L’ouverture, l’immigration et la mondialisation, ces moteurs du progrès
ETES-VOUS PLUTÔT « tasmanien » ou « fuégien »? Séparés de l’Australie par la remontée des eaux il y a dix mille ans, les aborigènes de Tasmanie ont perdu les compétences de leurs ancêtres. Un exemple extrême de ces peuples qui ont régressé technologiquement du fait de leur isolement. En revanche, les îliens de la Terre du Feu ont surpris les explorateurs européens par leurs mocassins en peau de phoque et leurs outils élaborés. Capables de traverser le détroit de Magellan avec leurs canoës, les Fuégiens avaient pu échanger avec les habitants du continent.
En pleine pandémie, alors que les frontières ont été refermées et que le localisme et le protectionnisme sont en vogue, un libéral suédois vient rappeler les vertus des sociétés ouvertes. Johan Norberg est, au côté de Steven Pinker ou de Max Roser, une des figures de proue des « nouveaux optimistes », ces intellectuels qui démontrent, chiffres à l’appui, qu’il n’y a jamais (Atlantic Books), tout juste paru en anglais, l’essayiste fait de l’ouverture la clef du progrès humain.
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