«Les dégradations de la nature et du paysage se poursuivent à une échelle inimaginable.»
Jean Rolin observe et chemine depuis plusieurs décennies. Dans le proche ou le lointain, peu lui importe. C’est d’une lecture, d’une rencontre, d’un hasard, d’un souvenir collecté pour plus tard, consciemment ou non, que la narration s’engagera. Témoin du basculement du mythe du progrès à tout prix, fin curieux de ce que disent de l’homme ses relations à l’animal, Jean Rolin nous offre une perspective singulière du monde qui vient, celle qui invite à abandonner l’idée d’une supériorité absolue de l’homme sur la nature. A la fois reporter et écrivain, Jean Rolin se dit volontiers raconteur en transit permanent entre petite et grande histoire.
Comment définiriez-vous votre travail? Vous sentez-vous plutôt écrivain ou journaliste? Ni l’un ni l’autre ou les deux en même temps?
Je ne me pose pas la question de savoir si je suis journaliste ou écrivain. Plus jeune, je me serais défini comme journaliste; mais aujourd’hui, ne faisant plus guère de reportages, je me désignerais plutôt comme écrivain. Quoiqu’il arrive, je suis un raconteur d’histoires.
Est-ce l’histoire qui s’impose à vous ou est-ce vous
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