Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Vénus
Vénus
Vénus
Livre électronique150 pages1 heure

Vénus

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Laissez-moi vous conter l'histoire éternelle que personne n'a jamais osé divulguer. 

 

Pénétrez dans un monde où la musique est une arme létale, où la magie sert à effacer les souvenirs, et où l'amour impossible devient réalité.

Je suis Vénus. Vous me voyez briller dans le ciel, sans savoir que je suis l'unique étoile proche de vous.
La dernière survivante.

Je vous invite dans mon monde, je vous invite à briser le miroir et à aller voir derrière la brume et la fumée.
Serez-vous assez courageux pour faire face à la réalité ?

 

Version Originale de Streams of Black

LangueFrançais
Date de sortie22 mai 2024
ISBN9798224998104
Vénus

En savoir plus sur La Rose Noire

Auteurs associés

Lié à Vénus

Livres électroniques liés

Sciences occultes et surnaturel pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Vénus

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Vénus - La Rose Noire

    La Rose Noire

    La Rose Noire

    Brissac-Quincé (49) – FRANCE

    Tous droits réservés © La Rose Noire, 2024

    Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    « Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

    K, Griffes de Dentelle

    Nouvelle N°1

    Chapitre 1

    Des hauts parleurs hurlaient de la musique commerciale. Mes tympans semblaient sur le point d’exploser.

    Je n’avais jamais été fan de ce genre de fêtes, mais c’était l’anniversaire d’Audrey, une amie d’enfance.

    Je lui devais bien ça.

    Mes mains ne s’étaient pas une seule fois retrouvées vides de la soirée. J’avais enchaîné les verres pour ne pas m’ennuyer.

    La tête me tournait et des relents d’alcool ne cessaient de me brûler la gorge.

    J’avais l’impression de me retrouver au milieu d’un carrousel, tellement mon équilibre était précaire. Heureusement, j’avais repéré un endroit où m’asseoir, dans un coin d’herbe, un peu à l’écart, sous la tente.

    Un groupe de mecs m’avait rejoint depuis une demi-heure. Leurs discussions et leurs railleries, à propos des filles présentent à quelques mètres de nous, m’agaçaient au plus haut point.

    L’un d’eux, le type même du joueur de foot populaire du lycée, se moquait de l’une d’elles qui venait de perdre connaissance.

    Un amas de personnes s’était précipité à ses côtés pour lui porter secours.

    Cependant, pas moi.

    Ce n’était pas mon genre. Et puis je luttais déjà pour ne pas sombrer moi-même.

    En réalité, je n’avais qu’une obsession depuis mon arrivée : trouver un instant pour m’éclipser dans la campagne, baignée par la clarté de la lune.

    Je profitai de la cohue pour le faire.

    Après avoir finalement réussi à poser mon verre sur l’une des tables pliantes de la tente où je m’étais installée, je sortis sans me faire remarquer.

    En temps normal, je n’aurais jamais dû y parvenir. J’étais comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.

    Mes pas se faisaient hésitants. J’avançais et reculais en même temps. Ma vue brouillée ne m’aidait aucunement à garder l’équilibre.

    Afin de ne pas m’écrouler sur le sol, je postai mes mains dans le vide, comme pour me tenir à quelque chose d’invisible.

    Un nouveau relent acide manqua de me faire vomir. Je couvris ma bouche, tout en continuant d’avancer quasi à l’aveugle.

    Je ne savais pas vraiment où j’allais. 

    Néanmoins, j’étais heureuse d’entendre les cris de la musique s’évanouir dans la nuit, derrière moi.

    Je réussis à traverser un bois, par je ne sais quel miracle. Un lac se dressa bientôt devant moi. La rondeur majestueuse de la lune se reflétait dans les flots paisibles.

    Je m’assis sur un rocher, non loin de la rive et observai le magnifique spectacle silencieux.

    Ma vue revenait petit à petit à la normale, maintenant que la fumée et la poussière s’étaient éloignées de mes yeux, certainement rougis et vitreux.

    J’enroulai mes bras autour de mes genoux et soupirai. C’était la dernière soirée que mes parents passaient ensemble dans leur maison.

    Les papiers du divorce étaient signés depuis quelques mois déjà, mais ils avaient été obligés de cohabiter pendant le temps de la vente.

    Fort heureusement, j’avais été exemptée de cette pitoyable scène de théâtre, contrairement à ma petite sœur et mon petit frère.

    À vingt ans, j’avais mon propre appartement et gagnais ma vie en tant que vendeuse, dans une boutique de vêtements vintage, depuis deux ans. J’en étais fière, car il m’avait fallu faire des pieds et des mains pour y parvenir.

    Ma famille avait toujours voulu que je devienne avocate. Ils avaient placé de l’argent de côté dès ma naissance dans ce but. Alors le jour où je leur avais annoncé que j’avais trouvé du travail et que je quittais le cercle scolaire, leur monde s’était écroulé.

    Ils m’avaient culpabilisée bien des fois, à coup de « Non mais tu te rends compte ! Ce n’est pas une carrière que tu peux envisager sur le long terme. Vendeuse c’est intéressant en job étudiant pour payer tes études, mais pas pour construire une vie de famille stable. »

    Je me fichais de ce qu’ils pensaient.

    J’étais ravie, épanouie.

    Leur esprit, aussi étroit qu’étriqué, ne m’atteignait aucunement.

    Et puis, la vie de famille ce n’était pas non plus ce qui m’importait. Je préférais vivre au jour le jour, profiter de mon activité qui me mettait en joie.

    Je n’avais pas l’impression de travailler.

    J’adorais réellement prodiguer des conseils à mes clients.

    Un craquement de branche m’extirpa de mes songes. Je me retournai tout à coup vers les arbres, encore bien feuillus malgré l’arrivée de l’automne.

    Mon pouls s’accéléra.

    Je scrutai le bois silencieux.

    Le vent le balayait de son souffle modéré.

    Il n’y avait personne.

    Je soupirai et retrouvai ma place initiale. Je n’avais aucune crainte à avoir...

    J’observai à nouveau le lac. Toute pensée avait fui mon esprit.

    J’inspirai profondément.

    — Katherine ? Que fais-tu ici ?

    Je me retournai brusquement vers le jeune homme qui venait de m’interpeler.

    Je ne le connaissais que de vue, mais après le spectacle que j’avais donné devant l’assemblée lors du repas, tout le monde avait retenu mon nom.

    Je rougis en songeant à l’humiliation que je m’étais moi-même infligée.

    — J’avais envie de prendre l’air, répondis-je simplement en me replaçant face aux eaux endormies.

    — Je peux me joindre à toi ?

    J’écarquillai les yeux.

    Pourquoi vouloir faire une telle chose ? Et qui était-il ? D’où sortait-il ?

    Toutefois, malgré ma surprise, je gardai mes questionnements pour moi, et lui fis un signe positif de la tête.

    Il s’installa alors à côté de moi, sur le rocher sur lequel j’étais assise, et observa les flots à son tour.

    — Qu’est-ce que c’est calme, tu ne trouves pas ?

    Je tournai mon regard intrigué vers l’intrus.

    Son attitude m’étonnait.

    Nous ne nous connaissions ni d’Adam ni d’Eve, et pourtant, il se conduisait comme si nous étions très proches.

    Sourcils haussés, je restai silencieuse avant de répondre, la voix pleine de confusion.

    — Je préfère ça à la soirée d’anniversaire...

    Il ricana.

    — Oui, je sais. Je suis content qu’ils t’aient choisie, tu seras parfaite.

    Je restai bouche-bée.

    La stupeur m’empêchait de formuler ce qui me brûlait les lèvres. De quoi parlait-il ? Qui étaient ce « ils » dont il

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1