Vous rentrez d’un déplacement au siège de l’Onu, à New-York, où vous avez vanté l’inscription de l’IVG dans la Constitution – une première mondiale – et promu une « diplomatie féministe ». Qu’entendez-vous par là ?
C’est simple : la cause des femmes doit être systématiquement au sommet de l’agenda international. Cela englobe notamment les deux volets que j’ai choisi de porter aux Nations unies : les droits sexuels et reproductifs – donc l’accès à l’avortement – ainsi que l’exploitation du corps des femmes. On ne peut pas parler du corps des femmes sans évoquer la manière dont celui-ci est, hélas, trop souvent abusé, torturé et mutilé. Et singulièrement du viol, qui est devenu une