Frappant

Par Frantz Cartel

Les secrets du passé pourront-ils éloigner cet homme plus âgé, ou l'avenir sera-t-il radieux ?

 

Julie

Je n'ai jamais été du genre à avoir besoin d'être secourue.

J'ai toujours été forte, déterminée et indépendante.

Mais un récent chagrin d'amour a fait perdre le contrôle de ma vie.

Un homme plus âgé, tatoué et sombre, m'offre un peu plus qu'une simple main.

 

Maverick

Julie est tout ce que j'ai toujours voulu.

Elle est intelligente, têtue, prétentieuse et pulpeuse comme l'enfer.

Et je ne peux pas m'empêcher de courir à son secours, même si elle ne le demande pas.

Et une fois qu'elle m'aura dit ce qui s'est passé, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour arranger les choses.

• Langue: Français
• Éditeur: Louis Djimmy
• Date de sortie: 28 juin 2024
• ISBN: 9798224178841

Aperçu du livre

Les secrets du passé pourront-ils éloigner cet homme plus âgé, ou l'avenir sera-t-il radieux ?

––––––––

Julie

Je n'ai jamais été du genre à avoir besoin d'être secourue.

J'ai toujours été forte, déterminée et indépendante.

Mais un récent chagrin d'amour a fait perdre le contrôle de ma vie.

Un homme plus âgé, tatoué et sombre, m'offre un peu plus qu'une simple main.

Maverick

Julie est tout ce que j'ai toujours voulu.

Elle est intelligente, têtue, prétentieuse et pulpeuse comme l'enfer.

Et je ne peux pas m'empêcher de courir à son secours, même si elle ne le demande pas.

Et une fois qu'elle m'aura dit ce qui s'est passé, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour arranger les choses.

Chapitre 1

Julie

Je m'allonge sur le matelas fin, m'ajustant pour éviter les ressorts pointus qui piquent dans mon dos. La lumière de l'extérieur scintille à travers la fenêtre et le trafic de drogue qui se déroule en bas semble aller mal. Je regarde le plafond taché de pop-corn, me perdant dans les variantes de bruns, de jaunes et de noirs, dans l'espoir de me distraire, mais rien n'y fait.

Comment suis-je arrivé ici ?

Mon téléphone sonne sur la table à côté de moi et je me penche pour répondre. C'est mon amie Angie. Elle travaille au restaurant de Main et c'est une véritable inquiète, ce qui signifie que si je ne réponds pas, elle enverra une brigade de personnes à ma recherche, ce qui est le contraire de ce que je souhaite.

«Je suis en vie», dis-je en approchant mon téléphone de mon visage. J'ai juste besoin d'une pause.

« Une pause avec les gens qui vous aiment ? Où es-tu?"

Je n'ose pas lui dire où je loge, sinon elle va paniquer. «J'ai conduit jusqu'à cette cabane au bord du lac pendant quelques jours. Je reviens vite."

« Tu sais, tu devrais vraiment revenir. Je pense que tu vas gagner ce truc.

Je secoue la tête et lève les yeux au ciel. « Ce n'est pas une chose infaillible. Mme Richardson veut faire quitter la ville aux mineurs. Peut-être que les gens n'en veulent pas là-bas. Certains jours, cela devient perturbant.

Je peux presque voir ses yeux rouler. « Alors revenez et dites aux gens pourquoi les mineurs sont importants pour la ville. » Elle prononce les mots comme si c'était aussi simple que cela. «Je ne comprends pas. Tu es toujours aussi courageux. Pourquoi tu cours maintenant ? Les élections ne sont que dans une semaine.»

Je laisse échapper un soupir dur et lourd en regardant les lumières qui clignotent à travers la fenêtre. Je suppose que c'est une sorte d'enseigne au néon, mais je ne peux pas la voir de ce point de vue. Au lieu de cela, je regarde directement vers le côté d’un vieux bâtiment en brique.

Je sais que tu essaies d'aider, et je l'apprécie, mais j'ai besoin d'une seconde pour comprendre tout ce qui s'est passé.

Un bruit sourd frappe l’extérieur de ma porte et je sursaute, le cœur battant.

Ca c'était quoi? » demande Angie à travers des respirations hyperventilantes.

«Je me suis cogné la jambe», je mens encore, mais c'est un de ces petits mensonges blancs qui maintiennent sa panique à distance. Si je lui disais qu'il y a une mauvaise affaire de drogue qui monte dans l'escalier depuis vingt minutes, je pense qu'elle aurait une crise cardiaque.

Sur quoi? Bien sûr, elle demanderait des précisions.

« Pourquoi es-tu si inquiet pour moi ? Je vais bien. J'ai juste besoin d'une minute pour tout traiter. C'est raisonnable, non ? Les gens ont besoin d'espace. C'est une chose.

« Oui, mais vous êtes en train de vous présenter à la mairie. Vous ne pouvez pas simplement disparaître. D’ailleurs, qu’est-ce que tu as besoin d’espace pour traiter ?

«J'ai juste besoin d'une distraction. Si tu veux parler, tu peux peut-être me parler de ton nouveau petit-ami. J'ai entendu dire qu'il est mécanicien au magasin de vélos ?

Elle grogne. « Ne pouvons-nous pas plutôt parler de vos problèmes ? Les miens sont tellement ennuyeux.

Je ris. "Certainement pas. Je veux des détails sur le motard.

« Ce n'est pas un motard », se moque-t-elle d'un air espiègle. Il fait juste du vélo.

Euh... donc un motard. Je souris. « Et quel genre de choses coquines faites-vous avec ce motard ? J'imagine beaucoup de chaînes et... »

« Mon Dieu, non ! Elle semble consternée. "On se connait a peine. Il est occupé à faire décoller son entreprise. Je pense que tout ce que nous nous sommes dit concernait la météo.

« Probablement à quel point il fait chaud, n'est-ce pas ? Je souris jusqu'aux oreilles, même si je ne suis pas sûr qu'Angie ait la même réponse. Elle est beaucoup plus timide que moi et je suis sûr que parler de sexe lui rend les joues plus rouges qu'une pomme de livre d'histoires.

"Peu importe! Revenons à vous et à votre vie de folie. Où restes-tu vraiment ?

Un autre bruit sourd frappe le mince mur à l'extérieur de ma chambre. Celui-ci s'accompagne de cris assez forts.

«J'entends tout ce bruit en arrière-plan. On dirait que vous êtes au milieu d'une bagarre de rue. Je sais que tu n'es pas au chalet.

Je ne suis pas sûr qu'elle croirait à un mensonge sur le fait de regarder un film. Les cabines fonctionnent avec des générateurs, donc c'est plausible, mais j'ai dit haut et fort que je n'ai jamais été dans les films. Les livres ont toujours été mon truc. J'ai mené ma campagne à la mairie pour amener une plus grande bibliothèque à Rugged Mountain.

«Je suis à Colorado Springs», dis-je dans ma barbe. « Je reste juste quelques nuits