À la surprise générale, son livre autobiographique rencontre un succès phénoménal. Confidences d’un chroniqueur-humoriste pas si rigolo
« La dépression rend humble : quelque chose de plus grand que soi vous attaque », confie Payanotis
out de noir vêtu. Avec son Coca-Cola, ses cheveux bruns, ses yeux ronds. De ce halo sombre sortent des mots de lumière et de ténèbres. On le rencontre dans un joli hôtel parisien, fief de personnalités en mal de discrétion. On ne sait s’il est bien élevé ou bien entouré : il se montre ponctuel et sérieux. Sans histoire. On nous avait pourtant rapporté les journalistes mille fois décommandés et les multiples refus d’entretiens. L’humoriste Panayotis Pascot semble saturer l’espace public à cause du succès spectaculaire de « La prochaine fois que tu mordras la poussière ». Dans ce premier récit autobiographique, il analyse les rapports compliqués avec son père, la compréhension puis l’acceptation tardive de son homosexualité, la dépression mélancolique dont il souffre. Des pages essorées de tant de larmes non versées. La rapidité et l’énormité de l’engouement (plus de
