FRANÇOIS RAVARD SONNE LE RAPPEL
Paris Match. Dès votre adolescence, vous dites à vos parents vouloir devenir un “clochard céleste”. C’est étonnant comme projet de vie…
François Ravard. En cinquième ça n’allait pas, j’étais devenu complètement asocial, j’étais contre le monde du travail. Mes parents m’ont proposé de ne plus aller à l’école, de devenir jardinier ou je ne sais quoi, je répondais : “Non, je veux devenir clochard.” C’était ma manière d’emmerder mon père, publicitaire… Ils ont trouvé un compromis en m’envoyant à Londres en 1974. J’avais 16 ou 17 ans. Au moins j’ai appris l’anglais…
Comment vivez-vous cet exil ?
Le rêve ! Je suis indépendant, je rencontre des amis formidables, je découvre la liberté, la musique, Cat Stevens, le double live de Humble Pie, les Faces, Lou Reed en première partie des Who… C’est la fin des hippies,
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