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Le moment de vérité
Le moment de vérité
Le moment de vérité
Livre électronique168 pages2 heures

Le moment de vérité

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À propos de ce livre électronique

Beckett Jamieson découvre qu’il a été adopté lorsqu’un avocat lui remet une lettre de sa mère pour son vingt-et-unième anniversaire. Son vrai nom est Robert Bullen, mais la famille Bullen est impliquée dans des activités criminelles de la pire espèce. Il décide de les faire chuter, mais finit par être roué de coups et temporairement aveugle.

Un agent du Sanctuaire l’emmène dans une maison sécurisée pour guérir. Le Docteur Kayden Summers, agent du Sanctuaire, n’est pas heureux de se retrouver coincé au milieu de nulle part avec un homme inconscient. Lorsque Beckett se réveille, la situation va de mal en pis. Il ne fait pas confiance au médecin et est plus déterminé que jamais à trouver la preuve que sa mère a cachée, et en plus de tout cela, Kayden se sent attiré par le jeune homme déterminé.

Pourront-ils surmonter leurs problèmes et éliminer la menace que représentent les frères Bullen ?

LangueFrançais
ÉditeurRJ Scott
Date de sortie5 oct. 2015
ISBN9781785640308
Le moment de vérité
Auteur

RJ Scott

RJ Scott is the author of the best selling Male/Male romances The Christmas Throwaway, The Heart Of Texas and the Sanctuary Series of books.She writes romances between two strong men and always gives them the happy ever after they deserve.

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    Aperçu du livre

    Le moment de vérité - RJ Scott

    Chapter Un

    — Bon sang, qu’est-ce que je cherche?

    Beckett Jamieson se tenait au centre de la pièce. Il en fit lentement le tour complet, cataloguant autant qu’il en pouvait. Rien ne correspondait à la description qu’elle avait dite sur ce qu’il trouverait ici. Il n’y avait pas de fleuron sculpté, en fait, le lit avait l’air neuf. Probablement beaucoup plus récent que la dernière fois qu’il avait été là, il y a dix-huit ans. Mais elle savait certainement que les choses qu’elle avait connues auraient changé avant son vingt et unième anniversaire. Donc lorsqu’elle avait parlé de sculpture, peut-être que ce n’était pas de la sculpture décorative d’un lit. Il regarda les deux unités sans tiroir qui servaient de tables de chevet. Elles étaient désespérément simples dans leur conception.

    — Allez, maman! Il n’y a rien qui ressemble à quelque chose de taillé dans cette pièce. Aide-moi, là.

    Jusqu’à il y a quatre semaines, il ne savait pas que sa mère de naissance lui avait laissé ce puzzle à résoudre. Il savait depuis son dixième anniversaire qu’il avait été adopté, mais il n’avait jamais ressenti la contrainte de parcourir les États-Unis, à la recherche d’une famille nébuleuse ou de ses parents biologiques qui, manifestement, n’avaient pas voulus de lui. Pas quand il avait dix ans et faisait une fixation sur les Tranformers, ni à quinze quand il avait réalisé qu’il était gay, ni à dix-huit quand ses années d’université commençaient tout juste. Vingt-et-un était un âge magique, mais pas vraiment à son intention.

    Sa mère et son père, Isla et Derek Jamieson, les gens qui l’avaient pris alors qu’il était un petit enfant, avaient emmené toutes les informations qu’ils avaient pu avoir sur ses vrais parents, dans leurs tombes quelques années auparavant. Tout ce qu’ils avaient dit était que tout deviendrait clair quand il aurait vingt-et-un ans et qu’il serait assez vieux pour être celui qu’il voulait être. Être appelé pour rencontrer Austin Mitchell, apparemment l’avocat de la famille, avait été le catalyseur pour vouloir et avoir besoin d’en savoir plus.

    L’avocat «appelez-moi Austin» lui avait tendu un épais dossier qui contenait une lettre dans une enveloppe scellée et un paquet soigneusement enveloppé. L’étiquette sur l’emballage contenait une simple missive: Joyeux vingt-et-un ans, Robert, avec mon amour, Maman.

    — Vous connaissiez ma mère biologique?

    Beckett avait toujours parlé d’elle comme ça. Isla Compton était sa vraie mère. La seule constante dans sa vie, fournisseuse de biscuits, de câlins et d’une foultitude d’amour.

    — Je la connaissais assez bien, avait dit Austin, d’une manière qui allait de soi, mais Beckett avait pu voir le mouvement convulsif des lèvres et la tristesse dans son expression.

    Apparemment, Austin avait assez bien connu sa mère biologique pour être affligé par sa perte. Était-il possible que l’homme plus âgé l’ait connu dans le sens biblique du terme?

    — Étiez-vous…

    Beckett avait voulu dire son amant? Son mari? Mais cela aurait été malpoli. Et il n’était pas grossier.

    — Spécial pour elle? termina-t-il, sans conviction.

    C’était tout ce à quoi il avait pu penser et une relation spéciale aurait pu expliquer pourquoi l’avocat avait été chargé de parler à Beckett lors de son vingt et unième anniversaire. Peut-être que l’homme en face de lui était son père biologique? Austin, qui avait paru un peu secoué par la question, avait simplement secoué la tête.

    — Alors, mon véritable prénom est Robert?

    — Robert Edward Bullen.

    Beckett avait considéré le nom et ses implications initiales. Il n’était définitivement pas Robert. Il était Beckett. Beck. En aucune façon, il ne changerait son prénom pour Robert, cela n’arriverait pas dans son avenir. Il y avait eu un minuscule ours en peluche avec la lettre – le genre que vous donniez à un petit enfant pour décorer un lit ou une poussette. Quand Beckett l’avait saisi et avait senti la douce fourrure, il avait soudain souhaité que cela lui ramène des souvenirs d’avant ses quatre ans à la surface. Il n’arrivait pas à se souvenir de la moindre chose et il l’avait reposé sur le bureau.

    — Et qu’en est-il de mon père biologique? avait-il demandé avec précaution.

    Dans sa tête, sa mère était une enfant tombée enceinte, sans mari dans le tableau. C’était facile de lui pardonner de l’avoir abandonnée s’il utilisait ce raisonnement.

    — Il est toujours en vie, avait répondu Austin.

    Beckett avait brusquement relevé les yeux.

    — Sait-il à propos de moi?

    — Il savait pour vous. Il pensait que vous étiez mort dans le même accident de voiture que votre mère.

    — Alors, elle est bien morte. Elle est morte et j’ai été adopté. Elle ne m’a pas abandonné?

    — Non.

    Austin avait soupiré et fermé brièvement les yeux.

    — Il n’y a eu aucun abandon. Elle est morte, vous avez survécu.

    La voix d’Austin avait été calme et rationnelle. Il avait poursuivi.

    — Je l’ai aidée à vous prendre et à vous mettre en sécurité.

    Beckett avait cligné des yeux en regardant l’homme. Il n’arrivait vraiment pas à comprendre ça. Cela ressemblait à l’intrigue d’un roman avec un meurtre.

    — Vous m’avez mis en sécurité? Que voulez-vous dire?

    — Je pense que la lettre va vous donner un début d’explication. Je vais vous laisser un peu d’intimité et préparer un peu de café pour le moment où vous serez prêt à parler. L’ordinateur est à vous.

    Austin avait quitté la pièce, sans un seul coup d’œil en arrière et Beckett avait ouvert le paquet. À l’intérieur, il y avait une simple boîte en bois plate, avec un tampon sombre encré sur le couvercle. Il avait examiné les lettres sur le couvercle et réalisé que c’était ses initiales de naissance, RB. Ouvrant la boîte, il avait trouvé une chaîne. Lourde et en or, c’était certainement une chaîne d’homme et elle était de la taille d’un poignet – le poignet de Beckett.

    Revenant à l’instant présent, Beckett sentit la chaîne. La lourde sensation contre sa peau était rassurante et une connexion à la femme qui l’avait mis au monde. Emma Bullen. La lettre contenait une petite liste d’instructions et les choses habituelles qu’il imaginait qu’une lettre d’explications devait contenir. Il était Robert Bullen, fils de Gregory Bullen, neveu du Sénateur Thomas Bullen et d’Alastair Bullen. Son père biologique était vivant, tout comme ses oncles. C’était l’instruction bizarre qu’il devait chercher un espace sculpté dans son ancienne chambre qui l’avait envoyé au domaine dans les Catskills et vers son père biologique. Bien entendu, il avait fait des recherches avant son arrivée.

    Ce que Beckett avait découvert n’était pas vraiment ce qu’il avait espéré trouver, enfin, pas à propos de sa mère. Emma Bullen était morte dans un accident de voiture avec son fils Robert – une mort atroce sur une route tortueuse dans les montagnes, pas très loin du domaine des Bullen. Il n’y avait pas eu de témoins et il n’était rien resté de la voiture, à l’exception d’un véhicule plié et tordu à l’aplomb d’une falaise. Allos, il s’était assis là; apparemment, il était Robert Bullen et il avait appris tout ce qu’il pouvait sur sa famille.

    Gregory Bullen, son père et son oncle, Alastair, étaient deux hommes d’affaires plongés dans tout un tas d’affaires louches. Son autre oncle, Thomas, était un honnête sénateur, un politicien plus blanc que blanc, qui portait haut l’étendard de valeurs morales fortes. Le sénateur n’était pas très proche de ses deux frères, mais même un idiot qui tombait sur Greg et Alastair pouvait voir quel genre d’hommes ils étaient. Des mafieux. Dans tous les sens du terme: extorsions, drogues, prostitution, le tout drapé dans un manteau de respectabilité. Il n’était même pas certain de savoir à quel point les crimes étaient étendus.

    Et à présent, il était dans son ancienne chambre, suivant les instructions de cette lettre, gravée dans sa mémoire, cherchant les sculptures qui devaient le mener à Dieu seul savait quoi. Quoi qu’il trouve, avait-elle écrit dans la lettre, il y aurait assez pour faire payer les personnes responsables de sa mort et lui donnerait un moyen de pression contre la famille. Même maintenant, cela provoquait un frisson glacé dans le dos de Beckett. Avait-elle su qu’elle allait mourir? Cela avait dû être un poids insupportable à tenir sans craquer.

    Il y avait eu des photos granuleuses sur Internet à partir des journaux qui dataient de l’époque de la mort d’Emma – les trois frères se tenant à côté de la tombe et de deux cercueils, un grand et un petit. Apparemment, les deux cercueils étaient remplis de quelque chose qui ne s’apparentait à rien de plus qu’une collection d’os brûlé. Les journaux avaient imprimé ça, sans excuses. Le journalisme à sensations à son meilleur.

    — Très bien, dit-il doucement à lui-même. Si j’étais dans cette chambre, où aurais-je pu penser trouver un endroit sûr?

    S’approchant de la commode, un autre meuble simple en bois, il fit courir ses doigts dessus. Quand sa mère avait écrit les instructions, il était si petit qu’il n’avait gardé aucun souvenir de ce à quoi sa chambre ressemblait.

    — Est-ce que tu vas bien, fils?

    Gregory Bullen se tenait à la porte et Beckett se redressa, immédiatement. Il y avait quelque chose en Gregory qui l’effrayait terriblement. L’homme était bâti comme un immeuble en briques, large et fort, avec chaque année gravée dans sa peau résistante aux intempéries et ses cheveux étaient aussi noirs que la nuit. Imposant. Énergique. Fort.

    — Je ne faisais que regarder, dit Beckett en haussant les épaules.

    Il laissa Gregory lire tout ce qu’il voulait là-dedans. Son père entra dans la chambre et fit une pause pour regarder autour de lui.

    — Robert…

    Il le reconnaissait.

    — … Ta mère…

    Il traça un signe de croix sur sa poitrine.

    — … que Dieu ait son âme, adorait cette chambre.

    — Vraiment?

    Beckett ne put s’en empêcher. Il était affamé de toute information sur la personne qui lui avait donné la vie. Il choisit même d’ignorer la brûlure instantanée d’aversion qu’il ressentit à l’intérieur de lui d’être appelé Robert.

    — Je ne devrais pas dire du mal des morts, mais elle ne s’est jamais adaptée à une grande maison comme ça. Elle était trop simple pour cet endroit et elle aimait cette chambre pour ce qu’elle était: un endroit où elle pouvait être elle-même.

    Gregory dit cela avec un léger soupçon de recueillement, mais Beckett aimait à penser qu’il pouvait voir à travers l’intention sous-jacente. Il n’y avait aucun amour dans la voix de Gregory.

    — Qu’est-ce que je pensais de la maison quand j’étais ici? demanda Beckett avec curiosité.

    Il pourrait ainsi avoir une idée de ce qu’il en pensait quand il était âgé de quatre ans, avant de continuer à avancer.

    — Tu adorais cette maison. Chaque coin était un endroit où se cacher et chaque pièce une aventure.

    Cette fois, il y avait une véritable émotion dans la voix de Gregory. De l’affection? De la colère? Beckett n’en était pas vraiment certain. Gregory était un homme difficile à saisir.

    — Ton oncle et moi sommes attendus à nos réunions. Aimerais-tu nous rejoindre en ville?

    Passer une heure avec le chauffeur conduisant la limousine et Gregory et Alastair Bullen? Gregory aussi froid que de la glace et dégoulinant de mièvrerie, et Alastair, un putain de harceleur avec une lueur mortelle dans les yeux? Putain, non. Beckett avait du travail à faire ici. Et pas des moindres, puisqu’il devait trouver toute preuve que sa mère avait cachée dans cette pièce et essayer d’entrer dans l’ordinateur de Gregory pour plus d’informations. Ce dernier essayait de faire un effort, mais Beckett sentit – et pas pour la première fois – qu’il n’y avait rien de plus que de la suspicion dans leurs relations. Après tout, il était revenu après dix-sept ans et bien qu’il ait été prouvé avec un test de paternité qu’il était Robert Bullen, Gregory ne lui avait toujours pas

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