Guerre préhistorique: Dévoiler les anciennes stratégies et tactiques des premiers conflits humains

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que la guerre préhistorique

La guerre préhistorique fait référence à une guerre qui s'est produite entre des sociétés sans histoire enregistrée.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Guerre préhistorique

Chapitre 2 : Néolithique

Chapitre 3 : Âge de pierre

Chapitre 4 : Âge du bronze nordique

Chapitre 5 : Paléolithique supérieur

Chapitre 6 : Europe préhistorique

Chapitre 7 : Âge de pierre d'Asie du Sud

Chapitre 8 : Pays de Galles préhistoriques

Chapitre 9 : Préhistoire de la France

Chapitre 10 : Préhistoire de l'Europe du Sud-Est

(II) Répondre aux principales questions du public sur la guerre préhistorique.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de guerre préhistorique.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 31 mai 2024

Aperçu du livre

Guerre préhistorique

Dévoilement des anciennes stratégies et tactiques des premiers conflits humains

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Guerre préhistorique

Dévoilement des anciennes stratégies et tactiques des premiers conflits humains

Fouad Sabry

Copyright

Guerre © préhistorique 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : La guerre préhistorique

Chapitre 2 : Néolithique

Chapitre 3 : L'âge de pierre

Chapitre 4 : L'âge du bronze nordique

Chapitre 5 : Paléolithique supérieur

Chapitre 6 : L'Europe préhistorique

Chapitre 7 : L'âge de pierre de l'Asie du Sud

Chapitre 8 : Pays de Galles préhistorique

Chapitre 9 : Préhistoire de France

Chapitre 10 : Préhistoire de l'Europe du Sud-Est

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : La guerre préhistorique

La guerre préhistorique fait référence aux guerres menées entre les communautés avant que les archives historiques ne soient conservées.

L'existence – et la définition – de la guerre dans l'hypothétique état de nature de l'humanité a été une question controversée dans l'histoire des idées, au moins depuis que Thomas Hobbes a plaidé dans Léviathan (1651) pour une « guerre de tous contre tous » ; ce point de vue a été directement contesté par Jean-Jacques Rousseau dans Discours sur l'inégalité (1755) et Le Contrat social (1762). (1762). L'anthropologie, l'archéologie, l'ethnologie, l'histoire, les sciences politiques, la psychologie, la primatologie et la philosophie contemporaines incluent des œuvres aussi disparates que War in Human Civilization d'Azar Gat et Warless Societies and the Origin of War de Raymond C. Kelly dans leurs examens de la nature humaine.

Raymond C. Kelly, anthropologue culturel et ethnographe, affirme que la densité de population des premières cultures de chasseurs-cueilleurs d'Homo erectus était probablement suffisamment faible pour empêcher la guerre armée. L'évolution des techniques de lancer de lance et de chasse en embuscade nécessitait une collaboration, ce qui rendait la violence entre les équipes de chasse prohibitive. En raison de l'évitement des conflits, le désir de limiter la compétition pour les ressources en maintenant de faibles densités de population a peut-être accéléré la migration de H. erectus hors d'Afrique il y a environ 1,8 million d'années.

Plusieurs chercheurs ont proposé des hypothèses suggérant que le génocide pourrait avoir causé l'extinction des Néandertaliens, mais il existe des représentations d'êtres humains transpercés de flèches à la fois de l'Aurignacien-Périgordien (environ 30 000 ans) et du Magdalénien inférieur (vers 100 000 ans).

âge de 17 000 ans), signifiant peut-être « des confrontations spontanées sur les ressources de jeu » au cours desquelles des intrus hostiles ont été assassinés ; cependant, d'autres interprétations, y compris la peine de mort, le sacrifice humain, la possibilité d'assassinat ou de guerre systémique ne peuvent être exclues.

Jebel Sahaba est l'emplacement des premières preuves archéologiques de ce qui pourrait avoir été un massacre préhistorique, perpétré contre une communauté affiliée à la civilisation Qadan de l'extrême nord du Soudan. Le cimetière compte un nombre considérable de squelettes vieux d'environ 13 000 à 14 000 ans, dont plus de la moitié ont des pointes de flèches incrustées dans leurs squelettes, ce qui indique qu'il s'agit peut-être de victimes de guerre.

Les preuves les plus anciennes et limitées de combats en Europe mésolithique datent également d'il y a environ 10 000 ans, et les cas de guerre de la fin du Mésolithique au début du Néolithique en Europe semblent avoir été « localisés et temporairement limités ».

La guerre systématique semble avoir été le résultat direct du développement de la sédentarité après la révolution néolithique. Un exemple notable est le massacre de 5500 avant notre ère à Talheim Death Pit (près de Heilbronn, en Allemagne), qui a eu lieu au début du néolithique européen.

D'autres hypothèses concernant les causes de la violence parmi les communautés de la culture de la poterie linéaire dans l'Europe néolithique incluent les représailles, les batailles pour la terre et les ressources, et l'enlèvement d'esclaves. La révélation que de nombreuses forteresses bordant des zones peuplées d'indigènes ne semblent pas avoir été utilisées depuis très longtemps donne de la crédibilité à certaines de ces hypothèses concernant la rareté des ressources. La fortification de la fosse commune de Schletz témoigne de violents combats tribaux et suggère que ces fortifications ont été construites comme une forme de défense. Le massacre de Schletz s'est produit en même temps que le massacre de Talheim et plusieurs autres massacres. Bien que la présence de tels sites de massacre dans le contexte de l'Europe du début du Néolithique soit incontestée, les différentes définitions de la « guerre proprement dite » (c'est-à-dire des campagnes planifiées sanctionnées par la société par opposition aux massacres spontanés) ont conduit à un débat scientifique sur l'existence de la guerre au sens étroit avant le développement des cités-États au XXe siècle. Selon Heath (2017), l'archéologie cumulative a rendu « de plus en plus difficile » de soutenir que l'Europe néolithique manquait de combat organisé.

Au début du Chalcolithique (âge du cuivre), les armes en cuivre ont été introduites. Au milieu du cinquième millénaire av. J.-C., les premières cités-États se sont engagées dans des combats organisés. Des fouilles de 4300 av. J.-C. à Mersin, en Anatolie, indiquent l'existence de murs et de quartiers de soldats.

Les conquêtes militaires ont étendu le pouvoir égyptien sur les cités-États. En Mésopotamie, Babylone et plus tard en Assyrie ont établi des empires, tandis que l'empire hittite dominait une grande partie de l'Anatolie. Les chars apparaissent au 20e siècle avant J.-C., et au 17e siècle av. J.-C., ils sont cruciaux pour les batailles dans l'ancien Proche-Orient. Les invasions des Hyksos et des Kassites marquent le début de l'âge du bronze tardif. Ahmôsis Ier a détruit les Hyksos et rétabli la domination égyptienne sur la Nubie et Canaan, des régions que Ramsès II a défendues lors de la plus grande bataille de chars de l'histoire, la bataille de Kadès. La fin de l'âge du bronze est marquée par les incursions des peuples de la mer et la fragmentation continue de l'Égypte au cours de la troisième période intermédiaire.

Le champ de bataille de la vallée de Tollense est la première preuve d'un combat à grande échelle en Europe. Au 13e siècle avant JC, plus de 4 000 soldats