Il préfère les ciels d’orage aux ciels d’azur. Avec ce quatorzième album studio, « Le beau qui pleut », Pascal Obispo a demandé au parolier Pierre-Dominique Burgaud de raconter l’homme qu’il est devenu. On l’a connu chanteur pour jeunes filles, puis ours mal léché, inquiet face aux médias dans les années 1990. Après quelques échecs dans les années 2000, le Bordelais a lâché prise, sortant un excellent disque de pop new wave en 2018 avant de quitter le monde des maisons de disques au profit d’Obispo All Access, une plateforme où il publie chaque semaine de la musique inédite. Depuis son lancement en 2021, Pascal a proposé 60 disques à ses seuls abonnés. Mais c’est avec un album de chansons bien plus classique qu’il retrouve le grand public. Au fond, Obispo appartient à la même famille formée par Michel Berger, Laurent Voulzy ou Christophe, celle des amoureux des grandes mélodies et des beaux textes. Il le prouve une nouvelle fois au moment de célébrer ses 30 ans de carrière.
Paris Match. Vous avez sorti 60 albums sur votre plateforme, Obispo All Access. Qu’est-ce qui différencie ces projets de ce nouveau disque, “Le beau qui pleut” ?
Sur Obispo All Access, je sors tout ce que je ne peux pas