”, confie-t-il, lui-même un peu interloqué d’avoir été épargné par le coronavirus. Il revient de Berlin, a séjourné à New York et “C en Patagonie, va retourner dans le Maine après plusieurs jours à Paris, dans son appartement près du canal Saint-Martin, épuré, lumineux, habité de livres. Pour une question logistique, on se retrouve aujourd’hui à l’hôtel du Nord, lieu hautement cinématographique qu’il affectionne tout particulièrement. Toute l’équipe le connaît, lui sert le verre de vin qu’il a l’habitude de boire, nous place à l’abri du regard. Si Douglas Kennedy n’est pas une star, c’est l’une des personnalités les plus populaires et actives de la littérature américaine de ces dernières années. Pourtant, il n’est pas roi en son pays, qu’il a toujours refusé de brosser dans le sens du poil. L’Amérique n’est pas férue d’autocritique… Ce que confirme son nouveau roman, (éditions Belfond), où l’on suit, dans un Los Angeles désincarné, les mésaventures… d’un chauffeur Uber. Après le succès de la trilogie , on a
