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Tranches d'Italie
Tranches d'Italie
Tranches d'Italie
Livre électronique228 pages4 heures

Tranches d'Italie

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À propos de ce livre électronique

Un roman rempli d'humour qui mets en vedette deux femmes vivant l'aventure d'une vie lors d'un voyage en sac à dos en Italie.


Je décolle pour l'Italie dans quelques minutes. Je pars avec ma mère. Nous traverserons l'Italie de Venise à Agrig

LangueFrançais
Date de sortie28 mai 2021
ISBN9782981983480
Tranches d'Italie
Auteur

Josiane Fortin

Josiane Fortin est une véritable experte dans le domaine de la productivité, ayant passé plus de vingt-cinq ans à aiguiser ses compétences et à perfectionner ses techniques. Mère de deux enfants, écrivaine, peintre, créatrice de contenu et travailleuse à temps plein, elle sait comment produire des résultats rapidement et efficacement.Avec les précieuses stratégies présentées dans ce livre, Josiane Fortin a partagé ses meilleures méthodes pour maximiser votre efficacité. De l'élimination des distractions à l'utilisation d'outils permettant de gagner du temps, elle offre une foule de conseils qui peuvent vous aider à faire plus, plus rapidement.En suivant quelques-unes des suggestions, vous pourrez vous aussi augmenter considérablement votre productivité. Que vous soyez un professionnel occupé, un étudiant, un parent ou toute personne cherchant à améliorer ses résultats, les techniques de l'autrice vous aideront certainement à en faire plus en moins de temps.Alors, pourquoi ne pas faire le premier pas vers une vie plus productive et plus épanouissante ? Commencez à mettre en œuvre certaine des stratégies décrites dans ce livre et constatez par vous-même tout ce que vous pouvez accomplir en une journée, une semaine ou même une année ! Grâce aux conseils et au soutien de Josiane, vous pourrez atteindre vos objectifs et profiter au maximum de chaque instant.

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    Tranches d'Italie - Josiane Fortin

    Jour 1 - Départ de Montréal

    Le grand jour est finalement arrivé ! Ma mère et moi partons pour l’Italie, une destination de rêve pour plusieurs Québécois. Elle ne s’est pas fait prier longtemps pour me suivre dans mon projet.

    Nos amoureux sont venus nous déposer à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau pour notre premier voyage mère-fille. Nous faisons plusieurs envieuses, autant parmi nos collègues, nos amis, que notre famille. Ce sera mon premier séjour en Europe et j’ai vraiment hâte de découvrir les vieux pays.

    Avant de nous engager dans l’édifice, mon père taquine ma mère :

    — Depuis le temps que tu me cassais les oreilles avec ton Vatican et tes catacombes ! Enfin, je n’en entendrai plus parler !

    — Ce sera encore pire après, car nous raconterons tout ce que nous avons vu !

    Nous prenons la pose avec de grands sourires devant les portes automatiques pour immortaliser notre départ. Nous remercions nos conjoints et leur faisons nos adieux. Mon chum me glisse à l’oreille :

    — Profites-en pour décrocher ! Le recul t’aidera à avoir les idées plus claires !

    J’espère qu’il a raison ! Il sait que j’en ai assez de mon travail, mais que j’hésite à suivre mon rêve de devenir entrepreneure. Qu’est-ce que je ferais de toute façon ?

    Notre aventure durera quinze jours et notre objectif est de visiter le plus d’endroits et de gouter le plus de mets possible pour moins de 2 000 $ par personne. Ce sera un défi. Tout a été planifié pendant des semaines, entre autres pour utiliser le plus efficacement notre billet Eurail afin de maximiser chaque trajet en train. Notre hébergement a déjà été réservé sur un site consacré aux auberges de jeunesse. De plus, nous avons décidé de manger souvent dans des cafés et même à l’épicerie pour économiser.

    Nous passons rapidement le contrôle de la sécurité et rejoignons notre porte d’embarquement. Je m’écrase dans un des fauteuils.

    — Eh que je suis contente d’être en vacances !

    — Tant que ça ?

    — Oui ! Je suis trop tannée de ma job. C’est beaucoup de stress. Ma boss trouve toujours des défauts, même où il n’y en a pas. Elle nous critique tout le temps.

    — Ne t’inquiète pas, on va décrocher en Italie !

    Nous décollons enfin. Le long déplacement comporte deux escales. Notre premier vol est en direction de Toronto, le deuxième nous amène à Rome et le troisième nous permet finalement d’arriver à Venise.

    — Merci, maman, d’être venue avec moi.

    — Merci de m’avoir invitée ! Toutes mes collègues m’enviaient ! Grâce à toi, je vais en Europe pour la première fois de ma vie.

    — J’ai trop hâte de voir le Colisée !

    — Et moi, le Vatican !

    Nous posons le pied à Toronto pour un court arrêt. Nous n’avons pas cessé de parler depuis notre départ.

    — Je suis déjà fatiguée et on n’est pas près d’être rendues ! On s’est levé tellement tôt ! Les yeux me ferment tout seuls.

    Je suis un peu découragée par l’interminable traversée qui nous attend.

    — Moi, je suis en pleine forme.

    Ma mère déborde d’énergie. Elle travaille de nuit, alors son corps a appris à survivre avec peu de sommeil. Elle dort parfois le jour, le soir, la nuit, selon les obligations de son employeur. Le décalage horaire fait partie de sa vie depuis plus de trente ans ! C’est loin d’être mon cas.

    Je fais un rapide calcul dans ma tête.

    — Il y a six heures de décalage entre le Québec et Venise. On doit arriver en forme, car on n’a pas de temps à perdre pour s’ajuster une fois sur place.

    — Réglons tout de suite nos montres à l’heure italienne. Dès maintenant, essayons progressivement de nous adapter à cette heure.

    — Mais ça veut dire qu’il faut diner dans deux heures ! J’ai déjà faim.

    Je me renfrogne en croisant les bras sur ma poitrine. C’est comme si je retournais en enfance, seule avec ma mère. Je perds toute ma maturité ! Elle me tend alors un sac de noix mélangées.

    — Prends une collation.

    Pendant ce temps, je vérifie notre prochain billet.

    — Ah non ! Regarde nos numéros de sièges.

    Je suis déçue de constater que nous ne serons pas assises l’une à côté de l’autre. Ma mère se désole aussi.

    — Ça va être long, on ne pourra pas jaser.

    J’essaie de voir le tout avec philosophie.

    — Autant en profiter pour dormir et s’ajuster à l’heure italienne.

    Nous embarquons finalement sur les ailes d’Alitalia.

    Je découvre que nous avons tous une console à notre disposition qui nous permet d’accéder à plusieurs films. Je m’installe confortablement dans mon siège près du hublot. Une mère et son enfant arrivent. La fillette, qui doit avoir trois ans, est toute mignonne et me sourit.

    Je finis par somnoler en regardant une histoire d’amour.

    Après plusieurs heures de vol, un changement brusque d’altitude se produit et je me réveille en sursaut. Mon cœur bat à tout rompre. Une voix s’élève dans les hautparleurs encastrés, pendant que les hôtesses de l’air retrouvent leurs sièges avec difficulté :

    — Ici le capitaine. Nous traversons présentement une zone de turbulence. Veuillez regagner vos places et boucler votre ceinture de sécurité.

    L’avion tangue, monte, descend, remonte, redescend. Les lumières d’avertissement clignotent sans arrêt. Ma jeune voisine se met à pleurer. Elle est terrorisée. J’ai mal au cœur. Heureusement, nous approchons de la piste d’atterrissage de Rome.

    Les hôtesses doivent se lever pour préparer l’arrivée. Elles se promènent péniblement dans les allées, s’accrochant aux rampes des porte-bagages.

    — Nous allons bientôt atterrir. Veuillez relever vos sièges.

    Mon estomac se retourne. Mon repas menace de sortir. Je m’empare du sac à vomissure placé dans la pochette devant moi pour être prête au cas où le pire se produirait. La vie semble abandonner mon visage et je crois bien qu’il devient d’une blancheur cadavérique. Je tourne le bouton au plafond pour me procurer un peu d’air frais. Je me cale dans mon siège et j’inspire profondément pour réfréner un haut-le-cœur.

    L’avion se pose avec des soubresauts, mais tous les passagers sont encore secoués de leur séjour aérien. L’appareil à peine arrêté, la fillette à mes côtés vomit soudain dans la pochette de papier ouverte in extrémis devant sa bouche par sa mère. Malgré tout, elle m’asperge de gouttelettes. Le dégout que j’éprouve fait éclater mes dernières barrières. Mon ventre se contracte et je rends moi aussi mon repas dans le petit sac.

    Enfin, nous sortons de l’avion. Je ne tiens pas tout à fait sur mes jambes tant le trajet était pénible. Je rejoins ma mère. Elle s’esclaffe en voyant mon visage.

    — Tu es toute blanche ! Avais-tu peur ?

    — Un peu, mais c’est surtout mon estomac qui était secoué.

    — Savais-tu que des gens collectionnent les sacs à vomi des compagnies aériennes ?

    — Vides, j’espère ?

    — Ça dépend de ce qu’ils y trouvent !

    Nous éclatons de rire. Il y a vraiment toutes sortes de personnes sur cette planète.

    Une fois que nous avons récupéré nos bagages et que nous les avons posés sur notre dos, nous marchons jusqu’à la porte d’embarquement pour notre prochain vol en direction de Venise. En prenant place sur le siège de la salle d’attente, je repère une carte rouge par terre : une Roma Pass abandonnée ! C’est une excellente surprise ! Cette fameuse carte donne accès à une foule de musées ainsi qu’aux transports en commun et coute 30 euros. Nous sommes tout excitées de notre découverte.

    — C’est trop beau pour être vrai !

    Lors de la planification de notre voyage, nous avions hésité à nous la procurer, car bien qu’offrant plusieurs avantages, elle est dispendieuse. Il faut donc l’utiliser très fréquemment pour arriver à la rentabiliser. Après de savants calculs en comparant nos frais, avec ou sans ce laissez-passer selon les endroits que nous souhaitions visiter, et le prix des déplacements, nous en étions venues à la conclusion que son achat n’en valait pas la peine. Cependant, le fait d’en obtenir une gratuitement fait pencher la balance en réduisant le cout de moitié. Je suis ravie de cette aubaine.

    — Il faut en profiter !

    — Autant s’en procurer une autre maintenant qu’on en a trouvé une.

    Je la range précieusement dans une petite pochette pour ne pas la perdre.

    Après 18 heures de trajet à bord du vol AZ 1465, nous atterrissons enfin à Venise.

    — Je n’en reviens pas. Maman, nous sommes en Italie !

    Nous sautillons de joie.

    — À Venise ! C’est incroyable.

    — J’ai tellement hâte de voir les canaux et de voguer en vaporetto¹.

    Je m’imagine déjà à bord des embarcations qui servent de transport en commun dans les eaux de la ville. Nous n’avons pas prévu de visites précises pour cette première journée afin de nous permettre de faire la transition en douceur dans ce nouveau pays. De plus, nous ne voulions pas organiser des activités et ensuite devoir les annuler si l’avion arrivait en retard.

    À peine sorties de l’aéroport, nous cherchons l’autobus qui nous mènera au centre-ville, ensuite nous nous déplacerons à pied. Souci d’économie oblige, pas question de prendre un taxi ! De toute façon, il ne pourrait pas nous amener à notre hôtel, qui se trouve dans un secteur où aucune voiture ne circule.

    — J’ai lu dans mon guide qu’il faut acheter un billet dans la machine automatique à l’extérieur.

    Nous repérons rapidement le guichet grâce aux enseignes. Ce n’est pas évident de comprendre son fonctionnement, d’autant plus que tout est écrit uniquement en italien. J’ai bien suivi quelques cours d’italien sur mon ordinateur avant notre départ, mais je ne possède que des notions rudimentaires de la langue. Finalement, nous payons le tout et nous attendons notre transport, toutes fières d’avoir réussi à nous procurer nos places.

    Nous arrivons à la gare au centre-ville, puis nous marchons avec nos gros sacs à dos jusqu’à l’hôtel.

    Nous en profitons pour tout admirer sur notre passage. Je capture plusieurs clichés, éblouie par l’exotisme des lieux. Je pointe un bâtiment en pierre.

    — Regarde dans ton guide touristique. Qu’est-ce que c’est ?

    Nous prenons une pause et ma mère sort son livre.

    — C’est l’Église Santa Maria Gloriosa dei Frari.

    Un soleil radieux nous accueille dans ce pays d’Europe tout nouveau pour nous. Nous nous émerveillons à la vue des bateaux qui glissent sur l’eau, agilement propulsés par les gondoliers. Les canaux sillonnent la ville et des ponts nous permettent de les traverser.

    Nous arrêtons dans les kiosques de souvenirs, mais nous n’achetons rien, même si je trouve que les masques de carnaval sont beaux et colorés.

    — On est mieux d’attendre la fin du voyage avant de choisir des cadeaux. Il ne faut pas ajouter du poids inutilement à nos sacs.

    — Tu as raison. Regarde, un café !

    — Tu as déjà faim ?

    — Oui, j’ai hâte de gouter à tout.

    Manger fait partie des plaisirs de la vie, non ? À un petit comptoir, je me procure ma première pizza italienne. Je croque à pleines dents dans la pâte chaude et fraiche pendant que nous poursuivons notre route. La bouche pleine du délice italien, je demande à ma mère d’identifier tous les bâtiments qui attirent mon attention.

    — Et ça, qu’est-ce que c’est ?

    Elle consulte son guide.

    — C’est Scuola Grande di San Rocco.

    — C’est beau, pour une école !

    En me tournant vers la gauche, j’aperçois au loin un homme qui maintient sa fille au-dessus d’un canal. Elle a les fesses à l’air.

    — Maman, regarde ! Il la tient pour qu’elle fasse pipi ! En plein dans la rue ! Franchement, n’importe qui peut la voir.

    Nous nous esclaffons.

    — Un McDonald’s ! s’exclame ma mère un peu plus loin en pointant la façade du célèbre restaurant.

    Je ne suis pas impressionnée. Je hausse les épaules.

    — C’est sûr, il y en a partout dans le monde.

    — Prends-moi en photo à côté du menu. C’est tout écrit en italien. C’est drôle.

    — Si tu veux.

    Je ne comprends pas trop ce qu’il y a d’intéressant là-dedans.

    Nous passons dans un quartier un peu plus banal. Je profite de ce moment d’accalmie dans notre marche pour me confier. Depuis quelques mois, je me questionne beaucoup sur mon avenir professionnel. Je suis ambitieuse et je sens que je fais du surplace. J’aimerais que ma mère m’aide… même si j’ai trente ans. Je tâte le terrain pour valider son approbation.

    — Je me demande vraiment si je dois continuer ma job comme organisatrice pour NovoMarie. Je suis tannée.

    — Ben voyons ! Tu es chanceuse, tu as une paie fixe toutes les semaines, des horaires réguliers… Tu ne sais pas ce que c’est, toi, travailler sur appel, à toute heure du jour et de la nuit.

    J’aurais dû me douter que ma mère n’apprécierait pas cette discussion ! Elle s’est toujours contentée de son emploi et ne peut pas comprendre que je veux me réaliser, que je cherche ma voie professionnelle. Mais j’aimerais tellement qu’elle me soutienne !

    — Mais c’est déprimant d’organiser des mariages. Tout cet argent et cette énergie gaspillés pour une seule journée ! Certaines personnes sont raisonnables, mais parfois c’est juste décourageant de voir que de jeunes couples dépensent autant, sans réfléchir à leur avenir financier.

    — C’est leur choix. Ça ne change rien pour toi.

    — C’est sûr. Je me sens responsable pareil. Ma boss veut qu’on vende toujours plus d’extras.

    — Tu apprécies ton travail ?

    — C’est vrai que j’aime la planification des évènements et gérer pour que tout se déroule selon les souhaits des clients. Mais des fois, je me dis que j’ai besoin de relever de nouveaux défis. Je suis tellement à l’aise dans l’organisation que tout est devenu facile. C’est ennuyant.

    Je baisse les épaules, prête à me résigner. L’opinion de ma mère est la plus forte.

    — Tu es très bien payée, conclut-elle. Tu ne trouveras pas mieux ailleurs.

    Je ne sais pas ce que j’espérais ! Je me doutais bien qu’elle me servirait ce genre d’arguments. Elle est traditionnelle et ne comprend pas mon désir de m’affranchir du moule de la société.

    — Pour le salaire, tu as peut-être raison.

    Elle soupire.

    — Si tu tiens tant à changer de travail, trouve-toi une job permanente dans la fonction publique avec un beau fonds de pension !

    — Jamais de la vie !

    Ma mère me connait vraiment mal. Je réprime la boule qui me serre la gorge. Je tente mon dernier argument.

    — Être entrepreneure, c’est trop cool ! Tu fais ce que tu veux, quand tu veux. Je rêve d’être à mon compte.

    — Ça fait seulement un an que tu es là et tu es déjà prête à passer à autre chose. J’espérais qu’avec ce nouveau travail, tu avais fait une croix sur l’entrepreneuriat ! C’est une voie risquée, alors que tu as la sécurité. C’est mieux que la supposée liberté que tu convoites.

    Mon visage se décompose. J’aurais aimé obtenir un peu d’encouragements de sa part. Ma mère le constate et tente de se reprendre.

    — Bon, bon, ne sois pas déçue. Tu me connais, je ne suis pas aussi audacieuse que toi. Mais que voudrais-tu faire ?

    — Je ne le sais pas encore. Je cherche LA bonne idée pour me lancer.

    Je n’ai plus envie d’en parler, même si je retrouve un peu de mon enthousiasme grâce à cette brèche dans son mur d’incompréhension. Je change de sujet pour mieux revenir à la charge plus tard. J’aimerais tellement avoir son aval avant de m’embarquer dans l’aventure de l’entrepreneuriat !

    Nous sommes presque arrivées à notre auberge, mais nous décidons de faire un détour par la place San Marco. Nous arrivons par le nord. La plus importante basilique de Venise se dresse devant nous.

    — Regarde ! Comme c’est beau !

    La vue de ce bâtiment de style byzantin me fait subitement oublier ma rancœur. Nous pénétrons plus loin sur l’immense place, qui est complètement pavée de blocs de trachyte,

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