Histoire militaire: Des batailles anciennes à la guerre moderne

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que l'histoire militaire

L'histoire militaire est l'étude des conflits armés dans l'histoire de l'humanité et de leur impact sur les sociétés, les cultures et les économies de ceux-ci, ainsi que sur les changements qui en résultent dans les relations locales et internationales.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Histoire militaire

Chapitre 2 : Cavalerie

Chapitre 3 : Guerre médiévale

Chapitre 4 : Technologie militaire

Chapitre 5 : Arquebuse

Chapitre 6 : Mousquet

Chapitre 7 : Cataphracte

Chapitre 8 : Éléphant de guerre

Chapitre 9 : Histoire militaire de la Chine avant 1911

Chapitre 10 : Guerre ancienne

(II) Répondre aux principales questions du public sur l'histoire militaire.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type d'histoire militaire.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 31 mai 2024

Aperçu du livre

Histoire militaire

Des batailles anciennes à la guerre moderne

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Histoire militaire

Des batailles anciennes à la guerre moderne

Fouad Sabry

Copyright

Histoire © militaire 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Histoire militaire

Chapitre 2 : Cavalerie

Chapitre 3 : La guerre médiévale

Chapitre 4 : Technologie militaire

Chapitre 5 : Arquebuse

Chapitre 6 : Mousquet

Chapitre 7 : Cataphracacte

Chapitre 8 : Éléphant de guerre

Chapitre 9 : Histoire militaire de la Chine avant 1911

Chapitre 10 : Guerre ancienne

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Histoire militaire

L'histoire militaire est l'étude des conflits armés dans l'histoire humaine et de leur impact sur les civilisations, les cultures et les économies, ainsi que les changements dans les relations locales et internationales qui en ont résulté.

Les historiens professionnels se concentrent généralement sur les questions militaires qui ont eu un impact significatif sur les sociétés impliquées et les conséquences des hostilités, mais les historiens amateurs et les passionnés sont souvent plus intéressés par les spécificités des batailles, des armes et des uniformes.

Les questions essentielles de l'histoire militaire sont les raisons du conflit, les fondements sociaux et culturels, la doctrine militaire de chaque partie, la logistique, le leadership, la technologie, la stratégie et les tactiques employées, et l'évolution de ces éléments au fil du temps. La théorie de la guerre juste, quant à elle, examine les dimensions morales du conflit et s'efforce de construire une doctrine d'éthique militaire pour minimiser la réalité dévastatrice de la guerre.

En tant que domaine appliqué, l'histoire militaire est enseignée dans les académies et les écoles militaires parce que l'armée vise à éviter de répéter les erreurs précédentes et à améliorer ses performances actuelles en permettant aux commandants de reconnaître les analogies historiques pendant les batailles, afin de tirer profit des leçons du passé. Dans la certification des professeurs d'histoire militaire La nature dynamique du domaine de l'histoire militaire est en grande partie attribuable à la transformation rapide des forces militaires et de l'art et de la science de leur gestion, ainsi qu'au rythme rapide du développement technologique pendant la révolution industrielle et plus récemment à l'ère nucléaire et à l'ère de l'information. La révolution dans les affaires militaires (RMA) est une notion moderne qui vise à expliquer comment les technologies émergentes, telles que la poudre à canon, ont transformé le combat. Il met l'accent sur les brèves périodes de changement rapide suivies d'une stabilité relative.

Malgré son immense attrait auprès du grand public, l'histoire militaire reste orpheline dans la profession d'historien dans les grandes nations. William H. McNeill explique :

Ce sous-domaine de notre domaine prospère dans un ghetto intellectuel. Les 144 livres en question [publiés entre 1968 et 1978] se répartissent en deux catégories distinctes : les ouvrages populaires écrits par des journalistes et des hommes de lettres en dehors des cercles universitaires, et les ouvrages professionnels presque généralement produits par l'establishment militaire. ... Le sujet de l'histoire militaire reste très peu développé dans les universités. En effet, le désintérêt et le mépris pour l'histoire militaire constituent probablement l'un des préjugés les plus particuliers de la profession.

L'historiographie est l'étude de l'histoire et de la méthodologie de la discipline historique, ou l'étude d'un sujet spécialisé. Dans ce cas, l'histoire militaire dans le but d'obtenir une évaluation précise des conflits grâce à l'utilisation de tous les documents accessibles. Pour cette raison, l'histoire militaire est périodisée, créant des frontières d'étude et d'analyse qui se chevauchent dans lesquelles les rapports de batailles par les dirigeants peuvent être trompeurs en raison de la tendance à supprimer la mention de la défaite et à exagérer le succès. Les historiens militaires utilisent l'analyse historiographique pour fournir une perspective actuelle et impartiale sur les documents. Malgré ces limites, les guerres sont parmi les périodes les mieux étudiées et analysées de l'histoire de l'humanité.

À plusieurs reprises, les historiens militaires ont comparé la structure organisationnelle, les concepts tactiques et stratégiques, le leadership et le soutien national des forces armées d'autres nations.

Au début des années 1980, l'historien Jeffrey Kimball a examiné l'impact de la position politique d'un historien sur les événements actuels sur les conflits interprétatifs concernant les causes des guerres du XXe siècle. Il a évalué les préférences idéologiques de 109 historiens diplomatiques actifs et de 54 historiens militaires actifs aux États-Unis. Il trouve une corrélation modérée entre leurs opinions politiques actuelles et leurs interprétations historiques. Dans la plupart des cas, une perspective distincte sur le spectre gauche-droite sur le capitalisme était évidente. Tous les groupes étaient d'accord avec la déclaration selon laquelle « historiquement, les Américains ont eu tendance à considérer les questions de sécurité nationale en termes de bien contre le mal ». Même si les socialistes étaient divisés, les autres factions étaient toutes d'accord pour dire que « les erreurs de calcul et/ou de compréhension des circonstances » avaient conduit à l'interventionnisme américain. Kimball indique que :

7 % des historiens dans le domaine de l'histoire diplomatique sont socialistes, 19 % sont autres, 53 % sont libéraux, 11 % n'ont aucune affiliation politique et 10 % sont conservateurs. Zéro pour cent des historiens militaires sont socialistes, huit pour cent sont autres, trente-cinq pour cent sont libéraux, dix-huit pour cent sont aucun, et quarante pour cent sont conservateurs.

Les personnes qui s'intéressent à l'histoire militaire de toutes les périodes et sous-thèmes historiques se tournent de plus en plus vers Internet pour accéder à beaucoup plus d'informations que celles généralement disponibles dans les bibliothèques locales. Depuis 1993, l'un des sites Web les plus populaires, avec plus de 4000 membres (les abonnements sont gratuits), est H-WAR, qui est parrainé par le réseau H-Net de l'Université d'État du Michigan et compte plus de 4000 membres.

Les musées militaires sont spécialisés dans l'histoire militaire et sont souvent organisés d'un point de vue national, de sorte qu'un musée d'un pays particulier présentera des expositions regroupées autour des conflits dans lesquels ce pays a été impliqué. Ils adoptent souvent une perspective globale sur le rôle de la bataille dans l'histoire de la nation.

Dans les environs de l'actuelle Bassorah, l'histoire militaire a commencé par un conflit entre Sumer (Irak actuel) et Elam (Iran actuel) vers 2700 av. J.-C. La guerre de Troie dans l'Iliade d'Homère (bien que son historicité ait été contestée) et les Histoires d'Hérodote (484-425 av. J.-C.), qui est souvent appelé le « père de l'histoire », sont également remarquables dans l'histoire militaire. Dans Anabase, Xénophon (430-355 av. J.-C.) a enregistré l'expédition de Cyrus le Jeune en Anatolie en utilisant une approche centrée sur l'interrogatoire d'un commandant.

Les journaux intimes du romain Jules César (100-44 av. J.-C.) permettent un examen comparatif des campagnes telles que les Commentarii de Bello Gallico et les Commentarii de Bello Civili.

La nature du conflit ne change pas, seulement ses expressions extérieures. Joshua et David, Hector et Achille reconnaîtraient les batailles menées par nos soldats et nos Marines en Somalie et en Irak. Les vêtements changent, le bronze est remplacé par du titane et les flèches peuvent être remplacées par des bombes à guidage laser, mais l'objectif reste le même : assassiner vos ennemis jusqu'à ce qu'ils se soumettent et obéissent à vos ordres.

— Ralph Peters

L'invention de nouvelles armes peut modifier radicalement la nature de la bataille, son coût, ses préparatifs et la formation des soldats et des chefs. D'une manière générale, si votre attaquant possède une arme potentiellement décisive, vous devez soit l'égaler, soit la neutraliser.

Les chars remontent à environ 2000 avant notre ère. Le char était une arme efficace et rapide ; Pendant qu'un homme manœuvrait le char, un autre pouvait tirer des flèches sur les guerriers hostiles. Plusieurs gouvernements, notamment le Nouveau Royaume égyptien, la dynastie Shang et les États-nations de la dynastie Zhou du début au milieu de celle-ci, en dépendaient pour leur survie.

Slinger

Hoplite

Auxiliaires

Infanterie

Archerie

Chars

Cavalerie

Pour les sociétés agraires sédentaires, l'infanterie est devenue le centre de l'action militaire. L'infanterie consistait initialement en des groupes armés de troupes opposées sous la direction de commandants. Les Grecs et les Romains de l'Antiquité utilisaient des phalanges rigides et hautement armées. Les États hellénistique et macédonien ont adopté des formations de phalange avec des piquiers sarissa. Plus tard, les Romains ont adopté des maniples plus flexibles de leurs voisins, ce qui leur a permis de connaître un succès incroyable sur le champ de bataille. Les royaumes des Royaumes combattants d'Asie de l'Est ont adopté le combat d'infanterie, un changement par rapport à la guerre des chars des millénaires plus tôt.

De nombreuses armées anciennes, y compris celles des Perses, des Scythes, des Égyptiens, des Nubiens, des Indiens, des Coréens, des Chinois et des Japonais, s'appuyaient fortement sur les archers.

La cavalerie devient un instrument essentiel. La cavalerie syracusaine bien entraînée a joué un rôle important dans la victoire des Syracusains lors de l'expédition de Sicile, qu'Athènes a menée dans le but de subjuguer Syracuse. Alexandre le Grand de Macédoine a bien utilisé ses unités de cavalerie pour remporter des victoires. Dans des conflits tels que la bataille de Cannes de la deuxième guerre punique et la bataille de Carrhes des guerres romano-perses, l'importance de la cavalerie se répéterait.

Il y avait aussi des archers à cheval qui pouvaient tirer à cheval ; les Parthes, les Scythes, les Mongols et d'autres peuples des steppes étaient particulièrement redoutables avec cette stratégie. Aux IIIe et IVe siècles après J.-C., les Parthes, les Sassanides, les Byzantins, la dynastie des Han de l'Est, les Trois Royaumes, etc. adoptaient généralement la cavalerie lourde en armure.

Les premiers Indo-Iraniens maîtrisaient l'utilisation des chars au combat. Plus tard, les Indiens ont conçu le char à faux, qui a été rapidement adopté par les Perses.

La guerre navale était souvent vitale pour le succès militaire. Historiquement, les premières marines utilisaient des voiliers sans canons ; Souvent, l'objectif était de couler les navires adverses en les éperonnant. La puissance de la rame humaine, utilisant fréquemment des esclaves, a été augmentée à la vitesse de l'éperonnage. Les Crétois utilisaient des galères au 3ème millénaire avant notre ère. Plus tard, les Grecs ont avancé ces navires.

En 1210 av. J.-C., Suppiluliuma II, roi des Hittites, a lancé le premier combat naval connu contre Chypre, qui a été perdu. Pendant les guerres gréco-perses, l'importance de la marine s'est accrue.

Les Triremes ont participé à des opérations mer-terre plus complexes. Thémistocle contribua à la construction d'une marine grecque de 310 navires et vainquit les Perses à la bataille de Salamine pour mettre fin à l'invasion perse de la Grèce.

Lors de la première guerre punique, l'expérience maritime de Carthage lui donne un avantage sur Rome au début du conflit. En 261 av. J.-C., le corvus a été ajouté à la flotte romaine, permettant aux soldats romains d'aborder les navires adverses. Lors de la bataille de Mylae, le pont s'avéra un succès, entraînant une victoire romaine.

Au VIIIe siècle après J.-C., les Vikings ont inventé un navire propulsé par des rames et décoré d'un dragon, ce qui lui a valu le nom de Drakkar. La dynastie Song du XIIe siècle après JC a construit des navires avec des compartiments étanches, mais la dynastie Han du 2e siècle avant JC a inventé des gouvernails et des rames de godille pour ses navires de guerre.

En temps de guerre, les fortifications sont vitales. Pendant l'âge du fer, les premiers forts de colline ont été utilisés pour protéger les résidents. C'étaient des fortifications rudimentaires entourées de fossés remplis d'eau. Les fortifications étaient ensuite construites à partir de briques crues, de pierres, de bois et d'autres matériaux facilement disponibles. Les Romains ont construit des fortifications rectangulaires en bois et en pierre. Depuis l'époque romaine et avant, tant qu'il y a eu des fortifications, il y a eu des engins pour les briser. La guerre de siège est généralement nécessaire pour s'emparer des forts.

Voici quelques exemples de types et de technologies d'unités militaires médiévales :

Artillerie

Cataphracte

Condottieri

Fyrd

Rashidun

Garde mobile

Mamluk

Janissaire

Le chevalier (voir aussi : Chevalerie)

Arbalète

Piquier

Samouraï

Sipahi

Trébuchet

Les arcs et les flèches étaient fréquemment utilisés par les guerriers.

Les chars égyptiens tiraient des flèches avec compétence.

La Chine a inventé l'arbalète en 500 avant notre ère et a souvent été utilisée au Moyen Âge.

Au Moyen Âge, l'arc long anglais/gallois du 12ème siècle était également important.

Cela a contribué à ce que les Anglais prennent l'avantage pendant la guerre de Cent Ans, malgré le fait que les Anglais ont finalement été battus.

La bataille de Crécy et la bataille d'Azincourt sont d'excellents exemples de la façon de détruire un ennemi à l'aide d'un arc long.

Il a dominé les batailles pendant plus d'un siècle.

Il existe des preuves que la poudre à canon a lentement évolué à partir de formulations créées par des alchimistes chinois dès le IVe siècle, d'abord comme expériences de force vitale et de transmutation des métaux, puis comme pyrotechnie et incendiaire. Le développement de la poudre à canon au 10ème siècle a entraîné la création de nombreuses nouvelles armes qui ont été développées au fil du temps.

La charge explosive des premières armes d'infanterie, y compris les lances à feu et les revolvers, était enflammée par une allumette allumée ou du charbon chaud tenu dans l'autre main. Au milieu du XVe siècle, le fusil à mèche a été développé, permettant de pointer le fusil et de tirer à deux mains, comme l'arquebuse. Le verrou de roue, le snaplock, le snaphance, et enfin le mécanisme à silex, qui était simple et fiable, sont devenus la norme du mousquet au début du 17e siècle.

À partir du XVIe siècle, les premiers brûlots européens ont été utilisés. Les navires étaient chargés de matériaux combustibles, incendiés, puis envoyés vers les lignes ennemies. Francis Drake a utilisé cette stratégie pour disperser l'Armada espagnole à la bataille de Gravelines, et elle sera plus tard utilisée par les Chinois, les Russes, les Grecs et un certain nombre d'autres nations dans des guerres navales.

Bien que les mines navales aient été conçues au XVIIe siècle, leur utilisation généralisée n'a eu lieu qu'après la guerre civile américaine. Ils ont été principalement utilisés pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Pendant la guerre du Vietnam, des mines navales larguées par des avions ont été utilisées pour miner le port nord-vietnamien de Haiphong. Pendant la guerre des pétroliers, qui faisait partie de la guerre Iran-Irak, la marine de Saddam Hussein a largement utilisé les mines navales.

Le premier sous-marin a été construit par Cornelius Drebbel en 1624 et pouvait voyager à une profondeur de 15 pieds (5 m). En revanche, Isaac Peral a créé le premier sous-marin militaire en 1885.

Au 17e siècle, l'obusier, une sorte