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Les Caboteurs
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Livre électronique80 pages32 minutes

Les Caboteurs

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À propos de ce livre électronique

LES CABOTEURS

Marc Charles et Lucile Sommereisen


Dégâts des eaux

Où l'on rencontre un chien existentiel, sa maîtresse en mal d'amour (comme lui), un capitaine dans son sous-marin d'appartement et Jonas qui veut sortir pour danser avec eux.


Autoportrait à la pagaie

L'homme de terre a soif de mer. La rade de Marseille, c'est bien assez  grand pour s'abreuver ! Voilà tout un univers où vivre des frayeurs, des bonheurs et des amertumes, au gré des vents, des houles et des rencontres. Se dessine à mesure en creux, la Ville vue de la mer, au ras de l'eau.


Parapluie paradis

Amours d'enfance sous un saule pleureur.
Bilingue français-alsacien
LangueFrançais
Date de sortie17 déc. 2019
ISBN9782322262335
Les Caboteurs
Auteur

Marc Charles Sommereisen

Autres ouvrages de Marc Charles Sommereisen, architecte Une poignée d'éternité 11-2016 edt Jérôme Do Bentzinger p 83 Trois contes poétiques illustrés sur la peinture rhénane du XVIème siècle et la tradition romantique. Witz le Foudre 11-2017 edt BOD p 276 Roman d'après guerres et de catharsis. Naviguer à l'estime 11- 2017 BOD p 178 Trois fantaisies maritimes tragi-comiques, philosophiques, poétiques, exotiques, érotiques

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    Aperçu du livre

    Les Caboteurs - Marc Charles Sommereisen

    Caboteur : « Edmond était devenu aussi habile caboteur qu’il était autrefois hardi marin. »

    (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo)

    Cabotage : Naviguer le long des côtes

    Cabot : Nom donné à deux poissons à grosse tête, un mulet et une blennie et familièrement au chien.

    Sommaire

    Dégâts des eaux

    Autoportrait à la pagaie

    Voir la mer qui reste mouillée au soleil levé

    La Bonne Mère

    La vague scélérate

    La fête à Kaboul

    Le Vieux Port

    La gaffe du kayakiste

    Marseille-Plage

    La sirène

    La rose de mer

    Parapluie, paradis

    Parapluie, paradis

    Bàràbli, Bàràdis

    Dégâts des eaux

    Gustave : -Je m’appelle Gustave. Je suis un chien. Un chien de ville. J’ai été un pauvre chien de ville perdu. Heureusement, Joséphine m’a adopté. Chère Joséphine !

    Joséphine : - Je m’étais dit : Laisse tomber avec ce chien errant, dégoûtant. Il pue comme un vieux fromage de Munster. Mais comment lui résister ?

    Vous auriez-vu cette petite tête penchée, l’humilité de ses oreilles pendantes et ce regard…Oh ! Ce regard…

    C’est aussi, que je suis si seule…

    Ah ! Il a su y faire, le gredin ! Il ne lui manquait que la parole !

    Gustave :- Joséphine se trompe. Elle ne peut pas le savoir, mais je sais parler. Question de survie. Il fallait bien pour trouver un nouveau foyer. Ah ! Je me suis beaucoup entraîné. Mais… Avec ma gorge de chien, rien à faire, la parole reste coincée. Surtout les « gl, gl » me restent dans la glotte. Est-ce qu’il y en a d’autres des chiens qui parlent ainsi, seuls dans leur tête ?

    Joséphine :- Il parait que le sentiment de solitude, c’est courant chez les êtres aux préoccupations existentielles… Cela aurait à voir avec le mal d’amour.

    Gustave : - Pourtant l’amour j’en reçois ! Et quand Joséphine a sa période, je la sens... Alors oui, j’avoue, ça me trouble… On n’est pas si différent, non ?

    Joséphine : – Arrête ça voyou ! Enfin Gustave, un peu de tenue !

    Gustave :- Oui, oui. Je sais m’en tenir à l’amour filial. Quand même, Joséphine exagère. Elle me tient trop en laisse. Tiens, l’autre jour, j’en étais aux potins de quartier à flairer les crottes fraîches du catalpa quand la Belle Lévrière est apparue. Cette classe ! Le nez en l’air, la taille fine balancée et le pas suspendu…

    Mais ! Pas possible, elle avait sa période ! Je le voyais bien, pour une fois elle ne faisait pas la bêcheuse. Elle tirait sur sa laisse pour venir me voir. Je voyais sa jolie langue rose qui sortait, le clignotement complice de ses cils interminables

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