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LES ÉCRITS INTIMES DE PATRICIA HIGHSMITH. 1941-1995

Dix-huit journaux intimes et trente-huit carnets, un total de huit mille pages rédigées à la main par la romancière et… dans cinq langues différentes – celles qu’elle pratiquait et qui correspondent à ses lieux de voyage ainsi que de résidence: l’anglais bien sûr, le français, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Tel fut le trésor littéraire retrouvé dans la demeure de Patricia Highsmith en Suisse, peu après sa mort en 1995. Anna von Planta, son éditrice depuis 1984, et Daniel Keel, son exécuteur testamentaire, l’ont déniché puis ont entrepris de retranscrire, condenser, traduire et structurer le tout de façon chronologique. Le défi était énorme : l’écrivaine alternait ces écrits entre ses « cahiers », qui portent sur la genèse de ses romans, les fils de ses intrigues et son obsession presque amoureuse pour ses personnages (la plus marquante étant Carol, évidemment), et ses « journaux » sur sa vie personnelle, mondaine et sentimentale. De sa jeunesse new-yorkaise jusqu’à ses dernières années en Suisse, en passant par ses lieux de résidence en Angleterre et en France, nous découvrons ici un esprit recherchant toujours la sensualité du corps et de l’esprit féminins, marqué par son Texas natal et

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