Je ne sais plus si c’est le Covid, l’âge ou la fatigue mais ces derniers temps je me rends compte que j’ai beaucoup restreint mon champ de sociabilité. En dehors de mon mec, de mes enfants, de mes collègues et de deux ou trois potes (toujours les mêmes), je ne rencontre plus beaucoup de monde. Un peu par peur, un peu par flemme, un peu par fatalisme. Comme si les dés étaient jetés : dans la case ici, ma famille, dans celleci, mon travail et les gens qui en font partie, mes amis dans celle-là et voilà, basta, y a plus de cases, circulez, les jeux sont faits.
Puis soudain, un éclair de lucidité, un réflexe de survie ancestrale en regardant cette année mourir : et si