Inspirateur du personnage de Barbe-Bleue, Henri VIII est tristement connu pour sa cruauté envers ses épouses – qu’il a, roman d’Elizabeth Fremantle aujourd’hui porté à l’écran par le cinéaste algéro-brésilien Karim Aïnouz (dont on avait aimé ). Nous voilà donc à la cour d’Angleterre, en plein cœur du XVIe siècle. Face à la dureté et à la folie du monarque dont la santé décline, la reine tente d’avancer dans un monde où les jeux d’influence et les coups bas sont monnaie courante – notamment dans le domaine religieux. C’est évidemment l’affirmation d’une femme de pouvoir dans un monde hostile qui est ici mise en avant. L’ensemble est soigné, nerveux, les ponts avec aujourd’hui malins, et on ne peut que saluer le couple Alicia Vikander-Jude Law. Reste toutefois la sensation d’un film un peu trop lisse, sorte de gros épisode des peinant à affirmer un plus grand souffle cinématographique. Plaisant et frustrant.
Au service de Sa Majesté
Mar 21, 2024
1 minute
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