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Les Arènes Perfides
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Livre électronique76 pages1 heure

Les Arènes Perfides

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À propos de ce livre électronique

Des personnes se mettent à disparaître comme sous l’effet d’une malveillante baguette magique. Quel est ce nouveau fléau qui guette l’espèce humaine ? Le détective Brett Jenings affublé d’un obscur agent fédéral est au cœur de la tourmente. Et qui est cet individu aux méthodes les plus sournoises qui s’invite dans la partie ? Les arènes perfides est un recueil de nouvelles ou les pages sont empruntés par des esprits malveillants qui auront en face d’eux, des hommes épris de justice et d’ordre.
LangueFrançais
Date de sortie23 juil. 2012
ISBN9782312004228
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    Aperçu du livre

    Les Arènes Perfides - Sakho Adama

    PARTIE

    Mirages

    I

    L’homme allongé sur le sol boueux avait quelque chose dans le regard .Quelque chose d’imprécis. Quelque chose qui tenait du figé et de l’ambiguë à la fois.

    Un frisson équivoque lui parcourut le corps, puis il sembla reprendre ses esprits.

    Je m’approchai de plus près et bientôt je découvrais une chose invraisemblable : L’homme n’était qu’un mirage. Je posai ma main sur ma joue et me Pinçai. Je sentis un léger picotement me parcourir. Il fut évident que je ne rêvai pas. J’allais me résoudre à l’idée que je perdais peut-être la raison quand soudain une voix troublée me sortit de mon indolence.

    -C’est absurde

    Remarqua-t-elle.

    Je me retournai et à cet instant précis, je vis en face de moi le même homme, mais de vrai il fut cette fois-ci.

    -Pouvez-vous m’expliquer ?

    Lui demandai-je d’une voix succincte.

    L’homme semblait troubler presque tétanisé, voire inconséquent. Ses propos incongrus.

    -J’ai été frappé par un nuage toxique et qui m’a dédoublé.

    Je levai la tête vers le ciel et là  quelque chose retint mon attention.

    -C’est ç a ?

    Lui demandai-je.

    En lui désignant un amas de nuages ocre et calcinés perdus en chemin dans un troublant et macabre ballet.

    -Oui

    Lâcha-t-il D’une voix pusillanime.

    Je baissai les yeux et soudain, je remarquai qu’il n’était plus là, comme s’il s’était volatilisé. Mon regard balaya le lointain à sa recherche. Une vaine recherche. Finalement je décidai de rentrer chez moi. Ma tête bouillonnait et je me laissai tomber dans mon lit et m’apprêta à jouir d’un repos bien mérité, quand soudain le téléphone se mit à tinter. D’une main hésitante je le saisis.

    -Détective Jenings, j’écoute.

    La voix teintée  me donnât un arrière-goût de déjà entendu.

    -J’ai du travail pour vous.

    -De quelle nature ?

    M’empressai-je de demander.

    -Un qui va certainement vous plaire:211 Down Street. Je vous y attends et tachez de venir vite.

    Il raccrocha.

    L’homme n’eut pris le soin de se présenter. Un moment j’eus l’intention de ne pas y aller, croyant être victime d’une énième plaisanterie. Mais la voix m’intriguait et me donnait un sentiment de déjà entendu ou du moins cette sensation. L’individu m’avait proposé un travail et en cette période de vaches maigres la proposition fut presque alléchante. J’interrompis ma sieste à peine entamée. Je mis une tenue appropriée. J’allumai le moteur emphatique de ma vielle Austin et prit la direction de ladite adresse. Le temps était d’un goût distant presque pénible. Je me faufilai dans une rue aux élans sinueux puis je finissais par trouver une place de parking. A première vue les lieux n’avaient rien de suspect et un calme presque pénétrant se dissipait dans des airs envahis d’un parfum aux effluves noyés d’arômes aux saveurs d’ailleurs. Je m’engouffrai dans l’immeuble aux flancs pittoresques. Je pris les escaliers. Je m’égarai dans les couloirs aux formes de labyrinthes et finis par trouver la porte de mon mystérieux interlocuteur. Je sonnai et puis j’entendis des pas qui résonnaient avec une certaine chaleur intense. Puis un cliquet m’indiqua qu’on ouvrait. Un homme la cinquantaine, un physique singulier qui n’eut rien d’avenant s’y tenait.

    -Jenings je suppose ?

    Me demanda-t-il 

    J’acquiesçai. Il me fit signe de rentrer, puis m’indiqua le canapé aux allures baroque qui traînait au milieu de la pièce. Mon attention fut jusqu'à là absorbée par son accoutrement clinquant. De ce qu’il attendait de moi, je n’avais qu’une vague idée presque raccourcie. Ce dernier point c’est l’avenir qui me le dira. Je me posai une question : comment avait-il pu se procurer mon numéro, puisque je n’étais pas dans le bottin. Son visage ingrat aux traits simiesques ne me laissait pas un goût de déjà vu, un tel visage on ne l’oublie pas de sitôt. A cet instant, J’avais qu’une peur qu’il ne hante à jamais, mes rêves lestes comme j’en faisais souvent. Cependant une sensation pressante m’obsédait, me hantant presque, bien que j’avais cette impression solide que mon interlocuteur fit un éminent effort pour me faire croire que mon chemin l’avait croisé. Une chose cependant m’intriguait ce fut sa voix. Elle me rappelait celle de l’homme que j’ai eu à croiser et qui

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