Le musicien, connu pour ses excès, a trouvé la paix en Normandie, où il vit aujourd’hui avec sa famille
Avec Billie-May, il fait vibrer la corde sensible
Comme une promesse de renouveau, la dernière du clan Doherty est arrivée avec le printemps. Ses parents l’ont prénommée Billie-May. Son père, fils de militaire devenu poète tourmenté, a trouvé un abri entre ciel et mer où expérimenter une nouvelle façon de vivre. Entre deux sessions d’écriture et de composition, Peter Doherty se balade face à l’horizon. Rescapé, le gentleman-rockeur ose aujourd’hui envisager l’avenir avec sérénité.
Centre de désintoxication, shoots d’héroïne, séjours en prison et concerts erratiques… Katia a tout vu, tout filmé
Par Benjamin Locoge
Dans la mythologie du rock, les légendes meurent à 27 ans. « Ce n’était même pas un âge auquel je pensais parvenir », sourit Peter Doherty, confortablement installé dans le canapé de ses beaux-parents, face à la mer, dans leur maison d’Étretat, « puisque le “Chaotic Pete” avait tendance à prendre le dessus sur ma vie ». À sa droite, une guitare acoustique sur laquelle il a collé un autocollant « Normandie ». Devant lui, Billie-May, 8 mois, à qui il tente déjà d’apprendre à pincer une corde… Depuis plus de trois ans, le musicien anglais est complètement sobre. Enfin sorti de l’enfer des drogues et des rechutes à répétition. Son