Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Ægir: La Saga des Berserkers, #15
Ægir: La Saga des Berserkers, #15
Ægir: La Saga des Berserkers, #15
Livre électronique103 pages1 heure

Ægir: La Saga des Berserkers, #15

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

L'UNIQUE FILLE d'un chef irlandais n'a qu'un objectif, et un seul : bien se marier. Mais la veille de mon union, je suis emmenée sur un navire fantôme par un combattant piégé par le temps.

 

Le mythe parle d'un Loup de Mer forcé à naviguer sur les mers du Nord jusqu'à ce qu'il trouve la femme qui peut briser sa malédiction et le ramener à la maison.  

 

La légende est réelle. Le Loup de Mer est venu me chercher.

LangueFrançais
Date de sortie21 avr. 2023
ISBN9798223799153
Ægir: La Saga des Berserkers, #15

En savoir plus sur Lee Savino

Auteurs associés

Lié à Ægir

Titres dans cette série (2)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance paranormale pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Ægir

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Ægir - Lee Savino

    Ægir

    ÆGIR

    L’IDYLLE D’UN GUERRIER BERSERKER

    LEE SAVINO

    TABLE DES MATIÈRES

    Livre Gratuit

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Livre Gratuit

    Toujours par Lee Savino

    À propos de l’auteur

    LIVRE GRATUIT

    Obtenez un livre secret sur les Berserkers, Imprégnée par les Berserkers (seulement pour les extraordinaires fans de la liste d'emails de Lee) Pour commencer, rendez-vous ici… https://geni.us/BredBerserkerFR

    ÆGIR

    L’IDYLLE D’UN GUERRIER BERSERKER

    L’UNIQUE FILLE d’un chef irlandais n’a qu’un objectif, et un seul : bien se marier. Mais la veille de mon union, je suis emmenée sur un navire fantôme par un combattant piégé par le temps.

    Le mythe parle d’un Loup de Mer forcé à naviguer sur les mers du Nord jusqu’à ce qu’il trouve la femme qui peut briser sa malédiction et le ramener à la maison.

    La légende est réelle. Le Loup de Mer est venu me chercher.

    CHAPITRE 1

    Le vent fouetta les rochers, rappelant les hurlements d’un loup. Je me tenais au bord de la falaise en fixant l’écume de l’eau, loin en dessous de mes pieds. Une violente rafale me ferait perdre l’équilibre ou encore, le sol pourrait s’effriter. Je plongerais alors vers une mort assurée.

    Ou je pouvais bondir avec les bras tendus pour étreindre l’air.

    Ce serait si facile. Juste un simple pas...

    — Muireann ! cria Nanny en traversant la brume afin que je visse sa silhouette courbée et son nez crochu.

    Elle tituba sur l’ancien sentier périlleux, son corps rond menaçant de tanguer vers l’eau. Je reculai de la saillie, prête à la rattraper pour lui éviter de tomber.

    — Je savais que je te trouverais ici, hurla-t-elle pour parer le vent.

    Ma natte était défaite depuis longtemps, les bouclettes sauvages me fouettant le visage.

    — Oh, tes cheveux, gronda Nanny.

    Je m’étais tenue si longtemps dans le vent que mes lèvres étaient engourdies.

    — Ça n’a pas d’importance.

    — Cela en aura pour ton mari, désapprouva-t-elle en tirant dessus. Des mèches féériques, comme celles de ta mère. Je devrais les peigner avant la traversée. À moins que tu songeasses à partir maintenant ?

    La voix de Nanny était douce, mais ses yeux sombres étaient aussi tranchants que ceux d’un corbeau. Elle savait déjà pourquoi j’avais escaladé la falaise ce matin.

    Si Nanny n’était pas venue, j’aurais trouvé le peu de courage qui me manquait pour faire cet ultime pas. Les gens diraient que j’étais tombée vers ma mort et que la mer avait dérobé la promise du fils du chef Uí Néill.

    La respiration de Nanny sortait en de petites bouffées rudes, embuant l’air. Mais elle ravala ce qu’elle allait dire et leva plutôt un sourcil.

    — Est-ce la façon dont tu souhaites partir, alors ? demanda Nanny en tendant son cou d’une manière nonchalante pour regarder en bas des rochers. J’annoncerai à tout le monde que tu es morte.

    — Cela ne dissuaderait pas Dòmhnall.

    Mon mari avait promis qu’il prendrait cette île d’une façon ou d’une autre. Le mariage était notre meilleure option nous avait-il expliqué, mais cela ne l’empêcherait pas de faire couler le sang.

    Me marier était la seule façon d’éviter la guerre. Alors, je devais abandonner ma vie pour protéger mes êtres chers.

    — Ce n’est pas trop tard, dit gentiment Nanny.

    Elle ne me tiendrait pas pour responsable si je mettais fin à ce mariage d’une façon ou d’une autre.

    — Non, Nanny. Je ferai mon devoir.

    Mais je jetai un regard envieux vers la mer, puis suivis mon ancienne nourrice pour redescendre la falaise et retourner à la maison.

    — Tant de brume ce matin, bavarda Nanny alors que je l’aidais sur les pierres glissantes. Ça compliquera la tâche à ton mari pour venir te chercher.

    — Elle se dissipera d’ici la mi-journée, murmurai-je.

    Et si ce brouillard enveloppait cette île et la cachait pour toujours ?

    — Pas cette brume. Aussi épaisse que l’infusion d’une sorcière.

    Je levai un sourcil à ces paroles. Je n’étais pas la seule femme que les villageois qualifiaient de « sorcière ».

    — Oh, je ne l’ai pas conjuré, dit Nanny en agitant une main comme si elle parlait de faire un ragoût et non pas de contrôler la météo. Ta mère savait comment convoquer une tempête, mais elle ne me l’a jamais appris.

    — Ni à moi.

    — Dommage.

    — Nous ne pourrions pas nous cacher pour toujours, murmurai-je.

    — Nous le pourrions, mais ton père n’aimerait pas ça. Ta mère avait un endroit qu’elle gardait secret. Une cabane sur une île minuscule. Elle est toujours dissimulée par ses sorts, mais une femme dans le besoin pourrait la découvrir.

    Les yeux de Nanny étaient aussi noirs que ceux d’un corbeau, fixant les miens.

    — J’ai promis, dis-je en secouant la tête. Même si je fuis et que je me cache, Dòmhnall viendra tout de même. Et père aurait des problèmes.

    — Ton père n’aurait jamais dû te promettre à lui.

    — Il n’avait pas le choix, chuchotai-je.

    Nous avions atteint la limite du village et quelqu’un pouvait nous entendre. J’accélérai mes pas, liant mon bras à celui de Nanny pour la presser d’avancer.

    — Où va le monde pour que les femmes soient des pions entre les mains des hommes ? Si ta mère était en vie...

    Le vent se déchaîna, jetant ses mots à la mer. Nous nous courbâmes devant la force hurlante, plissant les yeux et tournant nos visages sur le côté.

    Sur la mer, la brume bouillonnait d’étranges silhouettes. Le gris tourbillonnant se solidifia pendant un instant en une proue courbée. Je sursautai. Était-ce un navire sur l’eau ?

    — Qu’est-ce qu’il y a ? cria Nanny en regardant l’endroit que je fixais.

    — Rien.

    Rien n’émergeait du brouillard. Pas un vaisseau, pas un fantôme. Peut-être que j’avais eu une vision, mais ce n’était sans doute rien du tout.

    Nous courûmes sur le reste du chemin jusqu’à l’entrée du domaine de mon père alors que le vent hurlait comme un loup solitaire, un gémissement transperçant de chagrin.

    Une fois à l’intérieur, Nanny me cacha dans sa pièce favorite en dehors des cuisines. Là, la lumière et la chaleur du foyer de la grande salle y coulaient, mais les paquets d’herbes suspendus au toit le plus bas nous donnaient un peu d’intimité. Des serviteurs se pressaient aux alentours, mais aucune n’osait pénétrer dans le royaume de Nanny. Je m’assis et sirotai une infusion herbacée pendant que Nanny s’affairait sur mes cheveux.

    — Devrais-je te raconter l’histoire ?

    — Pourquoi pas, soupirai-je.

    J’avais déjà entendu toutes les légendes de Nanny auparavant, mais cela aiderait à faire passer le temps.

    — Il y a deçà longtemps, vivait un grand guerrier redoutable appelé Le Loup. C’était le plus fort et le meilleur homme du roi, et il souhaitait garder sa puissance pour toujours. Il alla donc

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1