LE PORTRAIT
Rencontrer Fabrice Caro – dit Fabcaro – en ses terres un 14 juillet a des allures festives. Pourtant, à 10 heures du matin, la journée peine à s’animer à Bédarieux, petite ville située quasiment au centre de l’Hérault. Les magasins ouvrent timidement, l’odeur du pain frais se fait rare, les bistrotiers passent encore la serpillière, les rues se réveillent doucement du bal de la veille et les guirlandes colorées dorment encore. Mais Fabcaro, lui, est à l’heure. En forme, souriant, bavard. Il porte un short, une marinière et une boucle d’oreille. Commande un café et une eau gazeuse. C’est un pudique qui aime parler et qui s’inquiète de savoir si ce qu’il a dit suffira pour l’article. Il fêtera ses 50 ans dans quelques jours et se demande s’il n’est pas temps de lever un peu le pied. Dans la foulée, il répond non à sa propre question. En cette rentrée, Fabcaro sort un roman, et un album d’Astérix, avec Didier Conrad au