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Le choc des mondes
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Le choc des mondes
Livre électronique148 pages2 heures

Le choc des mondes

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À propos de ce livre électronique

Le lendemain du Nouvel An, Dale est en route pour Albany, dans un jet privé, en compagnie d’Emily, qui rentre chez elle après avoir déposé des preuves contre son mari, le sénateur Thomas Bullen.

Ce que ni le Sanctuaire ni le FBI n’ont pris en compte, ce sont les efforts que Griffin Ryland compte mettre en œuvre pour se protéger. Lorsque Joseph découvre que Dale a des problèmes, il sait qu’il ne pourra le mettre en sécurité qu’avec l’aide de son équipe du SEAL, en s’assurant au passage que Griffin ne pourra plus causer d’ennuis à personne.

Un Nouvel An enneigé, un aéroport déserté, une prise d’otages, et soudain le monde du Sanctuaire et celui des SEAL entrent en collision, avec des conséquences terrifiantes.

S’ensuivront deux semaines, où Joseph et Dale se retrouveront seuls tous les deux, tomberont davantage amoureux l’un de l’autre et devront faire face à de nombreuses décisions qu’ils ne pourront pas remettre à plus tard.

Soudainement, leur « pour toujours » devient une possibilité.

Avec Dale et Joseph de « The Only Easy Day » de la série Sanctuaire.

LangueFrançais
ÉditeurRJ Scott
Date de sortie14 mars 2022
ISBN9781785642654
Le choc des mondes
Auteur

RJ Scott

RJ Scott is the author of the best selling Male/Male romances The Christmas Throwaway, The Heart Of Texas and the Sanctuary Series of books.She writes romances between two strong men and always gives them the happy ever after they deserve.

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    Aperçu du livre

    Le choc des mondes - RJ Scott

    Chapitre 1

    — Il n’est pas trop tard, nous pouvons encore sortir d’ici, déclara le premier maître Joseph Kinnon avec empressement.

    Il pressa ses deux mains sur la vitre et observa la rue en contrebas. La ville arborait un paysage enneigé. À un tout autre moment, cela aurait pu être incroyablement beau. Ils se trouvaient au dixième étage, dans un hôtel en plein cœur du quartier historique, et l’endroit semblait comporter des obstacles à chaque niveau. L’équipe avait déjà dû faire face à bien pire. Il examina ses options.

    — Fuentes, informez-moi de la situation.

    Luca Fuentes, jeune, grand et bâti comme une montagne de muscles, était le hacker de l’équipe, mais également un génie tactique. Il se posta à côté de Joseph, près de la fenêtre.

    — Chef, répondit-il officiellement.

    Son regard vert tenta de se faire une idée de l’opinion que Joseph pouvait avoir de lui. Il fronça les sourcils.

    — Pouvez-vous trouver une issue ? s’enquit Joseph.

    Luca tapota la vitre.

    — Elle est renforcée. Il nous faudrait des munitions assez lourdes pour pouvoir la faire céder, je peux mettre Vitkor sur le coup, nous pourrions ensuite tenter d’y fixer une tyrolienne. En l’accrochant au sommet de l’édifice, ça devrait fonctionner.

    Luca se tourna alors vers Joseph.

    — Avec une inclinaison de quarante degrés, nous pourrions grimper sur le toit et sortir par là.

    — Votre pronostic ?

    — Cinquante/cinquante. Je pense que la plupart d’entre nous s’en sortiront, mais l’un de nos membres a le vertige, déclara sérieusement Fuentes.

    Joseph acquiesça.

    — Vous parlez de Mike Dexter.

    — C’est un handicap, monsieur, enchaîna Luca. Je ne suis pas certain que ses sous-vêtements restent intacts et survivent à la chute.

    Joseph se renfrogna.

    — Donc, si nous parvenons à lui trouver de nouveaux sous-vêtements pour plus tard, nous pourrions probablement le faire descendre.

    — Oui, monsieur, répondit immédiatement Luca.

    — Je devrais vous tuer tous les deux, hurla Dexter derrière eux.

    Il les rejoignit au niveau de la fenêtre, observa à son tour la rue enneigée en contrebas, puis haussa les épaules.

    — Quoi qu’il en soit, ma future belle-mère a déjà dû couvrir toutes les issues de secours.

    Joseph et Luca haletèrent, et soudain les trois hommes prirent appui contre la vitre en ricanant.

    — Elle te pendrait par les couilles, s’exclama Joseph entre deux crises de rire.

    — Ce ne serait pas assez douloureux, Dexter, ricana Luca. Elle t’arracherait la queue, puis te pendrait par les couilles, si tu tentais de t’éloigner de sa fille.

    Joseph abattit sa main sur l’épaule de son meilleur ami, l’étreignit rapidement, et recula.

    — C’est ta dernière chance de t’échapper, Dexter. Je peux faire appel à une autre équipe en renfort.

    Dexter frappa son épaule.

    — Pourquoi renoncerais-je à la meilleure chose qui me soit jamais arrivée ?

    Dexter avait parlé sur un ton si sérieux. Tout le monde demeura silencieux. Alors Joseph lâcha un autre rire et s’éloigna de Dexter afin d’éviter que son ami ne s’en prenne à lui physiquement.

    — Et tu te prétends être mon témoin, J.

    Dexter soupira et secoua la tête.

    — Je savais que j’aurais dû demander à Viktor.

    Cela fit à nouveau rire les trois hommes. Viktor adorait jouer les gros durs, et l’idée qu’il puisse être meilleur que n’importe lequel d’entre eux, en dehors du désamorçage de bombes et de grenades, était tout simplement bizarre.

    — En parlant de témoin de mariage, nous sommes à M-20, je me casse. Je dois me concentrer sur mon devoir de bien paraître dans mon costume.

    Fuentes avança jusqu’à la porte.

    — Peut-être que, quand tu seras grand, tu seras aussi beau que nous, le héla Joseph.

    — Avouez-le, les gars, vous avez basculé du mauvais côté de la vingtaine, et vos culs ridés ne rendent plus aussi bien dans vos baggys.

    Joseph lui jeta la chose la plus proche qu’il parvint à trouver, à savoir un plateau de fruits. Fuentes en attrapa un au vol et en prit une bouchée.

    — À plus, déclara-t-il en partant.

    Désormais, il ne restait plus que Joseph et Dexter dans une immense suite déserte. La seule ligne de défense entre lui et son meilleur ami venait de disparaître. Joseph songea même à rappeler Luca pour ne pas avoir à faire face au regard sombre de Dex. Il savait pertinemment ce qu’il voulait lui dire, quand bien même il ne prononça pas le moindre mot. Il devait garder son sérieux et se concentrer pour cette grande occasion. C’était aussi simple que ça. Il n’avait jamais été témoin auparavant et il avait bataillé très dur afin de donner l’impression de savoir ce qu’il faisait. Dexter avança jusqu’au minibar et vida le contenu d’une petite bouteille dans un verre.

    Il le tendit alors à Joseph.

    — Tiens, J, bois ça.

    Joseph observa le liquide ambré.

    — Ne devrais-je pas être celui qui dit cela ?

    Dexter sourit.

    — Pourquoi aurais-je besoin de boire ? Ce n’est pas moi qui suis nerveux.

    — Je ne suis pas nerveux, se défendit immédiatement Joseph.

    Dexter secoua la tête.

    — Tu te souviens de cette fois en Irak où nous avons dû nous coucher dans de la merde de chèvre pendant trois heures, alors que tu étais déjà malade à en crever ? Tu étais plus pâle que jamais.

    Joseph soupira. Dexter en savait plus sur lui que n’importe qui d’autre.

    — Je n’aime pas faire de discours, d’accord ? Donne-moi un fusil, je saurai maîtriser une foule. Fais-moi parler devant une foule, et je ferai tout foirer à chaque fois.

    Il se percha sur le bord du canapé et avala le whisky d’une traite. La brûlure de l’alcool fut la bienvenue, il espéra ne pas tout gâcher cette fois-ci.

    — Qu’y a-t-il à foutre en l’air ? lui demanda doucement Dexter.

    Il s’assit sur le canapé en face de lui.

    — Dans dix minutes, nous descendrons, et tout ira bien.

    Joseph analysa cette question et décida que ce n’était pas le moment pour lui de le taquiner ou de le chambrer avec ses conneries habituelles, c’était sérieux. C’était comme répéter une mission dont la finalité aurait été décidée à l’avance. Pendant une seconde, il pensa à Dale et se souvint de certaines conversations plus réfléchies qu’ils avaient eues récemment. Il n’avait pas besoin d’être à côté de son amant pour savoir ce qu’il ressentait. Chaque fois qu’il voyait le nom de ce dernier s’afficher sur son téléphone, il avait des papillons dans le ventre. Certes, ils n’avaient réussi à se croiser qu’une seule fois depuis un bon moment, mais Dale remplissait chacune de ses pensées éveillées qui ne concernaient ni l’entreprise ni les SEALS.

    Penser à son amant fit naître un sourire sur ses lèvres.

    — Mon meilleur ami va se marier, commença Joseph, à une belle femme qui est bien trop bien pour lui.

    Que ce soit cette simple déclaration, les effets du whisky ou même le fait de penser à son amant, il n’en sut rien, pourtant il se sentit apaisé. Oui, il avait l’impression d’être un poisson hors de l’eau, mais l’homme qui était son meilleur ami depuis une éternité allait se marier et avait un sourire plaqué sur le visage. Alors Joseph pouvait bien passer outre toutes ses inquiétudes au sujet du mariage des membres de son unité ou de Dexter se faisant tuer en laissant une veuve derrière lui.

    — J, je voulais te parler, l’interrompit Dexter avec prudence. Je pensais prendre le congé médical qui m’a été offert.

    La gorge de Joseph se serra. C’était ce à quoi il s’attendait. Le mariage et les SEAL ne faisaient pas toujours bon ménage, et il avait bien observé son ami récemment. L’homme était devenu nerveux et méfiant, ce qui n’était pas permis dans leurs rangs. Pourtant, perdre son meilleur ami au sein de son équipe lui semblait être une épreuve insurmontable.

    Il n’avoua pourtant rien de tout cela et répondit plutôt :

    — Je peux comprendre.

    Dexter hocha la tête.

    — J’ai vingt-neuf ans. J’ai trouvé Em. Mon dos est foutu, et on m’a offert un ticket de sortie gratuit. J’aimerais au moins rester aux États-Unis si je le peux, et peut-être devenir un civil ?

    — Quelle horreur, feignit Joseph en souriant.

    Il était au courant qu’il existait une porte de sortie pour raisons médicales. Dexter souffrait plus souvent qu’autrefois, et même s’il pouvait le surmonter, les missions des SEAL devenaient de plus en plus ardues pour lui. Son mal de dos était dû à une chute lors d’un saut en haute altitude, dont il avait eu la chance de réchapper. Mais il avait subi une opération ayant pour but de libérer les nerfs qui s’étaient accrochés trop près du tissu cicatriciel, afin que les dommages ne deviennent pas irréversibles.

    — Mon cul !

    — On m’a offert un emploi au Sanctuaire à ma sortie, admit Joseph. Mais tu me vois, moi, quitter la Marine ? Il me reste au moins dix ans à tirer avant de prendre ma retraite. Jake m’a dit que si je connaissais quelqu’un d’autre qui pourrait être intéressé…

    Cette offre avait été sérieuse, mais Joseph l’avait consignée dans son esprit avec les choses auxquelles il pourrait penser à un autre moment.

    — Le Sanctuaire, hein ? C’est une bonne idée. Je nous imagine tous les deux comme une sorte d’équipe de sécurité, lorsque tu te décideras enfin à quitter l’unité, ajouta Dexter de manière réfléchie.

    — Moi ?

    Joseph secoua la tête.

    — Je n’en suis qu’à neuf ans, j’en ai encore onze devant moi. Je ne suis pas si vieux.

    Dexter ricana.

    — Attends d’avoir presque trente ans, comme moi.

    — Il me reste quatre ans avant d’atteindre ce cap, vieil homme.

    — Et puis, tu as Dale maintenant. Il est important pour toi. J, n’es-tu pas un peu tenté de travailler dans le privé un jour ? Si ce n’est pas le cas, tu pourrais peut-être envisager une affectation dans la Marine ou bien même à devenir formateur pour les SEAL ?

    Joseph ressentit le besoin de changer de sujet. Passer du temps avec Dale, construire quelque chose avec cet homme sexy était placé tout en haut de sa liste de choses à faire, mais regarder aussi loin dans l’avenir, songer à devoir délaisser son unité… à quitter la Marine ? Arrêter ce pour quoi il était sacrément doué ?

    C’était un réel coup dur pour lui.

    — Je

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