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Missions byzantines: Une saga d'aventures
Missions byzantines: Une saga d'aventures
Missions byzantines: Une saga d'aventures
Livre électronique335 pages2 heures

Missions byzantines: Une saga d'aventures

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À propos de ce livre électronique

Un roman d'espionnage époustouflant, une histoire d'amour et des complots à la cour de Byzance.

Majid, le héros de En route vers Bagdad, poursuit ses aventures dans cette ville mythique, à l'origine d'une immense civilisation au Moyen-Age. C'est là, à Byzance, qu'il découvrira des codes diplomatiques et les stratagèmes de survie dans les cercles du pouvoir.

Découvrez ce deuxième volet de la saga historique Les aventures de Majid, et replongez au coeur de la civilisation arabe !

EXTRAIT

À la grande satisfaction de l’empereur, les cochers du parti des Bleus gagnèrent trois des quatre courses du matin. Puis vint l’heure du repas de midi. Des clowns et des acrobates envahirent la piste tandis qu’on distribuait du jambon, des fruits et des légumes, offerts par l’impératrice à la population présente. L’empereur se retira dans le Triclinos45 pour s’y restaurer en compagnie des membres de l’ambassade. Loin du repas frugal du peuple resté sur les gradins de l’hippodrome, on y servit des mets délicats dans une vaisselle précieuse.

A PROPOS DES AUTEURS

Hugues Beaujard travaille, depuis 2006, en tant qu'enseignant en Ressources Informatique et Pédagogie, ainsi que ASH - Mission d'aide à la scolarisation des enfants handicapés, à Marseille. Il est titulaire d'une licence de lettres modernes et d'une maîtrise en sciences économiques. Cet amoureux des lettres, spécialisé dans les TIC, a également animé un atelier d'écriture à Aix-en-Provence pendant deux ans.
Après des études à l'école Emile Cohl, Emily Nudd-Mitchell entreprend de nombreux voyages en Afrique, en Asie et en Europe, dont elle rapporte des carnets avec des aquarelles subtiles marquant son sens de l'observation.,Durant plusieurs années, Emily vit à Madrid et met son talent et sa grande culture au service de l'enseignement. Elle y anime également de nombreux ateliers pour enfants. Elle enseigne aujourd’hui dans la prestigieuse école d’illustration, Emile Cohl, à Lyon.
LangueFrançais
ÉditeurDadoclem
Date de sortie29 mai 2018
ISBN9782916637563
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    Aperçu du livre

    Missions byzantines - Hugues Beaujard

    apprenti.

    1ère partie : Princesse Yasmina

    Chapitre 1

    L’incendie

    Face à l’échoppe de Billah, le barbier, le cœur de Majid s’emballa. Aujourd’hui, il se présentait pour apprendre un nouveau métier. Lui, le fils d’un pauvre pêcheur de Kut, petit village arabe des marais, qui avait survécu à un capitaine sans scrupule, à une tempête de sable, à la razzia¹ d’un Bédouin cruel et à bien d’autres dangers² ! se sentait tout intimidé. Mais Majid n’eut pas le temps de s’inquiéter davantage, un homme corpulent l’interpella :

    « Un jeune garçon habillé d’un fort beau tissu, avec un perroquet sur l’épaule, voilà notre nouvel apprenti. Recommandé par le plus grand vendeur de tissu de Bagdad ! » Loin d’être rassuré par le compliment du barbier, Majid se décomposa un peu plus. Être à la hauteur de la recommandation du plus grand vendeur de tissu de Bagdad, la ville où se vendaient les soies les plus fines, les cachemires les plus doux, les laines les plus chaudes, apportés par des marchands venus du monde entier, n’était pas une mince affaire.

    « Entre, Majid ! Entre ! Mon ami m’a vanté la vivacité de ton intelligence. Moi, je vais développer l’habileté de tes petites mains. » Silencieux, Majid entra dans l’échoppe. Il n’avait toujours pas ouvert la bouche. Tout au plus avait-il eu le courage d’avancer de quelques pas. Le barbier le fit asseoir.

    « Je t’en prie, assieds-toi. »

    L’homme frappa dans ses mains, et une femme venue du fond de la boutique les rejoignit.

    « Mon jeune ami, je te présente ma femme Nasserah. À compter d’aujourd’hui, Majid entre dans notre maison comme apprenti. Faisons-lui bon accueil avec quelques gâteaux au miel dont tu as le secret. Car tu aimes les gâteaux au miel, n’est-ce pas, Majid ? »

    Majid n’eut pas le temps de répondre, ni cette fois ni de nombreuses autres fois. Car le barbier était connu pour parler beaucoup. Il posait les questions, répondait aux questions qu’il venait de poser et, le sujet épuisé, trouvait seul un nouveau sujet de conversation. Heureusement, son débit intarissable stoppait net lorsqu’il commençait à couper cheveux ou barbes. Sa concentration était telle que plus rien d’autre n’existait. Le silence s’installait alors dans l’échoppe à la grande satisfaction des clients et de l’apprenti. Quelle que soit la question que vous posiez, la remarque que vous faisiez ou la vérité que vous affirmiez, si celle-ci était sans rapport avec sa tâche, le barbier semblait ne pas l’entendre.

    Cette concentration extrême expliquait sans doute la qualité de son travail. Car il était un artisan remarquable, et remarqué ! Non seulement des hommes très riches – comme l’ancien maître de Majid – se faisaient couper les cheveux dans sa modeste boutique, mais dans l’entourage même du calife, son nom commençait à circuler.

    Majid se montra un apprenti consciencieux. Toujours à l’écoute de ses excellents conseils, il développa rapidement un vrai savoir-faire. De plus, le barbier remarqua vite que le perroquet fascinait les enfants. Il saisit tout de suite l’avantage qu’il pouvait en tirer, surtout lorsqu’il coiffait des garçons gâtés et fort turbulents. Pendant qu’ils s’extasiaient devant Momo, ils restaient sagement assis, et le maître de Majid exerçait son métier en toute tranquillité.

    Une fois par semaine, Majid avait droit à une journée de repos. Accompagné de Momo, son perroquet, il visitait Bagdad. Outre sa multitude de mosquées – certains prétendaient que Bagdad en abritait plus de cinquante mille ! –, la « Ville ronde³ » comptait de très nombreux hammams⁴ où les Bagdadiens adoraient se prélasser. Majid n’échappait pas à la règle. Son ancien maître lui avait fait découvrir les bains, le lendemain de son affranchissement. Et depuis, Majid y retournait le plus souvent possible !

    Ce jour-là, Majid et Momo se rendaient au hammam du quartier des orfèvres. Car à Bagdad, les métiers se regroupaient par quartier, et lorsque Majid et Momo visitaient un quartier, ils découvraient en même temps le métier correspondant. Les plus habiles artisans de l’empire venaient à Bagdad. Ils espéraient s’y faire remarquer par les puissants de la cour du calife, pour lesquels un travail de qualité n’était jamais trop cher payé.

    Majid et Momo s’extasiaient devant un oiseau en or dont les yeux étaient des rubis et les serres des émeraudes lorsque, subitement, un cri de terreur se propagea parmi les boutiques : « Le feu ! »

    En un instant, les artisans fermèrent leurs échoppes, et chacun se mit à courir en tous sens pour échapper à la menace de mort. Mais dans quelle direction fuir ? Une épaisse fumée noire montait dans le ciel. Elle ne venait pas de très loin. Seulement, au milieu des boutiques, impossible d’en connaître l’origine. Momo vola quelques mètres au-dessus de l’affolement et repéra un passage qui lui paraissait sûr. Majid partit en courant dans la direction choisie par Momo. Il fut bien le seul, car tout le monde fuyait cette rue où la fumée tourbillonnante de l’incendie empêchait de bien voir. Au cœur du tumulte, ils entendirent l’appel d’une jeune fille : « Je vous en supplie, je suis perdue, sauvez-moi ! »

    Majid et Momo stoppèrent net leur course. Impossible de savoir d’où venait exactement la voix. Ils fouillaient les alentours du regard lorsqu’une très belle jeune fille sortit de derrière la porte où elle s’était réfugiée. Le voile qui, habituellement, couvrait sa tête était en lambeaux. La blancheur de son visage, blême de peur, ne faisait que ressortir davantage la beauté de ses yeux magnifiques : deux amandes vertes où brillait une vive lumière qui contrastait avec la douceur de ses traits. La qualité du tissu de ses habits trahissait son origine sociale.

    S’il vous plaît, aidez-moi à fuir ce piège, je ne sais pas quelle direction…

    – Ne vous affolez pas, mademoiselle, tenta de la rassurer Majid, mon perroquet va prendre de la hauteur et nous trouver une sortie… »

    La jeune fille le regarda d’un air dubitatif. Une boutique s’enflamma brusquement à quelques mètres d’eux, et trois explosions suivirent. Majid attira instinctivement la jeune fille contre lui et cria : « Vite, Momo ! » L’oiseau voleta quelques mètres au-dessus d’eux. La fumée était si épaisse qu’ils ne le voyaient plus.

    « Droit devant toi, Majid ! » cria Momo.

    Les tourbillons de fumée noire empêchaient de voir à plus d’un mètre. La jeune fille écarquilla les yeux, terrorisée à l’idée de foncer dans cette fumée noire qui semblait plus être une porte vers les enfers qu’une chance de survie. Voyant que la jeune fille hésitait, Majid l’attrapa par le bras et l’entraîna à sa suite. Ils plongèrent dans le tourbillon noir.

    _____________________

    1. Attaque de pillards.

    2. En Route vers Bagdad, le tome 1 des aventures de Majid.

    3. Bagdad était surnommée la « Ville ronde » en raison de la forme de son plan, choisie par son fondateur, le calife al-Mansour.

    4. Bains de vapeur.

    Chapitre 2

    Princesse Yasmina

    La fumée leur brûlait les yeux. Impossible de les ouvrir. La voix de Momo devenait leur seul guide : « Prenez à droite…

    Tout droit…

    Encore tout droit…

    Et maintenant… »

    Majid tendit l’oreille : le vacarme de l’incendie – le crépitement des flammes, des murs qui s’effondrent, des gens qui hurlent – couvrait la voix de Momo.

    Il se tourna vers sa compagne d’infortune : « Vous l’entendez ?

    – Non…

    – Momo ! » cria Majid, soudain angoissé. Tous deux tendirent à nouveau l’oreille. En vain. Le bruit autour d’eux ne laissait aucun espoir.

    « Votre robe ! »

    À cause de l’extrême chaleur, la robe de la jeune fille se consumait et le feu risquait de se propager au sirwal, dernière protection contre de graves brûlures ! Majid et la jeune fille frappèrent frénétiquement le vêtement jusqu’à arrêter le feu. La robe était en lambeaux, mais le pire avait été évité. « Les plumes de Momo risquent de brûler », pensa Majid.

    Quelques mètres plus haut, Momo luttait contre l’air brûlant. Une bourrasque l’avait éloigné de ses deux protégés. En même temps, celle-ci avait rabattu les flammes de l’incendie vers le groupe de maisons où se trouvaient Majid et la jeune fille. Des flammèches avaient sauté par-dessus les murs, et l’une d’elles avait enflammé un dépôt de tapis ! L’air très chaud ralentissait Momo :

    « Majid ?! Majid ?!

    – Oui, Momo ! Nous sommes là ! Vite, donne-nous la direction à prendre pour fuir ! » La direction pour fuir ? Momo n’en avait plus aucune idée.

    Il regarda de tous côtés. Le mur d’un des trois remparts intérieurs de Bagdad arrêtait les flammes. Si les deux adolescents passaient de l’autre côté, ils seraient sauvés. Un chat fonça contre le mur… et passa à travers. Il y avait donc une ouverture, sans doute une porte.

    « À gauche ! Foncez sur votre gauche… Voilà, tout droit jusqu’au mur !

    – Et maintenant, Momo ?

    – Il y a un passage », affirma Momo en les rejoignant au bas du mur.

    Les yeux de Majid et de la jeune fille, irrités par le tourbillon de flammes et de fumée, ne voyaient plus grand-chose. Derrière eux, les flammes, sautant de boutique en boutique, se rapprochaient à la vitesse d’un cheval au galop.

    Les yeux plissés, Majid explora avec ses doigts chaque pierre du rempart. Subitement, sa main s’enfonça dans le mur. Enfin, une ouverture ! Majid attrapa la jeune fille par le bras : « Baissez-vous. Là, dans le trou, foncez ! »

    Toute fine, la jeune fille passa sans peine, même si ses habits s’accrochaient à la pierre, déchirant ce que le feu n’avait pas brûlé ! Les épaules plus larges de Majid restaient coincées ! Il s’entêta et progressa centimètre après centimètre. Mais le feu arrivait trop vite ! Pour ne pas finir rôti comme un poulet, Momo vola au-dessus de la muraille et rejoignit la jeune fille de l’autre côté. Coincé dans le passage, Majid n’avançait que très lentement. Et les flammes lui caressaient déjà les fesses !

    « Appelez quelqu’un pour le tirer de là », dit Momo à la jeune fille.

    Un instant, elle regarda ses vêtements en lambeaux, puis elle prit une grande inspiration et courut vers une porte où des hommes montaient la garde.

    « Vite, un garçon est en danger, venez nous aider ! »

    Les hommes du guet la suivirent jusqu’au passage, et tirèrent Majid en lui arrachant peau et vêtements contre les rebords de l’étroit boyau.

    Les bras et le torse presque en sang, Majid les remercia. Mais déjà, on entendait d’autres appels au secours, et les gardes repartirent circonscrire l’incendie.

    La jeune fille sortit alors de l’ombre de l’entrée de la maison où elle s’était réfugiée.

    Majid la regarda, fasciné : ses beaux cheveux noirs encadraient l’ovale parfait de son visage, et leurs jolies boucles caressaient le satin nu de son cou. Son sirwal en lambeaux dévoilait la délicatesse de son pied, la finesse de sa cheville et le galbe de son mollet.

    Ses gestes étaient si gracieux que Majid crut qu’elle dansait.

    « Vous m’avez sauvé la vie, et je vous en serai éternellement reconnaissante. Mais avant de vous donner à mon tour quelque chose en signe de ma gratitude, j’ai deux choses à vous demander.

    – Oui, oui, bien sûr, murmura Majid, envoûté par la douceur de cette voix.

    – La première est de ne jamais dire que vous m’avez rencontrée ici, dans ce quartier. La seconde est de m’accompagner jusqu’à la demeure de mes parents.

    – Oui, oui, bien sûr ! s’enthousiasma Majid.

    – Par mes plumes grillées, il ne saurait être question de vous abandonner, princesse !?

    – Eh bien, je ne devrais pas, mais je reconnais volontiers que cet incroyable perroquet a raison : je suis une princesse, répondit la jeune fille en caressant l’oiseau.

    – Momo, il s’appelle Momo, princesse.

    – Et toi ?

    – Majid, rougit le garçon.

    – Majid, je suis la princesse Yasmina », ditelle en prenant les mains du jeune garçon.

    Chapitre 3

    Un poème peut changer votre vie

    « Madame, un incendie ravage le quartier des orfèvres.

    – Yasmina est-elle à la maison ?

    – Non, madame.

    – Un esclave l’accompagne-t-elle ?

    – Pas que je sache, madame… »

    La mère de Yasmina connaissait le goût de sa fille pour les balades en ville, parfois même sans esclave malgré l’interdiction de ses parents. Un tour rapide de leur maison et l’interrogatoire de tous les esclaves confirmèrent son inquiétude : la princesse se promenait sans doute sans personne pour l’accompagner, et Allah seul savait où… Des esclaves partirent à sa recherche dans les quartiers où se propageait l’incendie.

    La mère de Yasmina regardait désespérément la clepsydre⁵ marquer la fin de la septième heure de la journée lorsqu’on frappa à la porte d’entrée. Sortant de sa réserve ha-bituelle, elle se précipita. Une chance pour Majid et Momo – car il s’agissait d’eux. Dans un premier temps, la mère de Yasmina fit la moue. Pourquoi ce jeune garçon et son perroquet se présentaient-ils chez elle ? Elle n’avait pas l’habitude d’être ainsi directement confrontée à des inconnus qu’en temps normal ses esclaves auraient éconduits sans qu’elle ait à s’en préoccuper.

    « Madame, je… nous… enfin, votre fille est avec nous !

    – Yasmina ! Où est-elle ? »

    La princesse comprit au ton de sa mère qu’elle pouvait s’avancer sans crainte des remontrances.

    Elle sortit du recoin où elle se tenait dissimulée.

    « Ma fille ! »

    Après une longue étreinte, la mère réalisa que toutes deux se trouvaient dans la rue, au vu et au su de tout le monde, elle sans voile et sa fille habillée de lambeaux. Elles entrèrent dans la maison. Majid resta sur le pas de la porte, gardée par un homme noir immense, au cimeterre aussi large que son embonpoint.

    « Au revoir, Yasmina », roucoula Momo. Yasmina se retourna en rougissant : « Maman, je me dois de te présenter Majid et Momo. Ils m’ont tout simplement sauvé la vie ! »

    Un regard implacable examina le garçon et son oiseau des pieds à la tête et des serres au bec. Majid sourit ; enfin, il essaya de sourire. Momo, une fois n’était pas coutume, se tint coi. Les habits en lambeaux et les brûlures ne laissaient planer aucune ambiguïté sur leur emploi du temps de la dernière demi-heure.

    « Ma fille, rejoins ta chambre pour y mettre des habits plus convenables. »

    Puis, tapant des mains, elle commanda aux esclaves : « Amenez des boissons et des gâteaux dans le petit salon. Il s’agit de recevoir comme il se doit ce jeune homme et son oiseau. »

    La mère de Yasmina disparut dans un couloir tandis qu’un esclave conduisait Majid et Momo dans le luxueux dilhiz⁶ de la maison.

    Un long tapis de la région d’Hira en recouvrait le sol. On y voyait galoper deux magnifiques chevaux. Une frise de kashami⁷ turquoise et jaunes courait tout le long du mur, interrompue à intervalles réguliers par trois niches

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