LOUIS BERTIGNAC L’HEURE DE VÉRITÉ
Téléphone, la drogue, ses amours, Carla Bruni… Dans son autobiographie, le guitariste dit tout
« Mai 1968 m’a échappé. Se rebeller contre ses parents, je trouvais ça complètement con ! »
Dans un coin de la pièce, un disque d’or reçu par Téléphone en 1982. Quelques guitares ornent les murs du salon, près d’un piano principalement utilisé par Jack, son fils. Ici, au sud de Paris, Louis Bertignac semble vivre sa meilleure vie avec Laetitia. Celle qui lui a permis de rebondir après une rupture amoureuse compliquée avec la mère de ses filles aînées. C’est elle qui l’a convaincu de se dévoiler avec une sincérité désarmante dans son autobiographie: enfance, musique, drogue, sexe, Téléphone, Carla Bruni, « The Voice »… Assis devant la cheminée – l’espace fumeurs –, un café à la main, Louis Bertignac s’apprête à refaire l’histoire.
Paris Match. En 1957, votre famille fuit l’Algérie où vous êtes né trois ans plus tôt. “J’ai été royalement intégré par des parents qui ont eu l’élégance de ne pas montrer à quel point l’exil les avait désintégrés”, écrivez-vous.
En partant, ils ont perdu leurs amis et leurs racines. Mais à ma sœur et moi, ils n’en parlaient jamais. Tout juste, lors de réunions familiales, évoquaient-ils leurs vacances, plus jeunes, à Constantine. En arrivant
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