales, aux États-Unis, au Canada et au Japon. Communicateur extraordinairement doué, Michael Roads transmet l’Amour et la Vérité de cœur à cœur, bien au-delà des mots, créant ainsi l’espace nécessaire pour s’éveiller du rêve, pour allumer l’Amour et la Vérité présents en chacun de nous.

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    Aperçu du livre

    Transition planétaire - Michael J. Roads

    Introduction

    Bon sang, nous voilà rendus au tome 3 ! Ça semble à peine possible. Je remarque que plus je vis de voyages métaphysiques, plus cela affecte d’une façon exponentielle ma conscience en expansion. J’aime ça !

    Comme auparavant, je vous recommande fortement de lire les deux ouvrages précédents de cette série [Avec les yeux de l’amour, tomes 1 et 2] pour vous familiariser avec le contenu de ce livre. Mes voyages font partie d’un processus continu, et j’ai de la réticence à expliquer de nouveau de quelle façon cela a commencé, et le sens véritable de certaines expressions métaphysiques. Je ne canalise pas Pan, et Pan n’est pas en soi un être. Au fur et à mesure de ma croissance et de mon expansion dans la conscience, je vois plus que jamais à quel point Pan est un incommensurable état d’Intelligence consciente. Pour reprendre une expression du regretté Robert Heinlein, j’ai souvent l’impression d’être « une poussière dans l’œil » de Pan, et pourtant je sens de plus en plus que la poussière et Pan ne font qu’Un – d’une manière que je ne peux saisir ni expliquer intellectuellement.

    Quand je me concentre sur Pan, c’est comme si je me reliais à un courant d’énergie d’une étendue inexprimable, à une immensité pourtant capable de m’accueillir sans jamais se réduire. Avec Pan viennent une clarté et une certitude généreuses qui résident dans un aspect métaphysique de moi-même. Je trouve que la connaissance mystique devient plus forte et plus brillante, qu’elle apporte un éclairage intérieur sur des sujets ou des champs d’intérêt jadis fort éloignés de l’esprit en quête.

    Lorsque le Soi est en quête – plutôt que l’intellect à la recherche d’un autre os à ronger –, il découvre que l’Amour et la Vérité portent bien des vêtements réversibles. Un jour, une certaine Vérité est révélée, tandis qu’un autre jour, la Vérité est tout à fait l’inverse. Voilà un fait qui n’est ni simple à comprendre, ni facile à assimiler. Tout ce que je peux faire, c’est accueillir le Mystère de la vie tout en sachant que le Mystère a bien des facettes ainsi que des interprétations multiples. Et, finalement, que toutes les interprétations de l’intellect ne font que réduire la Vérité. Pour démêler tout cela – comme tant d’aspects de la vie –, il faut accueillir ouvertement dans le Soi holistique l’aspect de l’Amour qui sait et inclut déjà le Mystère.

    Le mot Pan veut dire panoramique – le Tout. Par conséquent, pour vous le présenter davantage, je tiens de bonne source que l’Amour et Pan, c’est pareil – c’est une expression synonyme du Tout qui est Amour. Regarder par les yeux de Pan, c’est voir par les yeux de mon potentiel le plus élevé. Regarder – et voir ! Nous regardons beaucoup, mais il est rare que nous voyions vraiment. Avec Pan, je ne peux pas. Si je regarde par les yeux de Pan-Amour, je vois par les yeux de l’Amour. Il n’y a pas de demi-mesure. On regarde et on voit, c’est ça ou rien. J’aime bien. C’est une énergie du genre « rentre dans le rang ou fiche le camp ». C’est très clair !

    Quant à ma présentation… Eh bien, si vous avez lu les deux livres précédents, vous en savez un rayon sur moi. Vous savez que depuis des décennies, j’ai parcouru une voie assez différente. Je partage la plupart de mes expériences dans mes livres, mais, bien sûr, je cache souvent un petit quelque chose. Je trouve que je suis vraiment un homme simple. Simple, mais pas bête ! Le monde occidental a encore de la difficulté à saisir l’idée que la simplicité est une expression de puissance et de clarté. Il faut une personne simple pour voir à travers les complexités de la vie, jusqu’à la pure essence d’une réalité plus grande. Il y a longtemps, j’ai appris que la vie n’était pas un exercice intellectuel. En fait, comme le démontre la Nature, la vie est l’expression de l’intelligence consciente. La Nature est VASTE dans son expression et sa diversité, mais elle n’est vraiment pas complexe. C’est notre interprétation intellectuelle qui crée cette inutile complexité.

    Alors, voilà. Un homme simple est capable de puiser à même la conscience universelle, tandis qu’un intellectuel pourrait demander : « Qu’est-ce que la conscience universelle ? Je ne comprends pas. » La blague, c’est que moi non plus, je n’y comprends rien. Mais je suis capable d’en faire l’expérience, parce que je suis prêt à l’accepter.

    « Réfléchir » est un mot plutôt lourd, mais il décrit bien l’état d’être assis dans l’eau, tout en voyant intérieurement les mystères de la vie reflétés à la surface. Je le fais souvent, tout en sachant que la Nature physique qui m’entoure – qui nous entoure – n’est qu’un reflet de la vaste réalité métaphysique de la Nature.

    Notre relation avec la vie est tellement basée sur la physicalité ! Je m’inclus dans ce jugement, même si je suis sans doute bien moins dans la physicalité que la plupart des gens. Je suis bien conscient du fait qu’une Nature physique, tout comme un corps physique, est la moindre et la plus basse des représentations de la Nature, qui est le Soi. Je crois que c’est ce qui me donne de l’énergie. Je vois une réalité largement ignorée, beaucoup plus grande que notre étroite interprétation physique de la vie, mais ignorer cette réalité ne la réduit pas ; nous seuls sommes réduits.

    Lorsque je dis la moindre et la plus basse, je ne porte aucun jugement. Je parle de l’énergie. L’aspect physique de la Nature et de l’humanité a la vibration la moindre et la plus basse de nos nombreux aspects. Notre être physique est le facteur dominant de notre vie, mais c’est aussi l’aspect de soi qui épie l’immensité de la vie. Ainsi, nous réduisons la taille de la vue et, malheureusement, celle de l’observateur.

    Je tente de corriger cela par mes livres et mes écrits. Je tente de montrer au lecteur à l’esprit ouvert et relié à son cœur que nous avons une grandeur inhérente que nous ignorons. Je le fais en n’ignorant pas la grandeur de la Nature, de la vie, ou du Soi. Je le fais en représentant une plus grande réalité de la vie.

    La science révèle que l’œil d’une mouche domestique a environ un millier de facettes par lesquelles elle voit autour d’elle. Pas étonnant qu’il soit difficile de l’écraser ! Cependant, la vie est ainsi, surtout lorsqu’on se rend compte que la Terre a un nombre considérablement plus grand de facettes que l’œil d’une mouche. Des facettes et des domaines se prolongent même encore plus dans des dimensions qui dépassent notre connaissance, mais pas notre potentiel métaphysique caché et longtemps ignoré.

    Voilà ce que je fais : je remémore aux gens leur potentiel métaphysique.

    Bon, maintenant, quelques rappels sur les termes. Parce que j’ai tendance à employer les mots d’une langue basée sur la réalité physique, j’ajoute des majuscules à certains afin de leur donner un sens plus grand et plus étendu. Et surtout, je mets une majuscule à Amour, en référence à l’Amour divin, inconditionnel ou absolu – non à un amour commun comme dans « j’aime ma voiture ». Le Soi indique notre Soi spirituel et immortel, plutôt que le soi identitaire et mortel. Je me sers aussi de la majuscule pour élargir les mots et leur allouer un nouveau sens : le Chaos, le moteur qui propulse – l’Ordre, la stabilité de la structure – l’Équilibre, l’état du plus grand potentiel. Avec une majuscule, le mot Mystère représente l’aspect de la vie que l’on ne pourra jamais comprendre. De même, il est censé dénoter le point de vue holistique plutôt que l’individuation. Je mets aussi une majuscule à une Vérité holistique, par opposition à une vérité personnelle et perçue. Toute la vie est Nature, tandis que la nature de l’huile est d’être glissante ! Et un Changement majeur n’est pas petit. Attention : chaque fois que j’ajoute délibérément une majuscule à un mot, je tente vraiment de lui donner un sens plus grand, plus élargi.

    Michael J. Roads

    UN

    Un sourire impassible et serein

    Il y a une dizaine d’années, un immense gommier proche de notre maison a dû être élagué de quelques grosses branches basses qui s’étendaient sur la maison. Quelques années plus tard, j’ai acheté un grand et irrésistible bouddha sculpté dans de la lave volcanique noire, et un moment je me suis demandé où le déposer dans notre assez grand jardin.

    Puis, je me suis rappelé une chose. Lorsqu’on avait élagué l’arbre, j’avais demandé à l’homme à la scie mécanique de couper la branche inférieure, de façon à créer une plateforme plane. Elle poussait à un angle approprié. Même si c’était une branche basse, elle était tout de même à cinq mètres au-dessus de la base de l’arbre, mais parce que ce dernier était légèrement en contrebas de la maison, elle ne semblait pas si haute, à première vue. Il s’agissait ensuite de hisser ce bouddha plutôt lourd sur ce promontoire parfait.

    Encore aujourd’hui, lorsque les visiteurs me demandent comment je suis arrivé à l’y placer, je réponds surtout : « Avec pas mal de difficultés. » D’abord, j’ai mis en place une échelle coulissante. Quand j’y suis monté pour l’essayer, elle rebondissait et vacillait. Le terrain m’a obligé à rallonger l’échelle jusqu’au sommet de la pente, beaucoup trop loin de la base de l’arbre, ce qui la faisait rebondir à mesure que j’y grimpais. En regardant en bas, il me semblait que si je tombais dans le ravin situé entre l’arbre et l’échelle, la chute serait grande. Le bouddha pesait de quinze à vingt kilos. J’ai commencé à grimper en le tenant fermement entre mes bras. À ma grande consternation, le poids supplémentaire faisait maintenant rebondir l’échelle d’une façon plus alarmante encore à mesure que je grimpais, un échelon après l’autre. Une fois en haut de l’échelle, j’étais bien en dessous de la branche coupée à plat, et bien incapable de m’accrocher à l’échelle et de soulever le bouddha sur le dernier demi-mètre pour le placer sur la plateforme.

    Après quelques tentatives, j’ai amorcé un recul fort mal assuré, et je serrais le bouddha contre moi tout en descendant lentement l’échelle sur mes jambes chancelantes. Le posant enfin sur la pelouse, je suis resté là quelques minutes, tremblant – malgré le fait que je n’ai jamais le vertige ! J’ai tenté de placer l’échelle autrement, en la redressant, mais ça s’est avéré impossible. D’en haut, je ne savais pas très bien qui allait s’écraser sur qui – le bouddha sur moi ou moi sur lui –, si nous tombions. Dans un cas comme dans l’autre, je n’avais pas l’esprit en paix !

    Quelques heures plus tard, sentant revenir ma force, j’ai eu l’idée soudaine de soulever le bouddha sur mon épaule après avoir cousinée celle-ci. De la sorte, je pourrais ensuite grimper plus facilement l’échelle, et la statue serait à la hauteur requise. Il suffirait alors de la mettre en place. Je suis aussitôt passé à l’action. Il ne fallait pas trop y réfléchir. Je me suis assuré que Carolyn ne me verrait pas faire – elle a tendance à se troubler un peu ! J’ai soulevé le bouddha avec force et l’ai perché sur mon épaule droite, puis j’ai grimpé l’échelle en rebondissant d’une façon tout à fait effrayante. Je me suis accroché au bouddha de la main droite et à l’échelle de la main gauche, et j’ai continué une ascension qui semblait ne pas vouloir se terminer. Finalement, au dernier barreau, mon épaule était à la hauteur exacte qu’il fallait pour doucement glisser le bouddha en place. Tout cela s’est parfaitement déroulé. Puis, les jambes encore flageolantes, j’ai effectué ma descente en sécurité, et triomphant.

    De son perchoir digne et noble, le bouddha contemple la maison et une partie du jardin. Chaque fois que nos regards se croisent et que je vois son sourire impassible et serein, je me rappelle mon ascension. Étrangement, j’étais si déterminé à poser le bouddha là et nulle part ailleurs. Entre-temps, au fil des ans, un arbre à pain grimpant, le Monstera deliciosa, avait poussé le long du tronc de l’arbre et il avait fini par atteindre et cacher le bouddha sous ses feuilles immenses, profondément découpées. Trop difficile à atteindre, le fruit délicieux de cet arbre sert de nourriture aux opossums et aux perroquets.

    Afin que le bouddha soit de nouveau visible, j’ai décidé d’effectuer une mission de sauvetage. Posant la même échelle dans la même position – et à l’insu de Carolyn –, je suis monté en rebondissant plus doucement jusqu’au sommet, où j’ai réussi à couper les énormes feuilles, révélant dès lors la statue de lave dans toute sa gloire bouddhique. Le Bouddha m’a-t-il particulièrement fait un sourire impassible et serein ? On aurait dit !

    Un jour ou deux plus tard, alors que j’étais assis dans mon bureau, je me demandais si j’avais fait preuve de stupidité en plaçant la statue si haut dans l’arbre, mais j’avais le sentiment très fort qu’elle était exactement à sa place. Même si je ne suis pas bouddhiste, je sentais que cette statue représentait les grâces du bouddha sur notre maison et notre jardin, et sur tous ceux qui y habitent. Pourquoi avais-je cette impression ? Je n’en avais aucune idée. Je savais que le Bouddha n’est pas une entité insignifiante, mais le titre donné à Siddhartha Gautama, un maître spirituel hautement éveillé. Personnellement, je ne me serais jamais entouré des effigies de Maîtres du passé, mais d’une certaine façon, la statue du Bouddha s’est insinuée dans ma vie, en insistant fortement sur son emplacement.

    Je me concentre sur mon propre maître vénéré.

    « Pourquoi le bouddha, Pan ? Pourquoi doit-il être dans mon jardin, car même si ça paraît illogique, j’ai l’impression qu’il est nécessaire. »

    Je sens la magnifique énergie de Pan. Pourquoi devrait-il y avoir une raison ? La grâce d’une âme aussi éveillée devrait suffire en elle-même. Pourquoi la mettre en question ?

    « Euh… je ne suis pas bouddhiste. Alors, je me demandais pourquoi le Bouddha insistait autant pour être représenté dans mon jardin. La première fois que j’ai vu cette statue, il était clair que je devais l’acheter. Même ça, c’est une énigme, car j’ai vu bien d’autres statues du Bouddha, grandes et impressionnantes, sans avoir la moindre envie d’en acheter une. »

    Le Bouddha ne te dit rien ?

    « Mais si ! Je n’ai que du respect pour cette âme digne. En fait, à bien y penser, j’ai plusieurs statues du Bouddha, assez petites, mais belles. Je l’admire. »

    Irais-tu jusqu’à dire que tu Aimes le Bouddha ?

    Hum ! c’est une question délicate. En fait, je commence à me demander pourquoi j’ai lancé cette conversation à propos du Bouddha. « Eh bien, je sais déjà que je peux Aimer quelqu’un que je ne connais pas vraiment, mais je n’ai jamais appliqué ça au Bouddha. Pour moi, le Bouddha est davantage une représentation spirituelle qu’un être véritable ou une personne. »

    La question demeure.

    Je fais oui de la tête. « Dans ce cas-ci, oui. Tout comme dans mon cœur j’Aime l’Être-âme que nous appelons le Christ, j’Aime aussi l’Être-âme que nous appelons le Bouddha. »

    Bien, Michael. Dans ce cas, allons le voir !

    Après avoir voyagé pendant tant d’années avec Pan, je m’enorgueillis d’être prêt à tout, mais cela m’a vraiment pris par surprise. « On ne peut pas faire ça ! Je… Je ne sais rien de lui. Je ne suis même pas bouddhiste. »

    Pas dans cette incarnation, mais pendant bien des vies, tu l’étais.

    « Vraiment ? Bon sang, une idée pareille ne m’est jamais même venue à l’esprit. »

    Suppose que je te dise que vous étiez assez proches l’un de l’autre.

    Là, je suis encore plus étonné. « Mince alors, on était amis ? »

    Je n’ai pas dit amis, mais proches. Il y a une différence.

    « On n’était pas ennemis, j’espère ! »

    Des connaissances, Michael. Des connaissances.

    « Bon, désolé. Je suis un peu pris de court par tout ça. On dirait un sujet que tu soulèves sans en avoir l’air… tu vois ce que je veux dire ? J’ai l’impression d’être manœuvré de façon à recevoir une autre leçon. » Je sens le sourire intérieur de Pan. Tu veux dire que tu n’aimes pas apprendre ? « Bon, je cède. Allons lui rendre visite. On y va ! » Détendu, les yeux clos, je souris. Je prends plaisir à donner la répartie à Pan. Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il veut dire ou sous-entendre par visite, mais je le découvrirai bientôt. Je sens ma concentration s’éloigner de mon corps physique tandis que les ondes maintenant familières du temps et de l’espace offrent une légère résistance à mon parcours. J’ai le sentiment que quelque chose ne va pas tout à fait comme il faut, mais je laisse partir ce sentiment avant qu’il naisse pleinement. J’ai conscience de mon corps de Lumière et du passage du temps, même si le mot « temps » n’est pas adéquat. Je revis le sentiment étrange de faire un voyage superflu, mais je le laisse de côté. Je suis distrait par la manière dont la distraction offre tant de petits détails… distrayants !

    Tu es en train de devenir distrait.

    Je soupire. « Oui, je me distrais en essayant de ne pas être distrait ! »

    Recentre ton énergie sur la clarté. Écarte tout le reste.

    « D’accord, Pan. Le reste est écarté. »

    Je deviens conscient d’être à la fois dans le passé et le présent. La question instantanée de la manière dont cela peut se faire commence à monter vers la surface de mon esprit, mais on dirait qu’elle est aussitôt éclipsée par la pure clarté : tout le temps occupe le même espace. Me décontractant plus en profondeur dans mon expérience, j’ai l’impression qu’un voile d’illusion est retiré. Je suis dans ma position habituelle, à une centaine de mètres au-dessus du sol. En dessous de moi, je vois un complexe de temples posés avec précarité entre les pics de montagnes apparemment infinies. Cette construction si ancienne témoigne de l’ingéniosité, des capacités et de l’engagement de l’homme. Comme je vois le complexe de temples depuis le passé et le présent, seule la couleur plus foncée de la pierre exposée aux intempéries me semble avoir changé d’apparence depuis l’époque où il a été construit.

    Je vois aussi le remarquable champ d’énergie qui enveloppe tout le complexe. Il est vraiment extraordinaire. C’est peut-être ma façon présente de le voir, car le champ d’énergie d’autrefois et celui-ci ne font qu’Un.

    « Pan, je ne vois pas comme d’habitude. Est-ce toi qui contrôles ou moi qui ai provoqué cela par inadvertance ? Je vois le… »

    Michael, je sais exactement ce que tu vois, et comment.

    « Oui, bien sûr. Parce que tu me demandes parfois de décrire ce que je vois, et j’ai tendance à l’oublier. Alors… veux-tu répondre à ma question ? »

    C’est toi qui contrôles ta façon de voir, pas moi. Mais dis-toi que plus tu ouvriras les yeux et plus tu t’ouvriras, plus tu verras, à mesure que les voiles intérieurs se dissiperont.

    Sa réponse est très agréable ! « Alors… d’une certaine façon, je vois au-delà du temps tout en restant dans la période de mon propre moment de participation. »

    C’est vrai. Alors… observe le temps à partir de cette réalité élargie.

    Le complexe de temples est d’une beauté saisissante, mais le champ d’énergie révèle que ce n’était pas intentionnel, pas plus que de nier la beauté. J’ai appris que lorsque la beauté est à l’intérieur d’une âme, elle est toujours révélée dans l’expression de cette âme. Alors, la voici. Les centaines d’hommes engagés dans la construction de ce lieu de culte vivant, grand et complexe ont dû être fort dévoués. Il y a une différence immense dans le champ énergétique d’un édifice lorsque les constructeurs le bâtissent uniquement pour l’argent, plutôt que pour exprimer leur Amour et leur dévotion. Non seulement cela, mais l’énergie des gardiens de ce lieu exprime celle des hommes qui l’ont construit jadis. Sur un plan énergétique, tout cela est nettement visible et apparent.

    De ma vue d’ensemble, je remarque des gens, surtout des hommes, qui circulent avec calme et constance. D’après leurs robes – et ma conversation avec Pan –, on dirait des bouddhistes, et ceux-ci habitent au temple. Ils ne font qu’Un avec ce lieu de dévotion et d’étude. Je passe un moment à être avec l’énergie et je laisse le champ énergique me révéler ses secrets. Si j’étais sur le plan physique, toute cette subtilité serait perdue pour moi, car je ne peux pas encore percevoir les couches d’énergie métaphysiquement disponibles. Voir tout cela de manière intemporelle, c’est plutôt difficile, car il faut l’observer avec détachement et non pas tenter d’interpréter les couches de temps.

    Bien, Michael. La connaissance accompagnera l’acceptation. La confusion accompagnera toute tentative d’interprétation intellectuelle. Tu te sers de ta clarté nouvelle.

    « Merci de le confirmer. »

    La clarté et la certitude m’ont accompagné pendant bien des voyages depuis que mon expansion consciente a déclenché leur expression. À présent, assis bien au-dessus des temples bouddhistes (j’ai tendance à rester assis en lotus, même si c’est tout à fait inutile et, pour moi, physiquement impossible), quelque chose d’autre devient apparent. Les bâtisseurs de jadis de cette merveille monastique perchée sur son aire, parmi les aigles des montagnes, sont les âmes mêmes qui en sont les gardiens. En tant que bouddhistes dévoués, ils sont liés à une énergie et à un édifice qu’ils Aiment. Je regarde ces hommes avec plus d’attention. Est-ce vraiment de l’Amour, ou bien de l’attachement ? La plupart ont passé toute leur vie adulte à aider à construire ce monastère dans l’un des endroits les plus décourageants de la planète, avec des climats extrêmes difficilement imaginables. Et il n’a pas été élevé en une seule vie. J’observe la signature énergétique, dans le passé et le présent, de chacun des moines bouddhistes. À quelques exceptions près, tous vivent dans un état de grâce. La signature énergétique de certains moines indique qu’ils entretiennent un profond attachement émotionnel à ce monastère, basé sur de nombreuses vies d’engagement. Rien de cela n’est mal – c’est leur approche de la vie et dans leur champ énergétique.

    Ici, dans ce monastère, le champ énergétique humain diffère de tout ce que j’ai vu dans notre réalité terrestre actuelle. Lentement, je commence à descendre mon corps de Lumière vers le monastère. Immédiatement, à ma grande surprise, plusieurs têtes se lèvent directement vers moi. Alors seulement, je vois à quel point certaines de ces personnes sont conscientes et avancées. Je suis extrêmement impressionné. Je ne pense pas pouvoir me voir ainsi ! J’observe un petit groupe qui se rassemble et me fixe comme si j’étais un visiteur cosmique venu des cieux. L’un d’eux s’écarte avec un but clair et fort dans son champ énergétique, et revient aussitôt avec quelques moines très âgés. Chacun a un beau champ énergétique doré.

    « Bon sang, Pan. Ces deux vieux moines ont une énergie extraordinaire. Je vois leur passé lointain en même temps qu’un champ énergétique très étendu dans cette vie-ci. Je n’ai jamais rien vu de tel. Regarde les pures nuances dorées de leur aura. »

    Je ne descends plus. Je me sens un peu comme un intrus alors que je les surplombe. Je ne suis pas trop certain de ma réception. Je reprends ma position en lotus et j’observe ceux qui m’observent ! À ce stade, d’un bref mouvement de la main, l’un des deux moines très âgés me fait signe. Son mouvement physique est minuscule, mais sur le plan métaphysique, son invitation est très ouverte et généreuse.

    Sens-toi libre de les rejoindre, Michael. Tu n’es pas un visiteur inattendu ni indésirable.

    J’en ai le souffle coupé. « Pas inattendu ? Bien sûr que si ! On a décidé de venir ici il y a seulement quelques minutes. Je suis le bienvenu, je n’en doute pas, mais attendu, c’est une autre paire de manches. »

    L’élève enseigne maintenant au maître ?

    Soudain, je me sens idiot. Une autre leçon !

    « Désolé, Pan. Je ne voulais pas t’insulter. Mon intellect s’est mis en travers. »

    Je sens son délicieux sourire intérieur.

    Dès que nous avons commencé à discuter, non, dès que tu as dévoilé le bouddha dans l’arbre, en te reliant vraiment à l’énergie du Bouddha pour la première fois, ces remarquables aînés l’ont su.

    Dans mon cœur, je sais que c’est la Vérité.

    « J’accepte. Je le sais dans mon cœur. Ce que Michael sait est plus limité que la vision et les expériences plus vastes de Mixael. Parfois, Michael pense trop au lieu de se relier plus facilement à la connaissance de Mixael. » (Mixael ? Voir Avec les yeux de l’amour, tome 2. D’une certaine façon, Michael est mon passé, tandis que Mixael – mon nom de walk-in – est mon avenir. Ensemble, ils forment le moi actuel.)

    Continue de laisser Michael et Mixael se joindre à la danse Unique. Elle est en train de se passer. « Oui, c’est vrai. Merci. » Me sentant plus à l’aise en position redressée, je descends lentement vers le temple.

    La plupart des moines suivent des yeux mon avancée. S’il me restait des doutes, ils sont tous dissipés. Je ne sais absolument pas à quoi m’attendre – est-ce que je le sais parfois ? Voyager avec Pan me mène toujours vers l’inconnu. Finalement, je sens la Terre sous mes pieds métaphysiques. Les deux aînés viennent vers moi, la tête légèrement inclinée dans ma direction et les mains jointes. Je sens leur Amour et leur respect. D’après leurs champs énergétiques, je sais que ce n’est pas un Amour ni un respect envers ma personne. C’est leur Amour et leur respect de la vie et du vivant que je représente qui sont dirigés vers moi. C’est une approche tout à fait différente de la vie et des gens. C’est nouveau pour moi. Je trouve cela très rafraîchissant et tonifiant.

    Je m’incline profondément devant eux. Je sens vraiment un Amour personnel et un respect envers eux en tant que moines et personnes. Je ne peux imaginer passer toute ma vie dans ce seul endroit, même s’il offre peut-être les vues les plus spectaculaires qu’on puisse avoir à partir de n’importe quel édifice sur terre. J’avoue que lorsque Pan m’a suggéré d’aller en visite, je me disais que nous devions rendre visite au Bouddha.

    Les moines âgés n’essaient pas de me toucher, mais je trouve fort original qu’ils voient et comprennent si facilement chacun de mes mouvements. Je sens intérieurement la suggestion « veuillez nous suivre ». Alors qu’ils se détournent lentement et se dirigent vers le temple d’où ils sont sortis, je les suis en réfléchissant à leur grand âge. Dans leurs champs énergétiques, je vois qu’eux aussi se sont réincarnés plusieurs fois dans ce même temple. En fait, très facilement, très doucement, ils ont quitté leurs corps physiques à la mort et sont revenus à la vie dans des villages des environs, avec une conscience si claire de leur destin que quelques années seulement se sont écoulées entre les incarnations, avant leur retour au monastère. De plus, je vois qu’ils ont poursuivi chaque vie physique en douce à partir de la fin de la précédente, grandissant en connaissance, en sagesse et en conscience. En grandissant, ils avaient le corps d’un enfant, mais ce corps cachait une âme d’une telle maturité qu’ils ont continué comme avant, en évitant l’habituelle puérilité. Je suis impressionné. J’apprends de leurs champs énergétiques qu’ils n’expriment pas l’âge physique de la manière habituelle, car dans la conscience ils savent qu’ils sont des âmes sans âge. Cette connaissance a un effet sur le vieillissement du corps. Elle a un effet sur le nombre d’années pendant lesquelles le corps peut se maintenir, car leur conscience exclut la « mort ». Je me rends compte du fait qu’ils ont plusieurs décennies de plus que cent ans d’âge. Paradoxalement, car pour ces deux moines, l’âge existe et n’existe pas.

    Lorsque nous entrons dans le temple, mon respect envers eux a grandi et s’est multiplié. Un seul regard et ils comprennent. Encore là, par respect pour mon intuition, ils inclinent la tête vers moi, les mains jointes. Cette observation devient disponible, car je vois la totalité de leurs champs d’énergie au lieu des champs habituels d’une seule vie.

    Il est utile, Michael, que les aînés soient conscients de leur continuité. Cela affecte l’expression de leurs champs énergétiques.

    « Est-ce la même chose pour tous les bouddhistes ? »

    Non. Comme pour les chrétiens, il y a entre eux beaucoup de différences de croyances et de points de vue, et cela crée de nombreuses expressions de la conscience.

    « Oui, j’imagine. C’est dommage, car cela prolonge la confusion et engendre le conflit. »

    Tout comme il y a des chrétiens qui, en toute conscience, incarnent le Christ intérieur, il y a les bouddhistes, comme ces aînés, qui incarnent le Bouddha intérieur. Ce sont les gens qui contemplent l’éternité de l’Amour.

    « J’aime ça. Lorsque ces deux aînés me regardent, il est évident qu’ils voient par les yeux de l’Amour. Je n’ai jamais vu ça auparavant… ni d’une façon si profonde. Il est malheureux que la plupart des chrétiens croient avoir raison et que le bouddhisme ait perdu de vue l’objectif. »

    Et le contraire est vrai. C’est ce que croient souvent bien des bouddhistes.

    Je m’aperçois encore plus que la forme de vénération, la croyance en une religion, l’idéalisme de croire que « c’est la seule voie », tout cela ensemble nous éloigne de la Vérité et de l’expérience de l’Amour – l’Amour divin, inconditionnel.

    Je continue de suivre les deux aînés, en même temps qu’une escorte d’autres moines, dans ce temple plutôt sombre et austère. Je remarque que tous les moines, jusqu’ici, sont habillés d’une manière qui suggère un travail et une occupation intenses, bien qu’ils soient détendus et sereins.

    Je les suis dans un long passage qui descend d’abord en douce puis remonte graduellement sur des marches de pierre usées. On semble monter les mêmes marches usées pendant un long moment intemporel avant d’entrer lentement, avec révérence, dans un autre temple. Ouvrant une grande porte de bois ornementée pour franchir une entrée brillamment sculptée, les moines continuent, les genoux fléchis et la tête penchée, avant de se lever pour entrer de plain-pied dans la grande pièce.

    Je les suis, inclinant aussi ma tête de Lumière.

    Une statue du Bouddha domine complètement la salle. Elle n’est pas d’or ni d’argent, ni de pierres précieuses. Elle semble faite de Lumière. Je n’ai jamais vu de construction humaine ayant une telle énergie. Et je ne suis aucunement, non plus, un architecte ni un sculpteur. Ce que je vois semble presque inexplicable. On dirait des centaines de petits miroirs incrustés dans l’immense statue de bois qui mesure peut-être cinq mètres de hauteur. Chacun de ces miroirs est inséré en vue de refléter la lumière du dôme transparent situé au-dessus, et la lumière semble rebondir sans cesse d’un miroir à un autre, à l’infini. Pour moi, ces reflets lumineux sont une forme d’art sacré.

    Je suis renversé devant cet objet de fabrication humaine. Le champ énergétique qui entoure la statue est incroyable.

    Dis bonjour au Bouddha.

    Pan a raison. C’est le Bouddha vivant. Je devrais plutôt dire qu’il incarne le Bouddha, mais vous devez le voir pour saisir ce que je veux dire… et je ne veux pas dire le voir physiquement. Le champ d’énergie du Bouddha est incroyable. L’Amour de chaque bouddhiste depuis le début du bouddhisme se trouve énergétiquement à l’intérieur de cette statue. Comment est-ce possible ? Je ne le sais pas. C’est comme si l’Être-âme, appelé le Bouddha, avait décrété que l’essence de l’Amour véritable de tous les bouddhistes serait contenue dans ce champ énergétique. Avec sa propre vibration d’Amour et de Dévotion, le Bouddha est unique. Ce n’est pas une simple affaire de dévotion. C’est l’épiphanie et le siège de l’expression la plus élevée de l’Amour et de la Dévotion bouddhistes. Il est mis à la disposition de toute la conscience humaine tendue vers l’expérience de l’Amour divin.

    Par-dessus tout cela, mais entremêlée pour ne faire qu’Une, est l’énergie du Bouddha vivant : l’être qui fut jadis un prince, un homme appelé Siddhartha Gautama. Je n’ai jamais rien vécu de semblable. Au bord des larmes, je suis renversé de sentir l’essence de l’Amour entrer en moi et me soulever vers de nouvelles hauteurs. Durant cet instant, mon Amour de Grands Êtres comme le Bouddha et le Christ atteint un nouveau stade, une nouvelle clarté. En moi, ils ne sont plus abstraits. Le Bouddha n’est plus le personnage distant de mes lectures, un personnage que des gens vénèrent, souvent aveuglément. Il est devenu réel et vivant pour moi, tout comme le Christ. Je ne peux les séparer, car l’Amour inconditionnel est un Amour Unique. L’amour n’est pas dirigé ici ou là, ni vers telle ou telle personne. L’Amour est Tout. Tout est Amour. Le Bouddha et le Christ – et Pan – expriment un seul et même Amour. Les voies d’expression n’ont pas d’importance, mais ce sont les voies chrétienne et bouddhiste qui préoccupent tant de gens religieux. Les voies sont devenues la religion – et non l’Amour.

    Les aînés m’observent, ressentent mon admiration, mon humilité, mon Amour et mon respect. Ils connaissent l’effet sur moi de cette rencontre avec le Bouddha. Ils connaissent mes voyages avec Pan – cette connaissance se trouve dans leur champ énergétique – et ils savent que métaphysiquement j’ai fait l’expérience de bien des merveilles. Du point de vue spirituel, c’est une autre expérience ineffable. C’est l’apogée de l’Amour

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