WILLIAM SHELLER PASSE AUX AVEUX
Cette fois, c’est promis, vous n’entendrez plus William Sheller chanter. L’artiste aux 14 albums, lauréat de 4 Victoires de la musique, a décidé qu’il était temps de raccrocher. Pas par manque d’inspiration mais par lassitude envers un métier qui ne l’a jamais vraiment intéressé. Car William Sheller se voit avant tout comme un compositeur, lui qui suivit l’enseignement d’Yves Margat, « mon maître», et qui s’égara dans la pop et la variété. C’est pourtant ce monde du showbiz qui lui permit de connaître le succès, la drogue, l’amour avec des filles comme avec des garçons. Les soirées folles des années 1970 et 1980, avec Catherine Lara ou Patrick Juvet, Sheller les raconte avec une multitude de détails dans son livre. C’est drôle, souvent moqueur, jamais méchant envers les autres, mais cruel envers lui-même. Dans sa maison près d’Orléans, où il vit depuis sept ans, il a démonté son home studio, vendu son piano à queue pour ne conserver qu’un petit clavier. Et n’éteint jamais sa télévision de peur qu’elle ne se rallume plus. Déconnecté du monde, de son métier. Mais certainement pas de la vie.
Paris Match. Pourquoi vous raconter maintenant ?
J’ai fait un burn-out il y a quelques années. Et dans les différents plumards des différentes cliniques que j’ai fréquentées, j’ai eu des flashs. Je crois aussi que c’est dans ce genre de moments et d’endroits qu’on commence à faire le bilan… Physiquement à
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