La première Noëlle de Storme

Par Frantz Cartel

Parfois, tout ce dont on a besoin pour introduire l'amour dans sa vie, c'est de commencer à compter les moutons.

 

Le capitaine Trey Marsden – un frère honoraire de Storme si quelqu'un devait le demander – passe une période de Noël tranquille à la campagne avec ses frères et sœurs alors qu'il lutte contre le chagrin causé par la perte de son père. Mais lorsqu'il rencontre la douce et extravertie Miss Noelle Gedney, fille du gérant du domaine de son père, au sujet d'un troupeau de moutons têtus quelques jours à peine avant Noël, son moral remonte. Peut-être que les vacances ne seront pas si mornes après tout. Quelques rencontres dans la neige ainsi que quelques baisers plus tard et son cœur est engagé ainsi que son désir.

 

Un simple changement de perspective suffit pour inaugurer des sentiments de Noël et d'amour tout au long de l'année.

• Langue: Français
• Éditeur: Louis Djimmy
• Date de sortie: 27 juin 2024
• ISBN: 9798227536280

Aperçu du livre

Parfois, tout ce dont on a besoin pour introduire l’amour dans sa vie, c’est de commencer à compter les moutons.

Le capitaine Trey Marsden – un frère honoraire de Storme si quelqu'un devait le demander – passe une période de Noël tranquille à la campagne avec ses frères et sœurs alors qu'il lutte contre le chagrin causé par la perte de son père. Mais lorsqu'il rencontre la douce et extravertie Miss Noelle Gedney, fille du gérant du domaine de son père, au sujet d'un troupeau de moutons têtus quelques jours à peine avant Noël, son moral remonte. Peut-être que les vacances ne seront pas si mornes après tout. Quelques rencontres dans la neige ainsi que quelques baisers plus tard et son cœur est engagé ainsi que son désir.

Un simple changement de perspective suffit pour inaugurer des sentiments de Noël et d'amour tout au long de l'année.

Chapitre 1

21 décembre 1818

Worchester Park

Cambridgeshire, Angleterre

« Baah ! Un mouton au bord de la route protestait contre son passage, au grand dam de son cheval, qui reniflait l'animal pelucheux aux pattes courtes et trapues.

L'honorable Trey Marsden, capitaine si quelqu'un le demandait, deuxième fils du comte de Worchester, souffla en manipulant les rênes du véhicule. Il jeta un coup d'œil au mouton en passant devant lui. Généralement, les moutons ne voyageaient pas seuls, donc s'il y en avait un, il devait y en avoir d'autres à proximité. En fait, il savait qu'il y en avait, car il avait vu le troupeau lorsqu'il était entré au village plus tôt dans l'après-midi. Quelques cadeaux s'imposaient, car il n'était pas venu seul au domaine et, même si le chagrin avait touché sa famille, il souhaitait marquer le coup avec de petits cadeaux. Pourtant, même s'il détestait l'admettre, cette période de Noël ne ressentirait pas la même chose que les années passées.

Pour de nombreuses raisons. S'il avait eu ses règles, il ne s'y attarderait pas, car plonger dans les diables bleus pendant ce qui était censé être une période de fête de l'année ne l'attirait pas. En fait, s'il avait eu le choix, il aurait passé la période des fêtes tout seul, car il était désormais difficile de trouver du temps seul.

Il jeta un coup d'œil au mouton. L'animal n'avait pas bougé.

Depuis que lui et ses frères et sœurs étaient impliqués dans le drame entourant la famille Storme et qu'ils étaient aspirés dans le vortex émotionnel qui y régnait, Trey n'avait pas connu un instant de paix. Un bref sourire étira les coins de sa bouche. Bien sûr, si le major Storme n'avait pas été client de la clinique de Londres que Trey et son frère exploitaient, la famille Marsden ne se serait jamais mêlée aux Storme...

Mais c'était une histoire pour une autre époque.

Il suffit de dire que les deux branches de la famille Storme étaient issues de l'un des titres les plus anciens d'Angleterre. Il ne fait aucun doute que le comte de Hadleigh passait les vacances de Noël dans son propre domaine, et c'était bien mérité, car l'homme avait un enfant pour occuper son attention. Si Trey se souvenait bien, le bébé avait maintenant huit mois.

Il renifla. Lorsqu'une vie quittait le monde, une nouvelle arrivait. C'était en partie la raison pour laquelle un peu de mélancolie tentait de l'envahir, précipitant sa fuite vers le Cambridgeshire.

Et Joseph monta aussi de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, jusqu'à la ville de David, appelée Bethléem ; parce qu'il était de la maison et de la lignée de David pour être imposé avec Marie, son épouse, étant grand avec un enfant...

Intéressant que cette période de l'année puisse lui faire rappeler des mots de l'histoire de la Nativité dans la Bible. Depuis combien de temps n'avait-il pas lu quoi que ce soit du Bon Livre ces dernières années ?

Alors qu'il croisait un autre mouton blanc et pelucheux, il soupira. Au loin, les toits gris de Worchester Park croisaient son regard. Les plus hauts contrastaient avec les gros nuages ​​gonflés de pluie. Il poussa un soupir. Pourquoi le temps n'a-t-il pas pu coopérer et être suffisamment froid pour favoriser la neige ? Ces toits appartenaient au manoir de campagne de son père, mais malheureusement, cet homme austère avait succombé à la mort au printemps, à peu près au moment où le bébé de Hadleigh était né. Les mois qui ont suivi ont été un bourbier de deuil dû à la soudaineté de sa mort, de tristesse de son absence et d'efforts pour recoller les morceaux de la vie.

« Pourquoi devons-nous même suivre les mouvements de Noël cette année ? » Il aurait été plus facile d'ignorer les souvenirs et le passé. Il était encore plus facile de se promener dans la maison de ville qu'il partageait avec son frère Royce, mais ce n'était pas une option, car son frère s'était marié en milieu d'année – avec une Storme –, ce qui signifiait le départ de Trey, et cela lui avait laissé un sentiment très fort. en mer et perdu.

La plupart du temps, il dormait dans une arrière-salle de la clinique, jusqu'à ce qu'il se rende à Worchester Park début novembre avec l'intention de réfléchir à la prochaine étape de son avenir.

« Bah. Bah ! » Un autre mouton lui jeta un coup d'œil alors que son cabriolet passait.

« Oh, tais-toi. Je ne t'ai pas demandé ton avis, et non, mon ennui actuel n'a rien à voir avec la mort de Père.

Le souvenir de ses parents lui serra la poitrine. Il avait perdu sa mère des années auparavant, et maintenant il était vraiment orphelin... sauf qu'il était