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Mon avenir ? Mais… quand j'me retourne !
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Mon avenir ? Mais… quand j'me retourne !
Livre électronique248 pages3 heures

Mon avenir ? Mais… quand j'me retourne !

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À propos de ce livre électronique

Souvenirs d’un baby-boomeur, heureux d’avoir encore toute sa tête, pour partager avec l’aide de l’humour, les bons, les moins bons, les mauvais moments d’une jeunesse pas toujours rigolote !
LangueFrançais
Date de sortie22 févr. 2018
ISBN9782312059334
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    Aperçu du livre

    Mon avenir ? Mais… quand j'me retourne ! - Jean-Luc Maillard

    cover.jpg

    Mon avenir ? Mais… quand j’me retourne !

    Jean-Luc Maillard

    Mon avenir ? Mais… quand j’me retourne !

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2018

    ISBN : 978-2-312-05760-6

    Préambule

    ATTENTION :

    Dans ce récit, certainement très maladroitement écrit par « moi », défini par « M », un autre « moi » ramène sa fraise pour contredire ou donner sa façon de penser sur les dires de « M ».

    Certains érudits l’appelleraient « conscience » !

    Comme il n’en est pas un, vous trouverez dans quelques passages du récit de « M », cet autre « moi moi » défini par « MM », qui donne son avis sur certains faits et gestes de « M », sans que rien ne lui soit demandé, tout ça juste pour contrarier un peu plus « M », qui se pose déjà tellement de questions, restées en grande majorité sans réponses.

    L’objectif de ce fourbe de « MM » est simple, amplifier la zizanie qu’il règne entre eux sur les dires d’un avenir « passé » peu glorieux, sans qu’il ne soit évidement possible de le modifier.

    Les faits étant la réalité, « à peine romancée » l’écrit se doit d’être son reflet de miroir, honnêteté oblige !

    Donneur de leçons, il aurait mieux fait de réagir quand « M » avait une coupure d’image du réellement vécu. Sut été de bon conseil, mais non « MM » a préféré laisser « M » s’engluer dans des questions complexes, sans jamais vraiment lui proposer une bonne solution au moment « T », comme opporTun.

    Rassurez-vous, « M » a très peu laissé le clavier à « MM », il a déjà suffisamment eu de mal à relater son avenir « passé », laisser plus de lignes blanches disponibles à ce fouteur de brun, aurait donné une odeur de fosse septique à ce récit.

    L’objectif de ce récit n’étant pas olfactif, mais juste de proposer pour les descendants de « M » et tous les curieux qui voudront s’amuser de l’expérience de cette histoire du « futur », un exutoire entre deux « JT », foudroyants de tristesse.

    L’essentiel étant que chacun y trouve son plaisir, à le lire, ou à le détruire s’il trouve que c’est un ramassis de défection nauséabonde…

    Alors là, sur cette dernière phrase, je suis entièrement d’accord avec toi !

    Pauvre « M », tu te prends pour qui, le futur best-seller des nuls !

    Si tu racontes ton futur passé comme tu l’as vécu, c’est sûr tu auras le prix des ratés d’la jeunesse, moi j’te renie, pauvre tache indélébile… même que je signe mes dires, à moi, en toute connaissance de cause, et de bon cœur « MM » !

    Première tentative

    Difficile de commencer quelque chose qu’on a envie de faire depuis quarante-cinq ans.

    C’est trop la bousculade dans la tête ! Toutes ces envies, si longtemps réfrénées, ont tellement de mal à s’organiser, qu’elles s’agglutinent toutes au même endroit, exactement comme dans un entonnoir à l’orifice qui se referme, tel un portillon du métro de ma jeunesse.

    Et là…… il n’y a plus qu’à attendre…… attendre que le métro ait quitté le quai, pour que le portillon consente, peut-être… à s’ouvrir ?

    Et c’est à ce moment précis que Kathy, mon épouse depuis quarante ans, entre dans la pièce et me hurle : « t’es inspiré ?? », désespoir, tout se referme !

    Première tentative torpillée, et apparemment de bon cœur, puisqu’elle a le sourire aux lèvres. Elle qui ne l’a plus très souvent ces derniers temps, avec tout ce qui arrive encore comme malheurs dans sa famille. Au moins elle aura eu un petit moment de plaisir dans la journée, ou plutôt une tentative d’humour, envers moi.

    Moi qui n’arrête pas de la taquiner tout le temps, et bien ce coup-là, elle a réussi !

    Bon, et bien je vais courser, ça me remettra peut-être les idées en place.

    A oui, il faut que je précise, j’aime inventer des mots, en détournant des vrais mots du dictionnaire, cela n’amuse peut-être que moi, mais j’adore !

    Donc je vais courser (faire les courses), sans oublier la frant’z, sinon je vais oublier quelque chose !

    A oui, là encore ça m’amuse d’inventer des mots, en détournant des noms d’hommes célèbres. L’homme en question est le musicien Franck Litz, la compression de son prénom et de son nom donne, la frant’z, pour « liste des courses », oui c’est tiré par les cheveux, mais j’aime ça !

    Nouvelle tentative

    Et puis d’abord, pourquoi ai-je tant envie d’écrire ?

    Je ne suis pourtant pas une lumière, malgré que mon métier, entre-autres, est de la faire jaillir.

    Et oui, je suis électricien, somme toute très banal, moi qui voulais devenir cuisinier comme papa. Non pas forcément un grand chef, mais juste pour savoir préparer des bons repas, car si manger est indispensable, faire jouir les papilles, c’est joindre l’agréable à l’utile, c’est le pied !

    Comme on fait, normalement, deux vrais repas tous les jours jusqu’à sa mort, ça dure plus longtemps que les jeux sexuels dans une vie.

    Quand je pense, qu’il y a une population de gens qui fait les deux en même temps, les veinards, je suis un peu jaloux !

    Il doit y avoir quand même pas mal d’artifices pour aider à supporter une vie de cul et de bouffe, car l’excès des deux mène généralement vite dans le monde, qu’aucun vivant ne connaît ?

    Enfin je ne saurai jamais, si vivre intensément et peu, est mieux que de vivre longtemps sans beaucoup de fantaisie, il faudrait plusieurs vies pour comparer !

    Quoi que de nos jours, avec les progrès de la médecine, les grands friqués de ce monde, arrivent à profiter des deux très longtemps. Le pouvoir de l’argent n’aurait-il pas de limite, mystère ?

    J’espère que dans le monde des morts il y a une vraie justice, égalité pour tout le monde, mais je ne suis pas pressé de le découvrir, les déceptions, j’en ai marre !

    C’est peut-être aussi parce que je ne prends pas mon pied tous les jours à bien manger, que cette envie d’écrire de ma jeunesse, se transforme en besoin palliatif d’écriture.

    Un peu comme le plaisir d’une masturbation, qu’on peut s’infliger tout le temps, et sans modération…… ouf ça fait du bien, et en plus ça soulage aussi l’intérieur, de la tête.

    La mienne a si souvent failli exploser avec tout ce qu’il y a dedans, et qui ne peut pas en sortir !

    Je sais, l’image peut paraître grivoise, mais qui ne s’est jamais trouvé dans une telle situation !

    La catastrophe est imminente, la vie en a décidé ainsi, vite un remède immédiat, ou tout peut basculer en pétage de durite, avec ses conséquences multiples, ou la pire, la grande faucheuse peut t’emmener, là où, le rêve n’existe plus, l’espoir non plus, de l’autre côté du miroir, pour y découvrir ? même le nez en l’air, ça reste le néant, sans « r » !

    Alors vite, chacun doit trouver son remède, miracle ou pas, le mien il est en moi depuis longtemps.

    Alors, je dégaine, et je me fais plaisir… c’est bon…… et ça fait du bien partout, je vibre de plaisir comme un amoureux transi… Cerise sur le gâteau, cela ne me coûte rien, juste un peu de temps, même beaucoup de temps, mais ça ne fait rien je ne le compte pas, je le conte…

    Ou alors, tout simplement, pour laisser une trace de mon passage, non pas dans l’histoire du monde, mais simplement dans celle de ma famille.

    Ou encore, pour crier sur le papier tout ce qui est resté en moi, à cause de cette putain de timidité. Elle m’a toujours frustré, m’obligeant à ne rien dire ou faire de ce dont j’avais envie sur le moment, m’enfonçant toujours plus profondément dans cet enfer de l’interdit, ou le diable n’est autre que mon reflet dans un miroir, ou une vitre, ou une mare, bref, moi !

    Ou simplement par peur du formatage du cerveau, comme maman, sans espoir hélas qu’un jour on trouve le moyen de réimplanter le programme de la vie passée.

    Les bons moments, ceux qu’on a aimé, des plaisirs qui font que la vie est si belle quand on la croque à pleine dents, ou même avec un dentier !

    Par contre les mauvais côtés comme, la souffrance, la peine, le désespoir, les déceptions, bref, tout ce qui ne donne pas envie de s’accrocher à l’existence, ce serait vraiment nul, qu’un moyen existe pour vous remettre ça dans la mémoire, histoire de vous refaire souffrir encore, une seconde fois, avec toutes ces mauvaises choses du passé. Ça m’étonne même qu’un génie sadique, n’est pas encore trouvé ce moyen d’en mettre une deuxième couche, qu’en la première vient juste de sécher.

    Ça fait peur quand même d’y penser, quand on a encore à peu près toute sa tête, et que sa mémoire, même si elle a perdu un peu de sa vivacité, est encore là, mais pour combien de temps ?

    Hérédité, manque d’exercices, empoisonnement ou autres, même s’il y a des pistes, nous avons tous cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, en attente de la fendre, pour nous la vider !

    Alors vite, quel que soit la raison qui me pousse à prendre la plume « de nos jours plutôt le clavier » je ne dois pas chercher trop loin, au risque de tomber dans ce grand trou noir, toujours comme ma pauvre maman.

    Elle qui m’a mise au monde, moi le cinquième de ses fils, le petit dernier de la famille, qui aurait dû avoir une petite sœur ou un jeune frère, car après moi, elle a fait une fausse couche ma maman.

    Dommage, j’aurai bien voulu taquiner une petite sœur, « à la rigueur un p’tit frère » devenir son protecteur pour quelques temps, bref, je ne saurai jamais, alors pourquoi épiloguer ?

    J’sais pas, ça me fait du bien ! et puis se projeter dans une situation qui n’arrivera, j’en suis certain, réellement jamais, y a pas de risque.

    J’ai encore, et merci à la vie, mes quatre grands frères avec qui j’ai grandi, et c’est aussi ce passé que je veux conserver, l’histoire d’une jeunesse « surtout de la mienne, c’est celle que je connais le mieux » et de tous ses participants, afin de garder une mémoire pour mes enfants, petits-enfants, et future descendance.

    Un peu comme celle des rois de France, dont j’ai appris à l’école un peu de leurs péripéties, mais en moins noble forcément, même pas noble du tout, si par malheur cette maudite épée décidait que j’en fasse autrement !

    Sale garce quand même, cette « Dame Oclès », fumelle du diable « non dé diou » !

    Mes grands frères

    Daniel, l’aîné, neuf ans plus vieux que moi, est né en 43, du siècle dernier bien-sûr, pas encore au milieu du vingtième, mais pendant la dernière guerre mondiale.

    Avec lui je n’ai pas partagé grand-chose dans ma petite enfance, du moins je ne m’en rappelle plus.

    Il a fallu, que j’atteigne mes treize quatorze ans, pour qu’il m’emmène au ciné le samedi soir en voiture. Et encore pas tous les samedis, et pas juste tous les deux. Il y avait forcément un ou deux de mes autres frangins, et aussi des potes à eux, « forcément pas les miens, trop jeunes », surtout la voiture trop petite, il aurait fallu une « petite commune » ?… Mais qu’est-ce c’est qu’ça ?… Chuute, plus tard !

    La voiture, celle du père, une vieille SIMCA aronde bleu foncé avec le toit jaune crème. C’était celle de l’oncle Léon, le frère de ma grand-mère maternelle, Constance.

    Il l’avait donnée, ou plutôt vendue « dans mes souvenirs il était plutôt radin » à mes parents.

    On a tous appris à conduire dessus, elle en a vu la pauvre, et même des choses, que je n’imaginais pas à l’époque !

    Sûr que mes frères ont dû s’en servir, pour des ébats naturels de jeunes hommes, surtout mon deuxième grand frère, Marcel.

    Un vrai tombeur, qu’est-ce que j’aurai voulu lui ressembler, il était tout l’inverse de moi ! Tout jeune il avait banni de son vocabulaire un mot, qui moi me hantait, le mot « peur », lui, il ne le connaissait pas !

    Soit-il ne l’avait pas appris à l’école, ou alors il l’avait effacé du dictionnaire. Peut-être aussi que son subconscient lui en avait interdit l’entrée, pour ne pas polluer ses neurones, bref il osait, surtout avec les filles, le veinard…

    Moi, avec les filles, je n’osais rien. Heureusement que j’ai rencontré des filles, qui comme Marcel, elles osaient, sinon je serai encore certainement puceau, de la langue, et d’ailleurs !

    Ça, ils auraient pu me l’apprendre, mes grands frères, qu’avec les filles il fallait avoir, de l’audace. Tant pis si on tombe sur une récalcitrante, même si on prend une baffe, impossible que ça nous en fasse un deuxième où je pense, ça peu juste rapporter beaucoup de plaisir, ne serait-ce que… celui d’avoir essayé !

    Bon ça c’est la théorie, la pratique c’est quand même plus compliqué.

    Si on ne peut pas forcer un âne à boire, embrasser une fille par la force, c’est pareil, même pire ! Elles savent toutes, qu’un simple coup de genoux, peut nous les remonter jusqu’aux amygdales, sans pour cela déclarer une angine, mais juste un rugissement de douleur à faire fuir tous les animaux de la savane.

    Et même si elle se laisse embrasser, ça ne veut pas dire qu’elle veut aller plus loin. Surtout pas trop vite, chaque chose en son temps, en plus c’est dans leurs gènes, se faire désirer, c’est connu depuis la nuit des temps, elles sont d’une complexité !

    Ce n’est pas facile à comprendre les gonzesses, mais on les aime comme elles sont, forcément, on n’a pas le choix !

    Né Dix-neuf mois après Daniel, Marcel était le don juan de la famille. Faut dire que lui contrairement à moi, il n’était pas timide, même un peu audacieux, voire présomptueux, il était le seul de nous cinq à tenir tête au père, et ça chauffait très fort parfois à table.

    Et bien avec Marcel, je n’ai pas partagé grand-chose non plus, si ce n’est quelques fois les récits de ses conquêtes féminines. Il était un peu de la cravate, et aimait bien se vanter de ses rencontres, bref c’était lui le meilleur, le plus beau, et moi le p’tit dernier, je l’admirais, et rêvais de devenir comme lui. Mais c’était juste un rêve, que je ne savais pas encore, irréalisable !

    Jean est né après la libération, dans l’euphorie de la paix retrouvée, les parents ont remis le couvert.

    La famille s’étoffait, avec déjà deux garçons nés sous l’occupation Allemande, d’un père prisonnier évadé, réfugié dans le sud en zone libre, où ma mère l’avait rejoint.

    Ils s’y étaient mariés, vécus les premières années de leur vie commune, fondés une famille, avec en prime deux p’tits gars, ils espéraient sûrement bien une fille…

    Et bien les mystères de la procréation ont tranché, un troisième garçon est arrivé. Mais cette fois plus dans le sud, car entre temps la vie était redevenue à peu près normale.

    La libération était passée par là, les contraintes n’étaient plus. Les parents étaient remontés à PERSAN, en Seine et Oise « qui est devenu par la suite Val d’Oise », département d’origine de mes parents, où vivaient encore mes futurs grands-parents maternel, Constance et Ernest.

    Et bien avec Jean, je n’ai pas partagé grand-chose non plus, si ce n’est son mauvais caractère et ses crises de nerfs, aussi soudaines que violentes. Tout volait autour de lui, quand on ne faisait pas ce qu’il voulait, aussi bien les mots, que les objets qui lui tombaient sous la main.

    Je me souviens de deux petites cigognes en plâtre dans un nid, souvenir d’Alsace donné par je ne sais qui ? Elles ont pris leur premier et dernier envol, pour se fracasser sur un mur, suite à une crise de monsieur Jean !

    Mon père l’appelait comme ça, monsieur Jean, tellement il était fier de lui et de sa supposée supériorité. Heureusement, après quelques cartes de France, que j’avais vu sans savoir ce que c’était ni d’où ça venait, et quelques années, il s’est calmé… du moins avec nous, ses frangins.

    Récemment, avec cinquante ans de plus, il n’a pas hésité à balancer un seau d’eau sur la tête de sa voisine, par-dessus le mur qui sépare leurs deux cours. C’était juste pour répondre à l’agression du jet d’eau de ladite voisine, toujours par-dessus le mur, sur le barbecue de mon frère qui émettait trop de fumée, au dire de sa voisine, pendant la cuisson des côtelettes du frangin,… et ça, faut pas toucher à la bouffe !

    Telles les cigognes, et même beaucoup plus âgé, son sang n’a fait qu’un tour, la voisine s’est retrouvée mouillée, et a porté plainte contre mon frère !

    Heureusement, les gendarmes ont bien compris, que Jean voulait juste défendre ses côtelettes ! J’aurais bien voulu voir la scène !

    À par ça, il semble généralement assez calme, et cuisine très bien, tout comme Marcel d’ailleurs, ils doivent tenir ça du père !

    Un peu plus d’une année et quelque mois sont passés, après-guerre oblige, fallait bien repeupler, les parents ont remis ça. Cette fois-ci encore ils espéraient bien une fille, mais hélas pour eux, un nouveau petit mâle est né, ils l’appelèrent Jacques, et lui, il allait m’en faire baver, et réciproquement !

    Normal, il était le plus jeune de la confrérie, avec lui, on a beaucoup partagé !

    Bon, pas que des bonnes choses, beaucoup de disputes d’enfants, beaucoup de jalousie entre nous, des vrais frangins très proches, jusqu’à son adolescence, seulement !

    Normal aussi, il devenait jeune homme, et moi je restais un enfant toujours aussi chiant, et même encore plus pour lui que pour les autres.

    Nos intérêts n’étaient évidemment plus les mêmes, lui quelque chose le chatouillait entre les jambes, moi une seule chose m’intéressait vraiment, mes petites voitures, Solido en métal et Norève en plastique.

    La famille c’était bien agrandie, en cinq ans elle est passée de deux à six personnes, belle performance pour les parents.

    Maintenant il fallait travailler pour nourrir tout ce petit monde, mais pas seulement, il fallait aussi les éduquer. Quatre gamins avec peu de différence d’âge, ça bouge beaucoup, mais comme je n’étais pas encore né, je ne peux pas en écrire grand-chose !

    Ah si, juste l’histoire que j’ai entendu un certain nombre de fois, où Marcel est tombé « il se faisait déjà remarquer, peur de rien, fonceur

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