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Sombres Créatures: Saga Des Sombres Créatures Tome I: Une Fantaisie Urbaine Explosive À Vous Couper Le Souffle.
Sombres Créatures: Saga Des Sombres Créatures Tome I: Une Fantaisie Urbaine Explosive À Vous Couper Le Souffle.
Sombres Créatures: Saga Des Sombres Créatures Tome I: Une Fantaisie Urbaine Explosive À Vous Couper Le Souffle.
Livre électronique232 pages3 heures

Sombres Créatures: Saga Des Sombres Créatures Tome I: Une Fantaisie Urbaine Explosive À Vous Couper Le Souffle.

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À propos de ce livre électronique

Sombres Créatures est une fantasy urbaine qui se déroule à Londres. À la recherche du vampire qui a tué son père, Narissa se retrouve face à des êtres surnaturels dangereux.

Un mystérieux vampire. Une sorcière en fuite. Un agent paranormal suspect. Et une femme déterminée à se venger. Depuis dix ans, Narissa Knight recherche le vampire qui a assassiné son père. Désespérant d'accéder au monde secret des vampires, elle s'offre comme repas à l'élite des suceurs de sang. Le nouveau donneur de sang de Calin ne ressemble à personne qu'elle n’ait jamais rencontré, mais à mesure que ses soupçons sur ses véritables motivations grandissent, sera-t-il capable de choisir entre ses croyances et son cœur ? Alors que les mensonges et les secrets commencent à s'accumuler, la proie de Narissa retourne la situation, et elle se retrouve confrontée au secret le plus dévastateur de tous... le prix de la vengeance est-il trop élevé, même pour elle ?
Sombres Créatures est le premier tome de la saga passionnante des Sombres Créatures. Si vous aimez les vampires lunatiques, les héroïnes insolentes et l'action rapide, vous allez adorer le récit surnaturel d'Ella Stone.
LangueFrançais
ÉditeurTektime
Date de sortie3 mars 2022
ISBN9788835436041
Sombres Créatures: Saga Des Sombres Créatures Tome I: Une Fantaisie Urbaine Explosive À Vous Couper Le Souffle.

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    Aperçu du livre

    Sombres Créatures - Ella Stone

    Prologue

    Je fais un pas de plus vers lui. Je n’ai plus peur maintenant. Je n’ai qu’une seule certitude en tête. Je vais mourir, ce soir, ici, dans cette pièce, et j’aurai les yeux plongés dans le regard qui me hante depuis dix ans. Je n’ai plus rien à craindre.

    - Tu peux me dire la vérité, maintenant, dis-je. Je suis si près de lui que je peux voir les pointes acérées de ses crocs. Même l’abîme sombre de ses pupilles. On sait qu’il ne quittera jamais cette pièce. Je mérite au moins la vérité. Alors dis-moi, pourquoi tu l’as tué ?

    Il s’approche et lève une main. Ses doigts glacés caressent le côté de mon cou et j’étouffe un souffle. Une larme égarée se faufile le long de ma joue.

    - C’est comme tu veux.

    Je retiens mon souffle en me disant que ce que je vais entendre sera la dernière chose que j’entendrai de toute ma vie.

    1

    Narissa


    Des choses stupides, j’en ai fait beaucoup dans ma vie, mais je suis prête à parier que celle-ci les surpasse toutes.

    Resserrant ma veste sur ma poitrine, je rebondis sur place pour lutter contre le froid, tandis que je baisse les yeux et vérifie l’heure sur ma montre. 20 h 15. Deux minutes de plus que la dernière fois que je l’ai regardée. Quatre minutes depuis la fois d’avant. C’est comme si j’instaurais une sorte de routine. Mais c’est le stress. J’en suis sûre. Du stress prudent, mais du stress quand même. Après tout, si ça tourne mal, il y a plus en jeu que ma seule et unique amitié restante.

    T’inquiète, tu vas y arriver, me dis-je au fond de moi-même tout en scrutant la route de haut en bas. Comme sur des roulettes.

    Je ne suis pas sûre que ce discours d’encouragement m’aide beaucoup. Je ne suis pas le genre de personne qui les apprécie. Plutôt le genre de personne qui lève les yeux au ciel quand on lui parle de cette manière et quand on lui dit d’aller de l’avant. Pourtant, cela voudrait dire que je ne devrais pas regarder ma montre en me demandant si ce que je m’apprête à faire est stupide ou pas. Je suis sûre que si quelqu’un avait la moindre idée de ce que je suis sur le point d’affronter, il dirait que je suis suicidaire. Mais ce n’est pas le cas. Je connais les risques. Je suis juste à court d’options.

    À d’autres endroits de cette ville, les gens jetteraient un regard dégoûté ou amoureux à une étudiante de 24 ans, debout sur le trottoir dans un jean déchiré et une veste courte à cette heure de la soirée. Dans beaucoup d’endroits, à vrai dire. Mais ce n’est pas ce genre d’endroit. Ici, c’est plus un quartier agréable de Londres. Parce qu’ici, on est à Mayfair, avec Hyde Park à quelques rues. Ici, les maisons sont aussi grandes que des musées et ont de tout petits balcons avec des arbres dans de jolis pots. Des petits arbres, évidemment, mais ils sont tous parfaitement taillés de la même forme et de la même taille. Ils pourraient être en plastique, je suppose, mais je parie qu’ils ne le sont pas. Je parie que lorsque vous avez assez d’argent pour vivre dans un endroit comme celui-ci, vous payez des gens pour qu’ils les entretiennent tous les jours.

    Le fait qu’il vive ici signifie qu’il a de l’argent. Et, s’il a de l’argent, il est susceptible de savoir des choses. Et c’est ce dont j’ai besoin en ce moment. Je n’aurais pas pris pas ce risque pour un vampire de bas étage.

    Je sors une feuille de papier froissée de ma poche et l’étire le plus possible en scannant les informations qui s’y trouvent, mais en ignorant le nom du destinataire indiqué en haut du papier. Un nom qui n’est pas le mien. En fait, le mien n’est aucun des trois noms qui apparaissent sur ce document. La culpabilité m’envahit. Si Blackwatch apprenait que j’ai réussi ce coup, Oliver se retrouverait probablement dans la merde et, de toutes les personnes dans le monde que je ne veux pas voir dans la merde, c’est bien lui. Mais s’il m’avait aidée quand je lui avais demandé, je n’aurais pas été obligée d’en arriver ici et de le voler.

    Inspirant profondément, je vérifie à nouveau l’heure, la date et l’adresse (l’heure sur le papier, et non sur ma montre, cette fois-ci). J’ai bien la date et l’adresse. Quant à l’heure, je suis en avance. Mais c’est pas plus mal comme ça. Les notes du papier me disent d’arriver tôt et de me laisser entrer. Avec un peu de chance, cela me donnera un peu plus de temps pour fouiner aussi.

    Je suis sur le point de vérifier ma montre à nouveau, quand je l’aperçois de l’autre côté de la route, et quelque chose dans ma poitrine fait un grand saut. Elle est trop bien habillée pour un endroit comme celui-ci, dans un long manteau bleu poudré à double boutonnage, et sa coiffure est trop bien élaborée avec ses cheveux épinglés sur le haut de sa tête. Mais ses chaussures sont éraflées et elle n’arrête pas de jeter des regards par-dessus son épaule comme si elle était terrifiée que quelqu’un l’observe. Ce qui est le cas. Mais ce n’est pas le problème. Je ne suis pas celle qu’elle redoute. Et je doute fort qu’elle sache encore qui sont ceux qu’elle devrait craindre.

    - Joanna ? Je me précipite sur la route et lui bloque le passage. Tu es bien Joanna Castle ? C’est ça ?

    Elle s’arrête brusquement, ses yeux s’écarquillent et elle jette un nouveau regard pétrifié autour d’elle.

    - Et toi ? Qui es-tu ? Tu es de leur côté ? Tu serais pas envoyée par l’un de ceux qui m’ont envoyée, toi aussi ?

    Je tente un :

    - Blackwatch ?

    Ses yeux se posent sur le morceau de papier que j’ai en main. Aussi vite que possible, je le froisse pour en faire une boule et le remets dans ma poche.

    - Non. Je ne suis pas avec eux. Enfin, pas officiellement. Je suis ici pour te faire une offre.

    Un sillon se forme entre ses sourcils.

    - Je pensais que c’était pour ça que j’étais là ? Je pensais que... c’est la première fois que je fais ça. Ils ont dit que je comprendrai ce qu’il faut faire une fois que je serai sur place.

    La culpabilité que je ressens pour avoir volé Oliver est balayée immédiatement. Cette pauvre fille n’a pas la moindre idée de ce qui l’attend. Vraiment pas la moindre. Je pense que Blackwatch l’a ramassée dans un coin de rue louche en lui proposant dix fois son tarif habituel et en lui indiquant qu’elle pourrait garder les jambes fermées à condition qu’elle garde aussi sa bouche fermée. Pas de sexe, mais il faudrait quand même qu’elle se vende. Juste une autre partie de son corps.

    J’enchaîne en disant :

    - Écoute. Je sais qu’ils ne t’ont pas dit grand-chose, mais tu dois me croire. Là où ils t’envoient, c’est pas un endroit où tu veux aller. C’est pas un travail que tu veux faire, non plus.

    Elle me répond en me crachant :

    - Ouais ! He ben tu parles ! Comme si j’avais b’soin qu’tu m’dises ça ! Mais j’ai b’soin d’argent. Ses yeux rencontrent les miens. J’ai vraiment b’soin d’argent !

    Je peux le dire. Pas seulement à cause de ses chaussures éraflées. En la regardant de plus près, je vois que ses joues sont creuses, que sa peau est terne et que son maquillage ne fait que couvrir les cercles bleu-gris qui cernent ses yeux. Un élan de sympathie me prend par surprise, et je lui tends la main :

    - Écoute, je comprends. Je comprends tout à fait. Mais tu dois me faire confiance. Ces... choses. Ce ne sont pas les clients « normaux » que tu connais. Parce que justement, ils ne sont pas... normaux.

    Ses lèvres commencent à trembler :

    - D’accord, mais… je n’peux rien faire d’autre. J’ai b’soin d’cet argent.

    Alors qu’elle se tourne pour partir, je lui prends la main :

    - Joanna, écoute. Laisse-moi y aller. On peut partager l’argent. Moitié-moitié. Tu ne veux pas faire ça.

    - Pa’ce-que toi, tu le veux ?

    Ses sourcils se lèvent d’un air perplexe avec un air dur dans son expression.

    - Non, pas particulièrement, mais je suis mieux préparée. Je sais dans quoi je m’engage. Je m’arrête un moment pour laisser le temps à mes mots de faire effet. Écoute, je parie que 50 % de ce que tu obtiens pour ça, c’est toujours l’équivalent d’une demi-semaine de ce que tu gagnes de manière plus « classique ». C’est bien ça ? Et comme ça, tu ne risques rien.

    Un sillon profond se creuse entre ses sourcils toujours levés.

    - Et toi, qu’est-ce que t’y gagnes ? me demande-t-elle. Si ce type est aussi mauvais que tu l’dis, pourquoi risquer d’y aller ?

    C’est une bonne question à laquelle je ne peux pas donner de réponse honnête. Mais j’essaie de rester aussi près que possible de la vérité.

    Alors je dis :

    - Pour tourner la page.

    Elle secoue immédiatement la tête :

    - Hors de question ! Ces gars - Blackwatch, c’est ça ? - Ils savent que je suis ici. Ils m’ont envoyée ici. Si tu vas là-bas et que tu remues quelque chose... si tu, tu sais...

    - Oh mon Dieu, non. Je lève les mains en réalisant à quel plan elle est en train de penser. Je ne vais pas lui faire de mal. Je ne pense même pas que je pourrais. J’ai juste besoin de lui parler, c’est tout. Je te le promets. Rien de mal n’arrivera si tu me laisses y aller. J’ai juste besoin de lui parler.

    Et puis, comme si elle comprenait à un certain niveau - même si c’est improbable - elle acquiesce.

    - Soixante-quarante ?

    J’essaie d’avoir l’air énervé. Il se trouve que j’ai moi-même besoin d’une injection de liquidités, mais je ne monterais pas là-haut pour rien. Et en plus, je sais très bien combien ils la payent.

    - Très bien, dis-je en lui offrant une main à serrer qu’elle accepte à contrecœur.

    Un flot de soulagement m’envahit. Trouver un document imprimé dans le bureau d’Oliver m’avait pris des semaines à fouiner, à l’envoyer chercher des pizzas et à lui suggérer les films les plus ennuyeux possibles à regarder, dans l’espoir qu’il s’endorme afin que je puisse me glisser dans sa chambre pour y fouiller. Si ça n’avait pas marché, je serais retournée rôder dans les stations de métro et les bars louches.

    - Il m’a envoyé un message tout à l’heure, dit Joanna en sortant son téléphone de son manteau bleu layette. C’est le client. Il y a un code pour la porte. Ici.

    Elle tourne l’écran vers moi, et je lis le message en enfermant le numéro à quatre chiffres dans ma mémoire. 1891. Si je devais hasarder une supposition, je dirais que c’est une date de naissance. La sienne probablement. Même les morts sont prévisibles.

    - Et ça, c’est moi, dis-je, en tapant mon numéro dans son téléphone. Appelle-moi maintenant pour que j’aie aussi ton numéro. Ensuite, quand j’aurai fini, je t’appellerai pour te donner ta part.

    Un bref moment d’hésitation se dessine sur son visage :

    - Juste pour être claire : tu n’vas pas... tu sais... faire quelque chose qui me causerait des problèmes, n’est-ce pas ? Tu me le promets ?

    Puis c’est le silence pendant une fraction de seconde. Un silence qui nous engloutit tellement que je peux presque entendre son cœur battre. Tout comme le mien. Une centaine d’images défilent dans ma tête. Des souvenirs de ces dix dernières années que j’ai passées à essayer de refouler. Des souvenirs qui font que ma poitrine est brûlante de douleur et que mon pouls est tellement fort qu’il pourrait me casser une côte. Pourtant, quand je regarde cette fille, mon expression reste impassible. Après tout, dans une ville de dix mille vampires, quelle est la probabilité que ce soit celui que je veuille tuer ?

    Alors, je lui offre mon plus beau sourire :

    - Non. Bien sûr que non. Tout ce que je veux, c’est discuter.

    2

    Ma bonne humeur s’atténue lorsque j’entre dans le bâtiment, portant le manteau de laine bleu. Cette chose me démange comme tout. Je ne plaisante pas. Ce n’est pas étonnant que les femmes riches aient toujours l’air si malheureux, si leur garde-robe les fait se sentir comme ça. Elles devraient plutôt investir dans du polyester doux et soyeux. Pourtant, c’était une bonne décision de la part de Joanna. J’étais seulement à deux mètres de l’entrée, quand elle m’avait rappelé.

    - Attends, m’avait-elle dit en s’approchant de moi et en retirant son manteau. L’homme qui... qui m’a trouvée. Celui de Blackwatch. Il a dit que je devais bien m’habiller pour ça. Tu sais... elle m’avait regardé de haut en bas. Classe.

    Je suis sûre qu’une personne moins douée aurait réagi à l’insulte flagrante de son commentaire et de son regard. Pour être honnête, je n’avais pas vraiment pensé au caractère approprié ou non de ma tenue vestimentaire lorsque je m’étais habillée ce matin. Ou n’importe quel matin de ces dix dernières années, d’ailleurs. Un jean, un vieux T-shirt et des baskets en été. Un jean, un pull et des bottes en hiver. Avec une telle garde-robe, on ne peut pas se tromper. On est paré à tout : travail, conférences, situations sociales. Bon, on oublie la partie sur les situations sociales. Je n’étais pas vraiment très « sociale » avant que tout cela n’arrive. Mais maintenant, on dirait que je suis à la limite d’être une recluse. Si je n’avais pas à faire des choses comme assister à des conférences et gagner de l’argent (un autre petit problème que j’ai choisi de mettre en veilleuse), je doute que je sortirais de chez moi. Quoi qu’il en soit, je pense vraiment ce que je disais tout à l’heure : c’était une bonne décision de la part de cette fille. Blackwatch n’aurait jamais pu me laisser aller chez un client habillée comme je l’étais ; l’idée du manteau était donc très bonne. Même s’il n’allait probablement ne pas rester en place très longtemps, une fois que je serai à l’intérieur.

    Même de l’extérieur, on peut voir que le bâtiment dégouline d’argent. C’est l’un de ces endroits avec de grandes fenêtres à guillotine et une énorme voûte en pierre placée sur le porche. À l’intérieur et au-delà des escaliers du hall, il y a un ascenseur avec une grille en fer. Je suis sérieuse ! Un vrai ascenseur. J’entre, je fais glisser la porte métallique et je prends une seconde pour calmer ma respiration. D’après les instructions du papier d’Oliver, cette chose vit au troisième étage, j’appuie donc sur le « 3 ». Pendant les trente secondes qui suivent, les étages glissent lentement de l’autre côté de la grille. Avec une secousse soudaine, la cabine s’arrête et je me retrouve très vite sur le palier, fixant une grande porte en bois solitaire. Un peu comme moi.

    Comme Joanna me l’avait dit, un clavier est placé près de la porte d’entrée et il ne me faut qu’un instant pour taper le numéro. Je suis pressée de fouiner dans l’appartement le plus possible avant qu’il n’arrive, mais quand le feu devient vert et que la porte s’ouvre, je perds une minute en restant debout, bouche bée.

    - Mon Dieu !

    Vu le style classique et typique de l’extérieur du bâtiment, je m’attendais à la même chose en ce qui concerne l’intérieur, mais cet endroit pourrait sortir d’un film de James Bond. Même si je déteste l’admettre, je suppose que mes stéréotypes sur les vampires sont assez ancrés et je réalise en entrant que je m’attendais à quelque chose de bien plus gothique. Des rideaux en velours, peut-être. Peut-être quelques chandeliers et des lustres, ou bien des tableaux représentant des portraits d’hommes cravatés à l’air sérieux, qui regardent fixement depuis leur point de vue sur le mur. Je sais que ça fait très cliché, mais quand on boit le sang des gens pour survivre, on perd le droit d’être offensé.

    Même s’il ne s’agit pas d’une crypte souterraine, cet endroit n’est pas vraiment accueillant. Je suppose qu’on pourrait appeler ça un studio, dans le sens où c’est un espace ouvert, mais il est facilement deux fois plus grand que tous les appartements dans lesquels j’ai vécu. Mon regard est attiré par la cuisine, et je suis prête à parier qu’elle n’a jamais été utilisée. Les plans de travail sont en marbre noir luisant, ce qui contraste fortement avec les placards blanc brillant. Seul le plancher en bois, verni couleur miel, offre un peu de chaleur. La curiosité prend le dessus et je me dirige vers le réfrigérateur pour l’ouvrir. À ma grande déception, je constate qu’il ne contient que quelques bouteilles d’eau gazeuse.

    - Intéressant, dis-je en mettant ce petit détail de côté.

    Peut-être qu’il y a quelque chose de significatif à ce sujet. Peut-être que l’eau gazeuse

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