Vlad: Roman

Par Karim Ben Abdallah

Vlad est un migrant russe et yogi accompli fraîchement arrivé à Bruxelles après un long périple. Saura-t-il survivre loin de chez lui, avec le peu de moyens dont il dispose ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né à Bruxelles dans la commune d’Uccle, Karim Ben Abdallah est d’origine tunisienne de la ville de Sfax. Après son baccalauréat, il entame des études de droit sur lesquelles il a rapidement bifurqué pour se consacrer à l’écriture à l’issue d’un concours littéraire où il a été primé.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 23 oct. 2020
• ISBN: 9791037712769

Aperçu du livre

Chapitre 1

Alpaslan

Alpaslan s’est fait battre par sa femme. Elle lui a piqué ses biens et l’a transféré en HP. Il a depuis perdu la raison. 

Il était un jeune home avenant d’extraction turque qui aidait son père au magasin. Les femmes ne sont pas mauvaises, mais celle-là, elle l’était. Elle a su charmer son côté naïf tandis qu’elle avait un bracelet électronique à la cheville, à peine sortie de prison.

Il ne connaissait pas le sexe dans son milieu musulman strict. Il y a pris goût avec elle. Quand il avait le dos tourné, elle fouillait dans son sac, à la recherche de billets pour subsister. Même sa famille se méfiait d’elle mais ils cédèrent. Ils les marièrent. 

Le premier jour de leurs noces, elle sortit un sac de poudre blanche et envoya Alpaslan au bout de la ville pour une livraison. Quelque jour plus tard, il se faisait arrêter. Les matons ne l’ont pas raté. Ils le rouèrent de coups jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Quelques heures plus tard, il se réveilla dans sa cellule complètement amnésique. Ils l’envoyèrent en HP tandis que sa femme accaparait ses biens. La mère d’Alpaslan était folle de douleur. Le père arrêta son commerce le temps de s’occuper de son fils mais il ne sut pas faire grand-chose étant illettré. En effet, il ne pouvait pas parler avec les institutions, balbutiant à peine quelques mots en français. 

Son fils Alpaslan perdit la raison au bout de quelques années. La vipère continua de vivre sans remords. Elle ne lui rendait même pas visite. Encore commotionné, il survivait que par quelques bribes de phrases qui lui restait de sa vie d’avant.

Il se bat souvent avec le Noir de sa chambre, mangeant ses repas seuls et se faisant encore draguer par les filles car il n’avait rien perdu de sa beauté. À chaque fois qu’il essayait de parler, elles lui répondaient : « Sois beau et tais-toi ». Alors, il se tut jusqu’au jour où on le retrouva accroché au plafond avec ses draps, balançant ses pieds dans le vide et respirant encore. Sa tentative avait échoué.

Chapitre 2

Romana

Romana accomplit quelques prestations sexuelles pour son patron. Si elle le fait bien, elle peut arrondir ses fins de