De l'autre côté de la fenêtre

Par Sophie Rossier

Communiquer à travers une fenêtre n'est pas ce qu'il y a de plus facile, surtout quand votre interlocuteur n'ose pas vous regarder en face.
C'est pourtant le défi que s'est lancé Loïc, laveur de vitres, qui n'a plus qu'une journée pour tenter de faire comprendre à Adrien, un employé de bureau un peu trop timide, qu'il lui a tapé dans l'oeil.

• Langue: Français
• Éditeur: Books on Demand
• Date de sortie: 20 mars 2023
• ISBN: 9782322526819

Sophie Rossier

Sophie a toujours aimé les belles histoires. Le jour où elle réalise qu'elle aussi peut en écrire, elle se lance et ne s'arrête plus. Ce n'est en revanche que beaucoup plus tard qu'elle saute le pas de l'auto-édition, par choix, envie et besoin de garder la maîtrise de ses créations. Ses textes parlent d'hommes qui aiment les hommes, avec parfois une pointe de magie ou de fantastique. Un jour, certainement, se tentera-t-elle à parler de femmes qui aiment les femmes.

Aperçu du livre

Note de l’auteure

Il est possible que de petites incohérences se soient glissées dans le récit, surtout concernant les règles de sécurité, pratiquement inexistantes dans le texte, que suivent les laveurs de vitres.

Il sera noté que ces choix ont été faits en connaissance de cause pour accentuer l’effet comique de l’histoire.

♦

Sept heures.

Cafés et croissants sur le siège passager de sa voiture, Loïc tapotait son volant au rythme de la musique diffusée à la radio, particulièrement enthousiaste d’aller travailler.

Une fois arrivé sur leur chantier en cours, il sortit de son véhicule, les mains chargées des petits déjeuners qu’il avait achetés sur le chemin. Il rejoignit David, son collègue et ami, qui attendait à côté de la nacelle de nettoyage encore au sol.

— Hello, en forme ? lança ce dernier.

Il attrapa un café et remercia Loïc d’un signe de tête.

— Plus que jamais ! Je crois qu’aujourd’hui, c’est la bonne !

— J’ai vu que tu avais demandé à bosser dans la nacelle ? Tu as une nouvelle piste ?

— Ouais, j’ai envie de tenter le quatrième étage. On sait jamais, je pourrais avoir de la chance.

— Tu m’as pas dit