Mon cœur à son passé renonce
11 RÉSUMÉ : Grâce à l’entremise d’Agnès, plus rien ne s’oppose à l’union de Suzanne et de Justin Rénaud. Le comte a en effet offert au jeune homme des terres, afin qu’il puisse subvenir aux besoins de son ménage. Le mariage peut donc avoir lieu, et c’est radieuse que la chère amie de mademoiselle de Saint-André s’avance vers son futur époux. La noce réunit tout le village, pour le plus grand bonheur des deux familles. Vient maintenant le temps des vendanges et cette année, le maître de chai l’affirme, le vin des terres de Cléry promet d’être fameux. (Voir Veillées nos 3448 et suivants.)
Chapitre 13
L’automne fit son entrée en douceur. Déjà les jours avaient diminué, on rentrait plus tôt au bercail. Sans le ballet incessant des hirondelles, le ciel était rendu au silence, et une sorte d’apaisement, après l’embrasement de l’été, régnait sur la campagne.
Renaud de Monfort fumait un dernier cigare en compagnie de ses enfants. Les vieux charmes, imperceptiblement, quittaient le vert pour le doré.
– Il va falloir songer à regagner Paris, annonça-t-il presque à regret.
Puis, comme aucun des jeunes gens ne réagissait, l’une plongée dans un roman, l’autre parti dans une douce rêverie :
– Je vais donner des ordres pour que nos malles soient prêtes pour mardi, nous prendrons le train de 10 h 42.
– Déjà ! objecta Pierre, que cette perspective de départ avait ramené à la réalité.
– Oui, il est temps, nous avons bien des choses à finaliser pour
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