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Un mois, une nouvelle !: Recueil de nouvelles
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Livre électronique74 pages1 heure

Un mois, une nouvelle !: Recueil de nouvelles

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À propos de ce livre électronique

Pour chaque mois de l’année, une nouvelle inédite en lien avec un thème fort. Qu’elle soit à chute ou poétique, la nouvelle vous surprendra !
Il y en a pour tous les goûts. Certaines pour vous faire rêver, d’autres pour vous faire réfléchir : toutes pour vous faire passer du bon temps.
Dans quel mois de l’année êtes-vous ? C’est le moment de lire une nouvelle !

À PROPOS DE L'AUTEURE

Jeune professeure de français dans un collège, la dynamique et pétillante Laura Paulus est correspondante pour l’Alsace, le journal local, et pratique le tennis, la danse de salon et l’escrime artistique. Elle est auteure de plusieurs livres dont les récits sont alimentés par ses voyages et la découverte d’autres cultures.
LangueFrançais
Date de sortie14 déc. 2020
ISBN9791037717511
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    Aperçu du livre

    Un mois, une nouvelle ! - Laura Paulus

    Janvier

    Et si on buvait un verre pour débuter l’année ?

    Elle

    Léa se réveilla, surprise par le silence ambiant. Son monde, habituellement, était bien plus mouvementé. Son pouls s’accéléra : et s’il lui était arrivé quelque chose ? Elle s’extirpa difficilement de son lit et courut à petits pas pressés en direction de la chambre de Gwen. Elle trébucha plusieurs fois sur les jouets épars, mais parvint finalement à atteindre le lit. Elle contempla pendant quelques instants cette tête blonde qu’elle chérissait tant. Gwen était plutôt petite, avec une musculature fine, et de longs cils soyeux qui faisaient fondre tout le monde lorsqu’elle passait devant l’école et esquissait un sourire. Quel ange quand elle dormait ! Elle semblait si sereine, si paisible que le cœur de Léa se gonfla d’amour. Si seulement elle était tout le temps ainsi. Cela pourrait être un monde merveilleux. Mais Léa savait que lorsque Gwen se réveillerait, le charme serait rompu. Elle se mettrait à hurler et à se déplacer dans toute la maison comme une furie. Il faudrait beaucoup de self-control à Léa pour ne pas se mettre à pleurer ou s’enfuir subitement. Elle se dirigea précautionneusement vers la cuisine. Elle décida de préparer le petit-déjeuner préféré de Gwen et posa l’eau sur la table. Elle voulut attraper une nouvelle bouteille de lait qui était posée sur l’étagère la plus haute, mais sans succès. Elle maudit sa petite taille et l’agencement des cuisines bon marché puis tira une chaise qu’elle colla au meuble. C’est avec un équilibre précaire qu’elle se hissa dessus, tendit la main et fit tomber la bouteille. Celle-ci s’écrasa sur les bouteilles de vin empilées qui n’avaient pas encore été déposées dans le conteneur à verre, et explosa au sol, le lait gicla sur la tapisserie. Elle se précipita pour nettoyer, mais il était trop tard et elle entendit Gwen hurler dans toute la maison. Cette dernière déboula dans la cuisine, rouge de fureur et la saisit par les cheveux. Léa ferma les yeux, elle s’apprêtait à vivre une nouvelle journée d’horreur dans son monde à elle, sa prison, sa vie. Il ne fallait pas rêver à un Nouveau Monde. Sa mère était réveillée et elle n’avait pas encore bu son premier verre de vin…

    Février

    À l’occasion de la Saint-Valentin : une histoire sur l’amour ?

    Non, une nouvelle sur le désir de la chair, mais pas seulement…

    Érotisme meurtrier

    Une jeune femme marche à petits pas pressés sur les quais qui longent le Rhône. Elle est de taille moyenne, aux yeux bleus pénétrants et aux cheveux châtain clair qui semblent faits pour onduler avec le vent au rythme de sa cadence. Elle a mal garé sa voiture, elle le sait, mais elle est en retard à son rendez-vous. Elle passe devant le kiosque à journaux et constate qu’il y a eu un nouvel accident de voiture. Une piétonne est décédée sur le coup. Tragique nouvelle. Mais ce n’est pas le moment de rêvasser. Alice est coutumière des retards. Une fois arrivée devant l’hôtel, elle prend le temps de passer une main sur sa nuque pour détendre ses muscles contractés. Ses ongles sont vernis d’un rouge sensuel et elle pousse la porte avec assurance. Si Alice est toujours en retard, c’est parce qu’elle n’a pas confiance en elle. La jeune femme prend toujours le temps de choisir soigneusement ses vêtements, ainsi que son maquillage. Elle ne doit montrer aucune faille. Le but, sans cesse renouvelé, est de masquer la jeune personne fragile et de laisser place à celle qui décide. Alice sait qu’elle n’a pas le droit à l’erreur car elle a un secret. Un secret qu’elle doit à tout prix protéger. Du haut de ses 25 ans, le sourire de la pétillante jeune restauratrice fait sauter le cœur des hommes hors de leur poitrine. Alice les aime, les désire, mais son secret ne lui laisse pas le choix, c’est elle qui doit mener la danse. En effet, Alice est vierge. C’est là son drame, sa crainte, son souci… Pourtant, Alice les désire, ces hommes qu’elle collectionne pour se rassurer, mais comme elle n’a jamais sauté le pas, elle ne sait plus comment le faire ni avec qui. Une première fois : ça se mérite, ça se gagne, ça se prépare, ça se savoure. C’est une angoisse permanente et Alice ne veut surtout pas risquer d’être déçue. Elle a des stratégies pour ne jamais passer à l’acte, mais à ce moment précis, il n’est plus temps d’y penser car un homme attend devant la porte depuis quelques minutes déjà. C’est celui qui lui paiera un verre et l’invitera dans sa chambre. Elle souffle intérieurement un bon coup et remet la Alice terrorisée loin dans son être pour faire jaillir la Alice flamboyante et séductrice.

    — Bonsoir, Alice.

    — Salut Jon. Ça fait longtemps que tu attends ?

    — Oh quelques minutes à peine…

    — Ne te moque pas de moi, je suis désolée, une heure de retard, il faudra absolument que je me rattrape.

    — Mais j’y compte bien, Mademoiselle.

    L’homme à la barbe blonde a dit cette dernière phrase contre l’oreille d’Alice et le bas-ventre de cette dernière se réveille. Jon est doux. C’est pour cela qu’elle a choisi ce grand Viking blond, c’est parce que dans ses yeux verts, elle a lu de la gentillesse, presque de la candeur, et cela l’a rassurée. Avec

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