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Brax
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Livre électronique214 pages1 heure

Brax

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À propos de ce livre électronique

Quand Brax, un extraterrestre, téléporte son essence à travers l'univers pour s'établir dans le corps d'un homme dans le coma, il ne se doute pas de ce qui l'attend.

Il intègre la vie de Michael, un Montréalais au début de la trentaine, psychothérapeut

LangueFrançais
Date de sortie29 juin 2021
ISBN9782981983459
Brax
Auteur

Josiane Fortin

Josiane Fortin est une véritable experte dans le domaine de la productivité, ayant passé plus de vingt-cinq ans à aiguiser ses compétences et à perfectionner ses techniques. Mère de deux enfants, écrivaine, peintre, créatrice de contenu et travailleuse à temps plein, elle sait comment produire des résultats rapidement et efficacement.Avec les précieuses stratégies présentées dans ce livre, Josiane Fortin a partagé ses meilleures méthodes pour maximiser votre efficacité. De l'élimination des distractions à l'utilisation d'outils permettant de gagner du temps, elle offre une foule de conseils qui peuvent vous aider à faire plus, plus rapidement.En suivant quelques-unes des suggestions, vous pourrez vous aussi augmenter considérablement votre productivité. Que vous soyez un professionnel occupé, un étudiant, un parent ou toute personne cherchant à améliorer ses résultats, les techniques de l'autrice vous aideront certainement à en faire plus en moins de temps.Alors, pourquoi ne pas faire le premier pas vers une vie plus productive et plus épanouissante ? Commencez à mettre en œuvre certaine des stratégies décrites dans ce livre et constatez par vous-même tout ce que vous pouvez accomplir en une journée, une semaine ou même une année ! Grâce aux conseils et au soutien de Josiane, vous pourrez atteindre vos objectifs et profiter au maximum de chaque instant.

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    Aperçu du livre

    Brax - Josiane Fortin

    cover-image, Brax

    Josiane Fortin

    BRAX

    Données de catalogage avant publication disponibles à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

    …………………………….

    Copyright © Josiane Fortin, 2021

    Illustration, conception graphique de la couverture et mise en page: Josiane Fortin

    Photo de la page couverture: VikaOvcharenko / depositphotos

    Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, avril 2021

    ISBN: 978-2-9819834-0-4

    ISBN MOBI: 978-2-9819834-1-1

    Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur. Toute reproduction ou exploitation d’un extrait du fichier électronique de ce livre autre qu’un téléchargement légal constitue une infraction au droit d’auteur et est passible de poursuites pénales ou civiles pouvant entrainer des pénalités ou le paiement de dommages et intérêts.

    Chapitre 1

    Il ouvrit les yeux pour la première fois en deux semaines. Il se releva péniblement sur les coudes et observa la pièce.

    Il n’arrivait pas à croire en sa chance. Il avait réussi !

    Il retira les tubes qui le maintenaient en vie et posa ses pieds sur le carrelage froid de la chambre. Il voulut marcher, mais les muscles atrophiés de ses jambes ne purent le soutenir. Il se retrouva étendu sur le plancher.

    Une infirmière passa au même moment dans le corridor et entendit le fracas de sa chute. Elle entra précipitamment dans la pièce.

    — Monsieur Bérubé ! s’exclama-t-elle. Ne bougez pas, je vais chercher de l’aide.

    L’infirmière s’esquiva à toute vitesse.

    Brax ignora ses consignes. Il tenta de se redresser, mais s’effondra de nouveau sur le plancher. Il se frappa la mâchoire sur le parquet.

    Il s’assit sur le sol en se poussant avec ses bras et frotta son visage endolori.

    Deux infirmières arrivèrent pour lui porter secours.

    — Monsieur Bérubé, vous auriez dû nous attendre. Vous avez passé deux semaines dans le coma alors les muscles de vos jambes se sont affaiblis.

    Brax tenta de prononcer quelques mots, mais sa bouche était sèche. Il ne parvenait pas à déplacer la langue de la bonne façon.

    L’infirmière le releva et il s’assit sur son lit. La plus jeune infirmière lui tendit un verre d’eau. Il le porta à ses lèvres. Le liquide tiède coula le long de son œsophage en provoquant une sensation inédite pour Brax. Enfin, il put parler.

    — Merci, dit-il simplement. Que m’est-il arrivé ?

    — Le docteur passera vous voir dans quelques heures. Je ne suis pas autorisée à discuter de votre dossier.

    Brax se sentait déjà épuisé. Il se recoucha dans son lit.

    — Vous pouvez être fier d’être sorti du coma, lui dit l’infirmière en quittant la pièce.

    Brax peinait à croire ce qui venait de se passer. Il avait réussi à intégrer cet hôte, Michael Bérubé. Son plan avait fonctionné. Il rêvait de ce projet depuis tellement d’années !

    Maintenant qu’il était réveillé, qu’allaient-ils faire de lui ? Où irait-il ?

    Il ne savait pas quoi faire pour passer le temps en attendant la visite de ce docteur. Il regarda par la fenêtre. Puis, il inspecta son corps. Il avait de belles grandes mains solides. Il observa avec curiosité le mouvement habile de ses doigts. Le corps humain était vraiment incroyable. Il toucha son visage et découvrit des cheveux courts et une assez longue barbe. Bien que ses muscles eurent été affaiblis par son coma, il sentait que Michael avait été un homme avec une bonne musculature. Quelques exercices devraient suffire à rétablir sa force d’antan.

    Mais un terrible doute l’assaillit : saurait-il s’intégrer à cette nouvelle planète ?

    Enfin, le docteur arriva.

    — Monsieur Bérubé, avez-vous des souvenirs de l’accident ?

    — Non. Je ne me rappelle rien.

    — Vous souvenez-vous de votre femme, Kimberley ?

    — J’ai une famille ?

    — Oui, vous êtes marié. Kimberley vous visite toutes les semaines depuis que vous êtes dans le coma. Elle vient vous chercher dans quelques heures. Vous aurez à suivre de la réadaptation, mais puisque vous étiez en bonne santé lors de votre accident, votre corps n’a pas trop pâti de ces deux semaines dans le coma. Nous allons vous faire passer quelques tests de routine, évidemment, mais vous pourrez partir et reprendre votre vie.

    — Merci, docteur.

    Brax n’était pas surpris de constater qu’il n’avait pas accès à toutes les informations contenues dans le cerveau de son hôte. Il l’avait anticipé. Au moins, il conservait plusieurs apprentissages de base, comme le langage. De quoi d’autre se souvenait-il ?

    Sur ces entrefaites, Kimberley entra dans la chambre.

    — Je n’arrive pas à y croire ! Je suis tellement contente !

    Elle se jeta au cou de son mari.

    — Je commençais à perdre espoir de te reparler un jour.

    Brax ne savait pas comment réagir à cette effusion d’amour. Il lui tapota maladroitement le dos.

    — Michael, je suis ta femme Kimberley. Le docteur m’a dit que tu ne te souvenais pas de moi. Nous sommes mariés depuis cinq ans. J’étais désespérée quand j’ai appris que tu avais eu un terrible accident de moto.

    Brax ne trouvait pas quoi dire à cette femme qu’il rencontrait pour la première fois. Il ne se sentait pas en contrôle de sa langue et de sa bouche. Bien qu’il ait la capacité physique pour parler, il se demandait quelles paroles seraient appropriées en ces circonstances.

    — Ne m’en veux pas, je l’ai vendu pour les pièces. Je t’interdis de remonter sur un tel engin !

    Constatant le désarroi de son mari, Kimberley décida de prendre les devants.

    — Récupérons tes affaires et partons. Cette chambre est déprimante.

    Kimberley ramassa les quelques effets personnels de Michael. Elle lui tendit une paire de lunettes et il la posa sur son nez. Il voyait à présent beaucoup mieux le visage de celle qui se présentait comme sa femme. D’un seul coup d’œil, Brax la trouva attirante.

    Une infirmière apporta un fauteuil roulant. Brax s’y installa avec l’aide de Kimberley.

    — Ne t’en fais pas Michael, tu verras qu’avec un peu de réadaptation, tu pourras marcher très rapidement.

    Kimberley remercia le personnel soignant et poussa le fauteuil roulant de Brax jusqu’à une berline grise. Brax se leva, ouvrit la portière et s’assit sans trop de mal dans cet objet de métal. Il découvrait avec intérêt cette machine qu’il n’avait vue que dans ses recherches sur la planète Terre. Il caressa le plastique dur de l’habitacle.

    — N’oublie pas ta ceinture de sécurité, mon chéri.

    Brax hésita. Il observa comment Kimberley bouclait sa ceinture, puis il répliqua ses gestes.

    Kimberley démarra la voiture.

    — Je te ramène chez toi.

    Kimberley sortit du stationnement. Brax jeta un dernier regard à l’hôpital.

    Kimberley roula, puis prit l’embranchement vers l’autoroute. Quelques kilomètres plus loin, elle activa son clignotant et quitta l’autoroute pour se rendre à la maison. Elle appuya sur un bouton et une porte de garage s’ouvrit. Brax écarquilla les yeux. Sa maison était magnifique.

    Construite en briques blanches et de style américain, elle comportait deux étages et un garage double.

    — Nous sommes riches ? questionna-t-il.

    Kimberley s’esclaffa.

    — Nous ne manquons de rien.

    — Quel est mon travail ?

    — Tu es psychothérapeute. Tu as beaucoup de clients fortunés. La plupart ont très hâte de te revoir. Tu as une très grande renommée.

    Brax était satisfait.

    Kimberley arrêta le moteur dans le garage.

    — Voilà, nous y sommes.

    Brax essaya de sortir de la voiture, mais Kimberley fut plus rapide et vint l’aider. Il aurait aimé se déplacer seul, mais il dut s’appuyer sur sa femme pour entrer dans la maison.

    Kimberley tourna la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Brax fut ébloui par l’aspect moderne de sa nouvelle demeure. La décoration lui plaisait beaucoup. Des matériaux nobles comme le bois et le marbre donnaient fière allure à l’ensemble.

    — J’ai fait installer un lit dans le salon. Ainsi, tu n’auras pas à monter les escaliers pour te coucher. Dans quelques jours, tu auras repris assez de force pour venir dans notre chambre.

    Elle lui fit un sourire invitant.

    — J’ai commandé ton repas préféré pour ce soir.

    Brax ne savait pas ce que Michael aimait manger. Il regarda Kimberley avec des points d’interrogation dans les yeux. Elle fut inquiète de constater que son mari avait oublié autant de détails sur sa vie.

    — Des sushis, Michael. J’ai commandé des sushis.

    Brax sourit même s’il ne connaissait pas ce mets. Il avait pourtant étudié cette planète avant de décider d’y mettre les pieds. Il semblait qu’il lui restait beaucoup à apprendre, autant sur les habitudes de consommation que sur les interactions sociales entre les humains.

    Kimberley supporta le poids de Brax pour l’aider à se rendre jusqu’au sofa. Il s’y assit avec soulagement. Il n’avait pas pensé que son corps serait en aussi mauvais état à la suite de ce coma. Il n’avait pas eu le choix d’opter pour ce corps vulnérable. Un hôte sain aurait rejeté son essence.

    Brax travaillait en recherche scientifique sur sa planète, Gallagia. Il avait mis au point une méthode pour effectuer un voyage interstellaire sans même avoir recours à un moyen de transport. Après des années d’expérimentations et de calculs, il avait enfin réussi à téléporter son esprit dans le corps d’un terrien ! Il avait fracturé son essence vitale en atomes et les avait propulsées à une vitesse incroyable à travers l’univers.

    Un sourire se forma sur son visage. Quelle drôle de sensation ! Les émotions humaines étaient intenses. Il avait bien lu la théorie à ce sujet, mais le ressentir était une autre paire de manches.

    Il y en avait plus qu’assez de son existence d’avant. Toujours la routine. Il n’était pas question qu’il continue à répéter les mêmes expériences jour après jour. Une vie sur Terre ne manquerait pas d’être excitante. Avantages non négligeables, il échappait également à une ou deux personnes qu’il préférait éviter. Il n’avait pas que des amis sur Gallagia. Ces travaux controversés lui avaient attiré les foudres du gouvernement. Les moins instruits se moquaient de lui, mais des scientifiques de haut niveau savaient qu’il s’approchait de la vérité. Une vérité qu’ils ne semblaient pas vouloir dévoiler au grand jour. Pour cette raison, il se sentait plus en sécurité sur la Terre.

    Il rêvait de cette vie différente.

    La sonnette résonna dans la maison. Kimberley se leva pour aller accueillir le livreur.

    Brax l’entendit discuter avec le jeune employé. Elle revint rapidement et déposa les sushis sur la table du divan.

    — Tu peux ouvrir les boites. Je vais sortir une bouteille de vin pour célébrer ton retour.

    Elle se dirigea vers la cuisine pour mettre la main sur un rosé qu’elle conservait bien au frais dans leur cellier.

    Elle trouva le tirebouchon et retira le liège, puis revint vers le salon en souriant.

    — Un de tes rosés préférés, mon chéri. Je le gardais justement pour fêter cet évènement. Je savais que tu reviendrais à toi. Tu es une force de la nature.

    Sa voix sembla s’étrangler, mais Brax ne comprenait pas pourquoi.

    Kimberley disposa la nourriture sur la table du salon et versa le vin dans des coupes.

    — Bon appétit !

    Kimberley s’empara de baguettes et plaça un premier morceau de sushis entre ses dents. Brax l’observa un instant et essaya de l’imiter. Les baguettes lui glissaient entre les doigts. Il n’arrivait pas à les manipuler.

    — J’ai oublié comment faire, dit-il, penaud.

    — Ne t’inquiète pas, ça va revenir. Tu peux manger avec les mains si tu le souhaites.

    Soulagé de se voir offrir une autre option, il se servit avec les mains. Il porta le premier morceau à sa bouche. Il mastiqua et découvrit l’étendue des saveurs qui se présentaient à lui. Il testait les sauces et gouta au gingembre mariné. Brax était étonné de son premier repas sur Terre. Tout était absolument délicieux.

    Une fois la nourriture consommée, Kimberley se jeta sur son mari. Elle l’embrassa à en perdre haleine.

    — Mon chéri, je suis si contente que tu sois revenue parmi nous.

    Brax se laissa guider par son instinct. Pour la première fois de son existence terrestre, Brax expérimenta le sexe. Il n’eut pas besoin de prétendre qu’il aimait ça.

    Chapitre 2

    Brax se plia aux exercices de réhabilitation. En quelques semaines, il avait déjà retrouvé son tonus d’avant. Il était soulagé d’avoir enfin un corps pleinement autonome. Ce matin-là, son physiothérapeute l’avait salué pour la dernière fois.

    Ensuite, Kimberley avait ramené Brax à la maison et lui avait préparé des œufs pour le déjeuner.

    — Michael, je crois qu’il serait temps que tu reprennes ta pratique. Tes clients appellent. Ils ont hâte de te revoir. Suzie, ta secrétaire, dit qu’il y a également des demandes d’entrevues qui attendent.

    — Des entrevues ?

    — Bien sûr, Michael. Tu es un psychothérapeute reconnu. Tu es souvent invité à t’exprimer dans les médias.

    Brax réfléchit un instant.

    — Oui, je crois que je suis prêt à reprendre le travail.

    Kimberley était ravie de sa décision. Les revenus familiaux avaient fondu depuis l’accident de Michael. Les épargnes baissaient dangereusement malgré le salaire enviable de son emploi comme conseillère financière à la banque.

    — Un peu plus de café ?

    Brax tendit sa tasse pour toute réponse. Elle lui versa du liquide foncé.

    — Tu sais, Michael, avant ton accident…

    Brax se sentit tout de suite sur la défensive. A-t-elle remarqué quelque chose de bizarre dans son comportement ?

    — Je veux dire, ça fait maintenant cinq ans que nous sommes mariés. Je ne rajeunis pas. On avait prévu d’avoir des enfants bientôt.

    Brax s’étouffa avec sa gorgée. Lui, être le père d’un être humain ? Il ne saurait absolument pas comment faire. En plus, il tenait à sa liberté.

    — Puisque tu étais dans le coma, j’ai arrêté de prendre la pilule.

    Brax ne comprit pas ce que cette information voulait dire.

    — Tu n’es pas fâché ? lui demanda sa femme.

    Comment devait-il réagir ? Il n’en avait aucune idée. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il préférait éviter les confrontations.

    — Bien sûr que non. Ça a dû être difficile pour toi.

    Kimberley lui sauta au cou.

    — Oh, mon chéri ! Je suis si heureuse ! J’attends depuis si longtemps de faire des enfants avec toi. C’est mon plus grand rêve.

    Brax déglutit avec peine. Il se leva pour aller porter son assiette et ses ustensiles dans le lave-vaisselle.

    — Qu’est-ce que je dois faire pour recommencer le travail ?

    — Tu peux aviser ta secrétaire pour qu’elle contacte tes clients. Tu en auras à l’horaire dès demain. Elle conserve une liste d’attente de personnes qui n’espèrent que son appel.

    — Parfait.

    Kimberley inscrivit le numéro sur un papier, puis rangea la cuisine. Elle placa un bec sonore sur la joue de Brax avant de partir.

    — Bonne journée, lança-t-elle en refermant la porte derrière elle.

    Brax en avait assez de rester à la maison. Regarder la télévision l’ennuyait. Une idée lui traversa l’esprit.

    « Je dois aider des clients dès demain et je ne connais rien à la psychothérapie et si peu à propos des humains ! Je dois profiter de la journée pour en apprendre le plus possible sur ce métier. »

    Brax se dirigea vers le bureau attenant la maison en espérant y trouver quelques indices sur son travail. Sur les tablettes d’une bibliothèque, il

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