Génocide: Stratégies de destruction massive et de survie

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que le génocide

Le génocide est la destruction intentionnelle d'un peuple, en tout ou en partie.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Génocide

Chapitre 2 : Crimes contre l'humanité

Chapitre 3 : Tribunal pénal international pour le Rwanda

Chapitre 4 : Convention sur le génocide

Chapitre 5 : Raphaël Lemkin

Chapitre 6 : Massacre génocidaire

Chapitre 7 : Génocide bosniaque

Chapitre 8 : Jean-Paul Akayesu

Chapitre 9 : Droit pénal international

Chapitre 10 : Responsabilité du commandement

(II) Répondre aux principales questions du public sur le génocide.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, les amateurs et ceux qui veulent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de génocide.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 21 juin 2024

Aperçu du livre

Génocide

Stratégies de destruction massive et de survie

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Génocide

Stratégies de destruction massive et de survie

Fouad Sabry

Copyright

Génocide © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Génocide

Chapitre 2 : Crimes contre l'humanité

Chapitre 3 : Tribunal pénal international pour le Rwanda

Chapitre 4 : Convention sur le génocide

Chapitre 5 : Raphaël Lemkin

Chapitre 6 : Massacre génocidaire

Chapitre 7 : Génocide bosniaque

Chapitre 8 : Jean-Paul Akayesu

Chapitre 9 : Droit pénal international

Chapitre 10 : Responsabilité du commandement

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Génocide

L'extermination délibérée d'un peuple est ce que nous appelons un génocide.

C'est en 1944 que Raphael Lemkin a utilisé pour la première fois le terme « génocide ».

En effet, il existait déjà une terminologie dans certaines langues pour des meurtres similaires, notamment l'allemand (Völkermord, litt. « meurtre d'un peuple ») et le polonais (ludobójstwo, litt. « meurtre d'un peuple ou d'une nation »).

Après avoir lu sur le meurtre de Talat Pacha en 1921, j'ai été complètement choqué, architecte en chef du génocide contre le peuple arménien, écrit par Soghomon Tehlirian, un Arménien.

C'est ainsi que Lemkin a inventé le terme « génocide » :

Les nouvelles idées nécessitent l'utilisation d'une nouvelle terminologie. Dans ce contexte, le « génocide » désigne l'acte de détruire une nation entière ou une communauté ethnique entière. Ce nouveau mot, qui a été créé par l'auteur pour décrire une ancienne pratique dans sa progression vers l'ère moderne, est dérivé du mot grec ancien genos, qui signifie « race » ou « tribu », et du mot latin cide, qui signifie « tuer ». En conséquence, il est similaire dans sa dérivation à d'autres mots tels que « tyrannicide », « homicide », « infanticide », etc. D'une manière générale, le génocide ne fait pas nécessairement référence à la destruction instantanée d'une nation, à l'exception des situations dans lesquelles l'exécution de tous les habitants d'une nation est effectuée en quantités énormes. Il est plus susceptible d'être interprété comme un plan concerté de nombreuses opérations dans le but de détruire les fondements fondamentaux de la vie des groupes nationaux, dans le but ultime d'anéantir les groupes eux-mêmes. La désintégration des institutions politiques et sociales, ainsi que la destruction de la culture, de la langue, des sentiments nationaux, de la religion et de l'existence économique des groupes nationaux, ainsi que la destruction de la sécurité personnelle, de la liberté, de la santé, de la dignité et même de la vie des individus appartenant à ces groupes, seraient réalisées grâce à la mise en œuvre d'un tel plan. Le génocide est dirigé contre le groupe national en tant qu'entité, et les actions impliquées sont dirigées contre les personnes, non pas à titre individuel, mais en tant que membres du groupe national. Le génocide est une forme de génocide.

Dans le préambule de la Convention sur le génocide de 1948 (CPPCG), il est mentionné qu'il y a eu des cas de génocide perpétrés au cours de l'histoire ; Cette convention décrit cinq actes interdits qui, lorsqu'ils sont accomplis avec l'intention nécessaire, constituent un génocide. Ces crimes sont interdits par la convention. Bien que les meurtres de type massacre soient les plus fréquemment reconnus et punis comme génocide, l'éventail de la violence qui est considéré par la loi est beaucoup plus étendu.

Il n'est pas nécessaire qu'il y ait un massacre de masse pour qu'il y ait un génocide ; Pourtant, les massacres ont été présents dans presque tous les génocides qui ont été reconnus. Il y a eu un modèle qui est apparu tout au long de l'histoire qui est presque identique, dans lequel les hommes et les jeunes garçons sont recherchés pour meurtre dans les premières étapes du processus, comme dans le génocide qui a été commis contre les Yézidis par Daech.

Une distinction peut être faite entre la troisième conduite interdite et l'acte génocidaire de tuer en raison du fait que les décès ne sont pas immédiats (ou peuvent même ne pas se produire), mais plutôt qu'ils créent des circonstances qui ne soutiennent pas l'existence continue. On a également fait observer qu'outre la restriction des ressources essentielles, le viol pouvait également être considéré comme relevant de cet acte interdit.

Afin d'empêcher le groupe protégé de se régénérer par la reproduction, le quatrième comportement interdit est destiné à être effectué. La stérilisation involontaire, l'avortement forcé, la restriction du mariage et la séparation à long terme des hommes et des femmes dans l'intention d'empêcher la procréation sont autant d'exemples d'actes qui entrent dans cette catégorie. Cela inclut également les actes qui nuisent aux relations intimes et à la reproduction. À la lumière de cela, il est possible pour elle de prendre en considération les contraintes physiques et mentales imposées par les délinquants.

Le dernier acte interdit est le seul comportement interdit qui n'entraîne pas la destruction du groupe en termes d'identité physique ou biologique ; il en résulte plutôt la destruction du groupe en tant qu'unité culturelle et sociale.

Avant que le génocide ne soit érigé en infraction pénale contre le droit national, il était considéré comme un droit souverain. •.

Après l'Holocauste, qui avait été perpétré par l'Allemagne nazie avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, Lemkin a plaidé avec succès pour l'approbation universelle des règles internationales qui définissent et interdisent les génocides. Ces lois ont été introduites en réponse à l'Holocauste. Lors de la première session de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui s'est tenue en 1946, une résolution a été adoptée reconnaissant le génocide comme un crime de droit international et citant des exemples de tels actes. Cependant, la résolution n'a pas établi une description juridique complète du crime. La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (CCPPC) a été promulguée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1948. Cette convention a été la première à définir le crime de génocide.

Pour la même raison que l'homicide est le déni du droit à la vie d'êtres humains individuels, le génocide est le déni du droit à l'existence de groupes humains entiers. Ce déni du droit d'exister choque la conscience de l'humanité, entraîne des pertes importantes pour l'humanité sous la forme de contributions culturelles et autres que représentent ces groupes humains, et est en opposition directe avec la loi morale ainsi qu'avec