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Quotidien d'un bipolaire
Quotidien d'un bipolaire
Quotidien d'un bipolaire
Livre électronique234 pages2 heures

Quotidien d'un bipolaire

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À propos de ce livre électronique

Cinq semaines passées aux côtés d'un homme atteint de troubles bipolaire, aussi appelé "troubles maniaco dépressifs". Entrez dans le quotidien d'un homme capable de passer d'un état de bonheur extrême à l'envie d'en finir en seulement quelques minutes.
LangueFrançais
Date de sortie12 janv. 2012
ISBN9782312007519
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    Quotidien d'un bipolaire - The Poetik Angel

    cover.jpg

    Quotidien d’un bipolaire

    The Poetik Angel

    Quotidien d’un bipolaire 

    LES ÉDITIONS DU NET 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux

    © Les Éditions du Net 2012 ISBN : 978-2-312-00751-9

    Sommaire

    SOMMAIRE

    « … PROLOGUE … »

    SEMAINE 1

    « … Description De l’Indescriptible … »

    « … Il Paraît Que Le Temps Guérit … »

    « … Pour Le Meilleur, Loin Du Pire … »

    « … Vous Êtes Bipolaire … »

    « … Symbolise L’infini … »

    « … Parce Que Je Saigne Encore … »

    « … Ensemble  Contre Moi-Même … »

    « … Condamné Incurable … »

    « … Tout S’arrête  Pour Mieux Repartir … »

    « … Tout Est Relatif … »

    « … Plus Qu’hier  Mais Bien Moins  Que L’infi ni … »

    « … Tout Ce Qui Se Détruit  Se Reconstruit, Hors Ce Qui Meurt Ne Revit Pas … »

    « … Je T’aime Comme Ça … »

    « … Juste Une Dernière Fois … »

    SEMAINE 2

    « … Monologue D’un Souvenir … »

    « … Douloureuse Danse … »

    « … Si Je Sombre, Pousse Moi … »

    « … Tout Va Bien, Ne T’en Fais Pas … »

    « … Le Temps Ne Guérit Pas … »

    « … Le Temps Ne Guérit Pas … »

    « … Quelques Minutes … »

    « … Rien Ne Sépare L’inséparable … »

    « … Ne Me Quitte Pas … »

    « … Protège-Moi De Moi … »

    « … Les Paroles S’envolent, Les Ecrits Restent Dans Les Livres … »

    « … Au Nom Du Père, Du  Fils Et Du Saint Artiste … »

    « … Le Boulet De La Liberté … »

    « … J’ai Mal Donc Je Suis … »

    SEMAINE 3

    « … L’Art Triste D’un Artiste … »

    « … Les Larmes Forment L’âme … »

    « … Trente-Neuf Heures … »

    « … Les Maux S’emmêlent … »

    « … Il Paraît Que Personne N’est Parfait … »

    « … Le Passé Fini Toujours Par Nous Rattraper … »

    « … Les Jours Se Suivent  Et Se Répètent … »

    « … Rêve Ou Réalité ?! … »

    « … La Mort D’un Guerrier … »

    « … Ce N’est Qu’une Question De Fatalité … »

    « … Depuis Ton Départ Morphée M’a Quitté … »

    « … Une De Perdue,  Un Sacrifi ce De Trouvé … »

    « … Unis Pour La Vie … »

    « … Je Suis Perdu … »

    SEMAINE 4

    « … Décrochage Total … »

    « … Par Tous  Les Moyens Possibles … »

    « … Tu Vas T’en Remettre … »

    « … Perdu  Dans Mon Mutisme … »

    « … Une Histoire De Détails … »

    « … À L’ombre D’une Nuit … »

    « … Pourvu  Que L’on S’y Perde … »

    « … Songes D’une Nuit Blessée … »

    « … Chasse Aux Souvenirs … »

    « … Allez Viens Nous Rentrons … »

    « … Bonjour Amour, Adieu Douleur … »

    « … Il y a Ton Sourire … »

    « … Dis-Moi … »

    SEMAINE 5

    « … Envolée Nocturne … »

    « … Envolée Nocturne … »

    « … Lettre À La Reine  D’un Nouveau Monde … »

    « … Rêves Blessés … »

    « … Le Monde Se Plaint … »

    « … J’ai Besoin D’ailes, Juste Besoin D’elle … »

    « … Une Nuit Sans Conseils … »

    « … À Nos Adieux … »

    « … Brûlons-Nous Les Ailes … »

    « … Je t’aime Et Je Déteste Ça … »

    « … Averse De Plume … »

    « … Revenir Pour Mieux Mourir … »

    « … Optimisme Ecorché… »

    « … Une Balle Eternelle … »

    « … Partenaires … »

    « … Remerciements … »

     « … Prologue … »

    « … Cette histoire est semi-biographique, elle illustre la vie de tous les jours d’un homme souffrant de troubles bipolaires (connue aussi sous le nom de « troubles maniaco-dépressifs ».) Une maladie très peu connue du grand public. Elle s’exprime par une alternance de phases de grandes euphories, parfois délirantes, et de phases de mélancolie, de grandes tristesses. J’ai choisi ce sujet dans ce simple but de changer le regard du monde sur ces troubles. Cette histoire se déroulera à la première personne, le lecteur se met donc à la place de l’auteur. Entre moments de bonheur et moments de douleur, le déroulement de ce récit verra le lecteur être transporté entre textes écrits et poésie. Le personnage étant un écrivain, il s’exprimera par le biais de sa plume pour tenter de surmonter les coups durs. Le corps de ce livre est un jour, une nuit ou une œuvre pour une page. Cependant certaines œuvres peuvent se découper en plusieurs parties, ils seront donc sous-titrés par le mot « acte ». Entre amours et désillusions, les espoirs d’un jour et les abandons, cette histoire n’est dans le fond, que l’histoire d’un homme ordinaire ayant créé un monde extraordinaire pour fuir son calvaire. Beaucoup d’entre nous souffrent comme moi, beaucoup ont perdu leurs espoirs au détour d’une rencontre avec l’amour, explosion sur son boulevard, combien d’entre vous oseront avouer à leur proches qu’ils ont mal ?! Moi je ne l’ai pas fait, ils ne savent rien, voilà pourquoi ce livre sonne comme un double défi , lever le voile sur une maladie peu connue et oser dire à mes proches que j’en souffre. Comment vont-ils le prendre ?! Vont-ils seulement comprendre ?! Peuventils secrètement m’entendre ?! La réponse à toutes ces questions se trouve à la fin de ce monologue littéraire, baigné de sang, de songes et de lumière. Moi voilà prêt à raconter ma vie sous vos yeux chers lecteurs, vous êtes ici chez vous et sachez que je ne retiendrai ni mes mots, ni ma plume. Toute vérité est bonne à dire, même si certaines sont destructrices. Je suis là pour ne blesser personne, je ne veux pas faire couler un autre sang que le mien, mais si le vôtre coule au fil de mes mots, c’est que vos maux ne sont pas totalement guéris. Les larmes d’un homme ne sont que les perles de son ombre, pas de honte, pas de mensonges, pas d’hypocrisie, rien ne se dit, tout s’écrit et je m’écris dans une triste folie. Je m’exprime sans surprise au grès de certaines rimes qui me pèsent. Comme je l’ai dit, ce livre est un double défi , mais en y réfléchissant bien, il serait plus juste de dire que c’est un triple défi. Car oui, en plus de lever le voile sur ma maladie et mes proches, je veux aussi prouver au monde que je suis capable d’aller jusqu’au bout des choses, tant qu’elles me tiennent à cœur. Pas vraiment sûr d’être à la hauteur, je ferai de mon mieux pour devenir le meilleur dans le monde des douleurs. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, il serait peut-être mieux pour vous de savoir qui je suis. Perdu dans mes pensées, la tête entre les mains, j’ai tant de plaies à panser mais si peu de lettres à confi er à demain. Mes souvenirs me bouleversent, me torturent et me lèchent, comment fuir ce monde sans passer par des coups durs ou pour un lâche ?! J’ai la pureté au bout des doigts, mes rêves sont plus nombreux que les étoiles. J’aimerais tant faire partie de ceux qui ont marqué le monde, que je viens à oublier que les plus belles histoires commencent toutes par « il était une fois ». Malheureusement, je suis un homme que rien n’épargne, un enfant qui a grandi loin de l’abri des balles. Il parait que c’est la vie, donc je n’ai pas le droit de dire que je n’ai pas de bol. Expulsé de mes repères à l’âge de neuf ans, j’ai dû me reconstruire seul, comme un grand. Adieu repères, adieu jouets et tous ces bons moments, j’ai compris très vite que la vie ne serait pas facile. Difficile de s’apercevoir qu’en seulement quelques minutes votre enfance ne sera jamais rien de plus qu’un triste souvenir. Au fil du temps on se répare, on se console dans les bras de ses grands-parents avant qu’il ne soit trop tard. Confessions nocturnes d’un enfant qui a toujours voulu marcher sur la lune, je dis à mon grand-père que la vie est dure, que j’ai peur, je suis perdu. Les ricanements de mes copains d’école font plus mal que cette balle que je me suis pris dans l’épaule. Je souffre mais j’avance, je souffle et dans quelques temps j’aurai ma revanche. Une année s’est écoulée avant que mon plus gros soutient vienne à s’envoler, terrassé par un diabète trop longtemps négligé, retour à la case départ. Sept ans plus tard je rencontre « l’amour » pour la première fois, triste et sale histoire, je l’ai oublié sans trop de mal, mais j’ai toujours cette plume en souvenir, je l’ai ramassée sur le sol lorsque j’ai vu « l’amour » s’enfuir. J’ai maintenant dix-huit ans et je suis toujours à la recherche de mon enfance, sans trop le savoir, le comprendre, je pleure le soir et rien ne peut freiner chaque nouvelle descente. Deux ans plus tard, ma grand-mère s’éteint à la suite d’un cancer généralisé, soixante-dix-sept années pour tout construire mais seulement trois semaines pour tout effacer. Au chevet de son cercueil j’ai vu mon cœur s’assécher comme une feuille, mes larmes sont mortes à coups de souvenirs et de regrets. Le souvenir de son sourire et le regret de ne jamais avoir su lui dire ce que j’ai tant de fois su écrire. Trois ans plus tard, je rencontre enfi n le vrai « amour », celui que l’on dit « éternel », qu’il sera toujours plus fort que toutes les maladies de ce monde.

    Elle est belle, elle est blonde, c’est ma Reine et pour elle je ferai le tour du monde. Voilà où j’en suis aujourd’hui, j’ai vingt-trois ans et je suis toujours vivant. Par je ne sais quelle force, je suis toujours debout, je n’ai pas craqué même si plus d’une fois j’y ai pensé. Je partage ma vie avec une femme exemplaire, le problème est que je sais qu’au fil du temps, les personnes qui s’aime se dénigrent, s’insultent, se détruisent et saignent. Je vais tenter coûte que coûte de tuer ma haine pour laisser éclater mes « je t’aime », mais rien ne m’assure un avenir sans blessures. Je m’accroche et je respire, ce qui m’écorche je veux l’écrire, le traduire, le détruire, mais me reste-t-il encore assez de force pour résister à cette époque devenue si atroce ?! Peu importe, tant que je ne suis pas mort j’avance. Plus rien ne pourra m’empêcher de toucher les étoiles, et si dans mon ascension certaines étoiles me coupent les jambes, alors je deviendrai une Légende. La souffrance d’un homme ne dépassera jamais son ignorance, alors j’avancerai en ayant soif de savoir, jusqu’au jour où ma vie s’écrira à la lame de rasoir. Une dernière chose avant d’en fi nir avec les multiples raisons qui me poussent à écrire ces mots, j’aimerais que vous reteniez une chose :

    « … Le meilleur restera toujours à écrire … »

    P.S : Le monde me surnomme The Poetik Angel et je vous assure que arrivé à un certain stade, la vie n’est plus si belle.

    Semaine 1

    « … Bienvenue Dans Ma Tombe … »

    « … Description De l’Indescriptible … »

    (Jour 1)

    « … C’est un peu étrange de me retrouver là, d’écrire pour toi, comme autrefois. C’est un peu étrange de te retrouver dans mes bras, de voir tes yeux exploser pour moi, comme autrefois. J’ai choisi de mettre mes douleurs de côté pour que tu puisses savoir ce que je n’ai jamais osé dire, c’est difficile, alors ne m’en veux pas si les perles de l’amour coulent et roulent sur tes joues et abiment ton sourire. Les mots semblent si faibles à côté de ce que je peux ressentir à ton égard, c’est peut-être pour cela que l’amour n’a pour seul langage que celui du regard. Je vais tenter de poser des mots sur cette brise si fragile, sublimer ta peau en prenant soin de ne pas briser ton cœur d’argile. J’ai attendu ce lundi toute ma vie, celui qui saurait nous réunir pour le meilleur et pour le pire, celui dans lequel je me noierai dans les vertiges de ton sourire. J’ai voulu tuer nos souvenirs, mais ton sourire a toujours été plus fort que ma volonté, pour toi je tuerai et tu le sais. Seulement ce que tu ignores, c’est tout ce que je projette de faire pour que tu puisses y croire encore. Cette chance que tu me lègues est une réponse à mes appels « à l’aide ». Mon Amour, as-tu conscience que ta simple présence suffi t à rendre ma vie beaucoup moins laide, à faire s’envoler tous nos problèmes ?! Si la vie était une chanson, tu en serais la mélodie. Gardienne d’un nouveau monde, tu ne veux plus que l’on se mente et je ne veux plus que l’on se manque, cette histoire sonnera l’apogée d’une existence sans larmes, d’une délivrance sans armes. Mon Ange, j’ai tant besoin de ton âme que la mienne n’est autre que ton image. Il paraît que je suis plus touchant lorsque je chante mes douleurs, mais cela ne veut pas dire que je ne suis pas capable de hurler de bonheur, j’en veux pour preuves ces mots que je crie, que j’écris et qui changent de couleurs. J’ai eu besoin de toi à chaque seconde de mon passé, maintenant que le pire est passé, j’ai besoin de toi à chaque seconde de mon avenir, et comme le meilleur est en train de s’écrire, laisse-moi saisir ta main et allons danser. Danser sur la lune

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